Communiqués de presse

"Nous devons encourager le travail comme moyen de vaincre la pauvreté." Le Premier ministre aborde les perspectives de développement de l'industrie légère

30.08.2018

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a reçu aujourd'hui des représentants de l'industrie légère, en particulier des sociétés opérant dans le secteur des vêtements, des chaussures et des produits en cuir, pour discuter des problèmes et des perspectives du développement de ce domaine.
Saluant les participants à la discussion, le Premier ministre Pashinyan a notamment dit : « L'industrie légère est très importante en termes de structure de notre progrès économique, notamment en ce qui concerne l'industrie textile, ainsi que la production de chaussures et des produits en cuir. A travers cette rencontre et par moyen un dialogue continu, nous voulons savoir - comment imaginez-vous la coopération entre le gouvernement et ce secteur de l’industrie : Que devrions-nous faire pour rendre nos actions plus ciblée ? Parce que je pense que nous devrions pouvoir formuler des objectifs communs et contribuer à la réalisation de ces objectifs. Quelle est la logique que nous voulons faire avancer en Arménie ?
Nous voulons que le travail soit hautement apprécié et glorifié en République d’Arménie. Je pense que pendant très longtemps en République d'Arménie, la pauvreté a été vraiment encouragée et que les possibilités de travail ont été limitées. Maintenant, nous devons placer une autre logique à la base de notre action et nous encouragerons le travail comme moyen de vaincre la pauvreté. Naturellement, à cet égard, nous attachons une grande importance à l’ouverture de nouveaux emplois et au maintien des emplois existants. Nous attachons une grande importance à la création d’un environnement où les personnes ayant des compétences en affaires auront la possibilité de tirer pleinement parti de leur potentiel, sans aucune limitation artificielle, pour assumer leurs responsabilités organisationnelles et commerciales et travailler également dans le domaine juridique.
Plus concrètement, nous entrons maintenant dans une phase très concrètes des modifications du Code sur les impôts. J'attache une grande importance à une communication permanente entre le gouvernement et l'industrie, afin que chacun d'entre vous soit entendu dans le cadre de la discussion du problème, afin que vous puissiez exprimer vos préoccupations, considérant que vous alliez tous travailler dans des conditions égales et sur un terrain égal.
La position et l’approche de notre gouvernement sont les suivantes : peu de temps après mon élection au poste de Premier ministre, j’ai compris la nécessité de transmettre le message suivant aux milieux d’affaires : toute entreprise, tout homme d'affaires, toute société est libre de toute obligation susceptible à une corruption. En d'autres termes, les entités commerciales ne peuvent pas avoir d'obligations ou de responsabilités en matière de corruption, et je me considère comme le garant de cette condition. Alors, quel est notre intérêt dans notre relation pour que vos affaires aillent mieux sur le terrain ? Nous avons besoin de votre travail pour faire le maximum afin de créer autant d'emplois que possible et de payer autant d'impôts que possible au budget de l'État, mais nous devons avoir un environnement qui nous permettra de nous élargir et de nous développer. De manière résumée, notre message à l'environnement économique, au monde des affaires est le suivant : “Devenez plus riche et enrichissez l’État, les gens, tous ceux qui travaillent dans le même domaine à conditions égales”.
Les représentants des entreprises de l'industrie légère ont soulevé des questions liées à la fourniture de privilèges fiscaux, aux conditions de dédouanement à l'importation, à la formation des spécialistes, à la promotion de la production et des exportations locales, à l’augmentation des volumes de production et à la création d’emplois.
Concernant la question des privilèges fiscaux, le Chef du gouvernement a déclaré :
“Nous sommes intéressés à développer l’industrie et à progresser, à payer des impôts, à créer de nouveaux emplois, à augmenter les salaires, et nous ferons tout notre possible pour cela. Mais nous devons également déclarer que nous avons un problème avec les recettes budgétaires globales. Nous ne considérons aucune proposition comme une suggestion à rejeter, mais tout doit être examiné en équilibre. Nous devons trouver le juste équilibre pour qu’il y ait une charge fiscale qui au moins n’empêchera pas le développement normal des entreprises, et deuxièmement, nous aurons la possibilité de maintenir les infrastructures en état de marche pour que les routes puissent être réparées, par exemple.” Le Premier ministre a souligné qu'aucune proposition ne serait rejetée ou acceptée sans discussion préalable․
Au sujet de la formation des spécialistes et de la satisfaction de la demande actuelle du marché du travail, le Chef du gouvernement a souligné l’importance du renforcement des institutions et écoles professionnelles. Le Premier ministre a noté qu’il existe des écoles professionnelles qui ne fonctionnent pas, pour diverses raisons administrative, financière ou techniques, et qu’il a déjà chargé le Ministre de l’éducation de présenter un programme pour leur développement et d’y affecter des ressources financières.
Le Premier ministre Pashinyan a attaché une importance particulière à la promotion de la production locale et à l’augmentation de la consommation de produits locaux, notant qu’il appréciait également les produits locaux de qualité. ”Soutenir les producteurs locaux est l'une de nos priorités, et j'ai l'intention de contribuer à la croissance ses volumes de production locaux. Il est nécessaire de créer une culture de consommation et de promouvoir les produits locaux. En même temps, compte tenu des dimensions modestes du marché intérieur, nous devons développer les activités et les politiques de promotion des exportations”, a déclaré Nikol Pashinyan.
La discussion portait également sur la création d'une association des acteurs de l'industrie légère. Les représentants du secteur ont informé le Premier ministre que le processus avait déjà commencé, et que l'association serait formée sans trop tarder. Le Premier ministre a salué l’idée, notant que la création de l’association créerait une plate-forme de coopération efficace, ce qui faciliterait l'interaction du Gouvernement avec les entreprises du secteur.
Résumant les résultats de la réunion, le Premier ministre Pashinyan a déclaré : ”Nous voulons faire tout notre possible pour promouvoir la production en Arménie ; le textile, l’industrie légère et la production des chaussures font partie de nos priorités. Je voudrais voir un changement qualitatif dans les relations entre le gouvernement et les producteurs afin que le gouvernement ne soit pas considéré comme un racleur fiscal, et les gens d'affaires - les fraudeurs fiscaux. En effet, nous avons besoin d’un partenariat, et les contribuables doivent être convaincus qu’aucune contribution au budget n’est contournée ou volée, et qu’elle est vraiment bien dépensée pour l'infrastructure et le fonctionnement de notre pays, ce qui est également nécessaire pour votre activité. Autrement dit, ce que nous voulons, c’est que chaque contribuable qui paie des impôts soit conscient qu’il investit dans les activités du pays․
Je voudrais souhaiter à vous tous de nouveaux succès sur le chemin transformant l’Arménie en un pays plus prospère et sans pauvreté, avec une économie compétitive”.
 

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