Chères mères, filles, sœurs,
Chères femmes,

Je vous adresse mes plus cordiales félicitations à l'occasion de la fête de la maternité et de la beauté.

Depuis deux années consécutives, nous célébrons cette fête en pleine crise. D'abord la pandémie mondiale, puis la guerre déclenchée contre l'Artsakh nous a tous tenus dans l'anxiété et le chagrin profond. En cette période difficile, vous insufflez la confiance dans vos familles, vos proches, les uns les autres, et vous tenez fort sous le lourd fardeau des problèmes et des difficultés à la maison, dans les établissements médicaux et éducatifs, au travail ou dans tout autre domaine de l'activité publique.

Chères mères,

Je m'incline devant vous pour l’éducation que vous donnez à vos enfants – aux dignes citoyens de notre pays. J'adresse des mots de condoléances particuliers aux mères, aux épouses, aux sœurs et aux filles de nos frères péris dans les guerres d'Artsakh. Je comprends que rien ne peut vous apporter réconfort, mais je suis convaincu qu'une patrie forte, prospère, sûre d'elle-même et en développement peut apaiser votre douleur.

J'adresse mes plus sincères condoléances aux mères, aux épouses, aux filles et aux sœurs de nos compatriotes captifs. Nous avons fait et faisons tout notre possible pour ramener nos frères dans leur patrie. Je me souviens avec un profond regret qu'il y a encore une femme parmi nos compatriotes captifs. Que mon chagrin lui donne courage et vigueur, ainsi qu'à tous nos compatriotes captifs, pour surmonter ensemble cette épreuve.

Chères femmes,

Je suis convaincu qu'ensemble, côte à côte, nous pourrons remettre le pays sur pied en nous efforçant pour le bien d'une Arménie et d'un Artsakh en développement et prospères.

Je suis convaincu qu'aucune difficulté ne peut vous opprimer. Nous n'abandonnerons jamais notre esprit de voir la patrie reconstruite et prospère, libre et heureuse!