Le Premier ministre Nikol Pashinyan, qui est en visite de travail à New York, le 24 septembre, a assisté au sommet sur le thème "L’appel mondial à l’action sur le problème de la drogue". Les participants à l'événement ont d'abord pris des photos avec le Président américain Donald Trump, après quoi des discussions de travail ont eu lieu.

Ensuite, Nikol Pashinyan était présent à l’ouverture du Sommet de la paix consacré à Nelson Mandela. Le Président américain Donald Trump et les dirigeants et Chefs de gouvernement de nombreux pays participant à la 73e session de l’Assemblée générale des Nations Unies y ont également assisté.

Dans son discours, le Premier ministre a notamment dit:
"C’est un grand honneur pour moi de prendre la parole au Sommet de Nelson Mandela pour la paix, qui commémore le 100e anniversaire de ce grand dirigeant politique. L'image de Mandela symbolise la paix et la dignité humaine, tout en incarnant une lutte et une compassion inébranlables.

Son nom est profondément ancré dans notre mémoire collective en tant que combattant du racisme et de la discrimination, apologiste de la justice et de l’égalité.

Mesdames et Messieurs,
Il y a six mois à peine, le peuple arménien a rejeté la peur, s'est rebellé contre l'injustice et est sorti dans la rue pour exiger le respect des droits fondamentaux, de la liberté et de la dignité. Lorsque des événements fatidiques ont eu lieu dans les rues d'Erevan, on m'a demandé si j’ai l'image d'un leader qui m'a inspiré pour amener les gens à la démocratie et à la justice sociale, et j'ai répondu: oui, il y a un tel leader.

Et ce leader est Nelson Mandela. En tant qu'ancien prisonnier politique, j'ai rappelé et expérimenté mentalement la trajectoire politique et l'histoire de vie de ce célèbre prisonnier politique qui devait changer son pays et, bien sûr, satisfaire les aspirations de millions de personnes. Comme l’a dit un jour Mandela: "Je me suis rendu compte que le courage n’est pas l’absence de peur, mais une victoire sur lui. Un homme courageux n'est pas celui qui n'a pas peur, mais celui qui a surmonté cette peur. " Ces mots ont fortement influencé ma conscience, ont contribué à la formation de ma personnalité politique et de ma vision, m'ont inspiré à commencer mon "procession pour la liberté" dans les villes et autres établissements de mon pays.

Ayant les idéaux de Mandela, notre mouvement est devenu connu dans le monde sous le nom de "Révolution non violente de velours d'amour et de solidarité". Et maintenant, quelques mois à peine après la victoire de notre peuple, je prends la parole à la haute tribune de ce Sommet en tant que Chef du gouvernement arménien pour apprécier l’héritage de ce grand homme dont la bravoure et la volonté servent de modèle à toute l’humanité.

Mesdames et Messieurs,
Je viens d'une région où, malheureusement, les conflits sanglants, les systèmes de gouvernance corrompus et l'inimitié entre les gens occultent souvent la sagesse de l'amour et la nécessité d'une coexistence pacifique. Ils disent que les nations démocratiques ne se font pas la guerre. J'espère qu'un jour le développement démocratique de notre région exclura les actions militaires, les risques de guerre et de haine. L’Arménie poursuit sur cette voie et défend sans réserve la paix, la stabilité et la réconciliation régionales.

Mesdames et messieurs!
Cette année, nous célébrerons le soixante-dixième anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l'homme et de la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide.

C’est une autre raison pour laquelle nous pensons que l’humanité n’est toujours pas protégée contre la discrimination, l’intolérance, la xénophobie, la persécution et d’autres crimes contre l’humanité.

La vie et la lutte de Nelson Mandela nous disent quelles sont les étapes nécessaires et ce qui peut être fait, car il a prêché que "personne ne naît avec la haine contre une autre personne…et si les gens peuvent apprendre à détester, alors il est possible de leur apprendre à aimer ".

Merci. "

Le Premier ministre Nikol Pashinyan et des membres de la délégation arménienne ont également visité le khachkar arménien des XIIe et XIIIe siècles, installé au siège des Nations Unies.