Chers compatriotes, cher peuple. Je nous félicite tous à l'occasion de la Journée de la République.

Nous célébrons aujourd'hui, l'un des événements les plus importants de notre histoire: la proclamation de la première République. Pourquoi ce jour est-il si important pour nous? Pour trois raisons. D'abord, parce que nous avons établi notre statut d'État après un intervalle de plus de 500 ans. La deuxième raison est que, pour la première fois, nous avons eu une République, c'est-à-dire un système de gouvernement où le pouvoir se forme par un scrutin populaire. La troisième raison est que nous avons pu établir une République, un État qui est la plus haute Institution d'organisation de chaque nation, dans un moment de désespoir, alors que la roue mortelle du génocide des Arméniens continuait de tourner.

La première République d'Arménie a été proclamée le 28 mai 1918, après les batailles héroïques de Sardarapat, Bash-Aparan et Karakilisa. C'était une période où il semblait impossible non seulement d'avoir un État, mais aussi de préserver notre identité, notre langue et notre culture.

Mais notre peuple a réussi, au moment décisif, à se rassembler comme un seul poing, à unir ses forces et à bâtir la Première République. Le rôle d'Aram Manukian, Tovmas Nazarbekian, Movses Silikian, Dro, Nzhdeh, Daniel et Poghos Bek Pirumian, du commandant du bataillon de cavaliers yézidis Jangir Agha et du clergé combattant avec des armes est indiscutable.

L'indépendance sacrée, acquise grâce aux efforts de ces grands Hommes et de milliers d'autres compatriotes, a été perdue en seulement deux ans et demi. Elle a été précédée d'une guerre et de pertes territoriales et humaines tragiques. C'est arrivé parce que pendant ces deux années, la Première République d'Arménie n'a pas réussi à parvenir à une confrontation politique, internationale, régionale et institutionnelle et à établir la paix autour d'elle.

Aujourd'hui, notre pays est confronté à des défis similaires, et nous avons besoin d'une flexibilité d'esprit exceptionnelle, d'une volonté de fer et d'un grain de moutarde pour surmonter ces défis. Les pères fondateurs de la Première République n'ont même pas eu le temps de rendre l'État nouveau-né résistant aux défis mondiaux. Malheureusement, nous avons perdu beaucoup de temps dans la troisième République. Mais les Héros de Sardarapat, les pères fondateurs de la Première République, continuent de nous inspirer. Et l'État, l'indépendance, la souveraineté est une autre partie intégrante de notre identité nationale. L'État, le statut d'État doit être le sujet de notre travail quotidien, la compassion, le respect, la paix doit être le domaine dans lequel nous devons transmettre le statut d'État reçu des pères fondateurs de la Première République à nos générations pour les siècles à venir.

Félicitations pour le 28 Mai. Joyeuse Journée de la Renaissance de l'État arménien.