Le Premier ministre Nikol Pashinyan et Mme Anna Hakobyan visitent le Centre SMART de la Fondation «Enfants d'Arménie», situé à Debet, dans la région de Lori. Le Premier ministre et Mme Hakobyan ont visité le centre et ont pris connaissance des cours pour enfants et adultes - musique, danse, peinture, citoyenneté active, langues, programmation, robotique, etc.

Ensuite, le Premier ministre a rencontré les adolescents et les adultes qui fréquentent les cours et a répondu à quelques questions.

Nikol Pashinyan a indiqué qu'il envisageait de visiter le centre SMART depuis longtemps et qu'il est heureux d’avoir cette opportunité aujourd'hui. Le Chef du gouvernement a noté qu'il avait vu au centre de ce qu'il attendait et a remercié Garo Armen, Président de la Fondation Enfants d'Arménie. «Merci pour vos efforts, ici au coeur de l'Arménie, pourquoi, au coeur de l'Arménie, parce que c'est le lieu de naissance de Toumanian, nous avons une telle pierre angulaire de la renaissance et grâce à vous, M. Garo Armen», a dit le Premier ministre.

Nikol Pashinyan a noté que lors de la rencontre d'hier avec l'une des personnalités de la diaspora, il a évoqué la Révolution en Arménie l'année dernière. « J'ai dit que dans l'histoire, il est courant de dire que chaque révolution a ses propres fondements économiques. J'ai beaucoup réfléchi à ce sujet et j'ai constaté que notre révolution avait aussi son fondement économique, car la révolution avait en fait commencé beaucoup plus tôt qu’on a vu. Bien sûr, nous avons commencé les processus politiques, mais avant cela, il y avait des processus qui n'étaient pas perçus comme une révolution, mais ils ont créé le fondement économique de la révolution. Le fondement économique de notre révolution repose sur les personnes qui ont fait preuve d'initiatives dans les domaines de la science, de l'éducation et des affaires, qui dépassaient la logique corrompue oligarchique», a noté le Premier ministre.

Le Chef du gouvernement a ajouté qu'il avait écrit un article en 2017, dont l’idée était que l’Arménie est prête pour un vol économique. « Des changements ont eu lieu en République d'Arménie, et surtout, l'attitude d'un certain nombre de personnalités de la diaspora à l'égard de l'activité en Arménie, a été changée, ils sont arrivés à la conclusion que la philosophie de la charité doit être changée par la logique du développement, qu’il est nécessaire de mettre en œuvre des projets qui aideront les citoyens à agir », a déclaré le Premier ministre, ajoutant qu'il ne sous-estime pas la charité et s'incline devant tous ces gens qui ont été avec nos compatriotes dans différents moments difficiles.

Selon Nikol Pashinyan, l'ancienne formule pour les activités des personnalités de la diaspora consistait à aider les gens à surmonter les difficultés et la nouvelle formule est la même formule à la suite de laquelle la révolution a eu lieu et a aidé les gens à croire en eux-mêmes.

«C’est la formule de la Révolution qui a eu lieu l’année dernière en République d’Arménie, parce que, en quoi les dernières étapes politiques sont-elles différentes de ce qui s'est passé au printemps dernier, quelle est la formule qui a finalement changé? C'était très clair: dans le passé, les gens croyaient aux dirigeants politiques, leurs espoirs étaient liés à ces dirigeants, ils voyaient ce qu'ils devaient faire dans le domaine des dirigeants politiques et l'année dernière, les gens ont cru en eux-mêmes. Ils ont compris qu'ils constituaient une force décisive en République d'Arménie. De tels centres et la révolution en général disent à nos enfants une chose importante: Vous pouvez changer le monde. La signification idéologique de tels centres et projets est d'aider les jeunes et les adultes à croire qu'ils peuvent changer le monde et qu'ils devraient pouvoir se changer avant cela », a dit Nikol Pashinyan.

Le chef du gouvernement a souligné que le rôle du gouvernement est de créer les conditions et les infrastructures permettant aux gens de travailler sur eux-mêmes. «La révolution c’est quand un homme de 40 ou 50 ans peut venir et apprendre quelque chose dans la même classe avec un enfant. J'ai été député de l'Assemblée nationale et suis allé à l'Université américaine pour étudier l'anglais avec des enfants de neuvième année. C'est la révolution. Si chacun de nous n'apprend rien de nouveau chaque jour, il perd le temps, il creuse la fosse du désespoir pour nous tous, et pour lui-même avant tout. Nous sommes sortis de la fosse du désespoir, mais nous suivons toujours le sentier de l'espoir, nous devons construire l'artère de l'espoir. Nous savons ce que nous devrions faire pour cela: Nous devons transformer l’Arménie de pays agraire en un pays industriel», a noté Nikol Pashinyan, ajoutant, que c'est la voie qui devrait changer nos vies.

Et pour cela, selon le Premier ministre, il est nécessaire de mettre en œuvre des programmes soutenant les secteurs de l'industrie de transformation, de la construction de machines, de la haute technologie, des services, des banques et du tourisme et de créer de tels centres en parallèle․

Le Premier ministre a noté que tout d’abord, il faut préparer les enfants à vivre et à créer dans un pays industriel puissant. Selon Nikol Pashinyan, chacun d'entre eux doit croire en lui-même, croire qu'il peut être un ingénieur, un scientifique.

« Quand nous parlons de la réalité technologique, beaucoup pensent que nous humilions l’importance de l’éducation humanitaire. Non, pour la réalité technologique, il existe également un besoin d'art et de littérature progressives. Lorsque nous parlons de pays industrialisé, nous devons comprendre que ceux qui donnent de l'énergie à cette industrie sont la culture et l'éducation. Nous devons avancer pas à pas sur cette voie. C’est vraiment notre voie», a dit Nikol Pashinyan.

S'agissant de la question démographique en Arménie, le Premier ministre a indiqué qu'ils discutent constamment de cette question et entendent l'opinion de différents experts qui disent ce qu'on doit faire. « Tandis que nous pouvons regarder notre histoire pour voir comment et dans quelles circonstances la population en Arménie a doublé. C'était au moment où l'industrie s'est développée en Arménie, c'était à l'époque soviétique, mais ses auteurs étaient nos pères et nos grands-pères. Durant cette période, nous avions des titans tels que Hrant Matevossian, Martiros Sarian, Minas Avetissian, Yervand Kotchar, Vahram Papazian, Gohar Gasparian et Hratchia Nersissian. Je veux montrer qu’ainsi, oui, la façon de la pensée, la structure de l'économie changent beaucoup dans notre réalité. Le rôle de tels centres est tellement exceptionnel que nous aidons nos enfants à croire en eux-mêmes, nous aidons le citoyen arménien à croire en lui-même, et les autres - les ministres et les députés sont reflets parce que c’est lui qui crée le Premier ministre avec son image et sa ressemblance. C’est un grand honneur pour nous aujourd’hui de refléter les désirs, les rêves, les aspirations, les objectifs, la force et la sagesse de notre peuple», a noté Nikol Pashinyan.

Selon le Premier ministre, l’année dernière, une révolution a eu lieu en Arménie, ce qui est sans précédent dans l’histoire du monde parce que notre peuple est tel. « Des processus invisibles ont eu lieu en Arménie depuis de nombreuses années. La question se posera de savoir pourquoi de tels centres n’ont pas été abattus, parce qu'ils agissaient dans une autre logique: Ce n'était pas intéressant pour l'oligarque d'y penser, mais de savoir ce qu'ils pourraient ôter. Voici à une telle hauteur, une nouvelle réalité a été créée dans la réalité et son auteur est le peuple arménien, les citoyens de la République d'Arménie. Je voudrais rendre hommage à ce centre, à tous ceux qui ont jeté les bases de ces changements», a noté Nikol Pashinyan exprimant son espoir que la Fondation «Enfants d'Arménie» va créer de tels centres dans toutes les régions.

Nikol Pashinyan a noté que c'est la troisième étape de l'activité des personnalités arméniennes de la diaspora en Arménie. Selon le Premier ministre, la première étape a été l'étape de la charité et l'aide, la seconde a été l’étape de la mise en œuvre des programmes de développement, la troisième étape et l'étape la plus décisive - l'industrialisation de l'Arménie. Le Chef du gouvernement s'est dit convaincu qu'à ce stade, la diaspora serait beaucoup plus active.

Ensuite, le Premier ministre a répondu aux questions de l'auditoire. En particulier, évoquant la question de savoir ce qui l’a poussé à lancer une campagne révolutionnaire, il a déclaré: « J'ai officiellement commencé mes activités politiques en 2007 et chaque fois que j'avais un discours politique public, le message principal était le suivant: J'ai proposé une formule aux citoyens de la République d'Arménie, selon laquelle chacun doit admettre que l'avenir de la République d'Arménie dépend d'une personne et que cette personne est lui-même. C'est une responsabilité, et à partir de ce moment, chaque fois que je fais quelque chose, j'ai toujours essayé de comprendre à quel point le pas correspond à ma formule proposée. Ils parlent beaucoup du droit et disent qu'il doit y avoir une loi stricte, mais notre droit interne est également très important. Tout d'abord, il est beaucoup plus important de savoir comment chacun de nous se limite en tant que journaliste, député, prisonnier politique, premier ministre. Comment le fonctionnaire corrompu diffère-t-il d'un fonctionnaire non corrompu? Le fonctionnaire non corrompu a des sanctions intérieures. L'avenir de l'Arménie dépend d'une personne, et cette personne, c'est vous et cette personne, c'est moi», a dit Nikol Pashinyan.

L'objectif du Centre SMART est de développer des ressources locales et de créer des opportunités pour les région avec un investissement de 6 millions de dollars. Le centre est un environnement pour l’éducation informelle. Il offre des possibilités égales aux enfants, aux adolescents et aux adultes de plus de trois ans dans les villages. Les quatre piliers de SMART sont l'innovation et la créativité, la langue et la communication, l'entrepreneuriat et le développement économique local, la citoyenneté active et le développement personnel.