Le Premier ministre par intérim, Nikol Pashinyan, a reçu des représentants des organismes exerçant des activités dans le domaine de la restauration et de l’alimentation.

Au début de la rencontre, Nikol Pashinyan a notamment dit: « Nous sommes réunis aujourd'hui pour discuter de la question qui a retenu l'attention des médias ces derniers mois; la question de la réglementation de la taxe dans le domaine de la restauration et de l’alimentation publique․ Avant d’en parler, je voudrais attirer votre attention sur le point suivant: nous avons proposé à la société, et en particulier au monde des affaires, la formule suivante: enrichissez-vous et enrichissez notre pays. Cette formule est très importante pour nous si aucune partie de notre cercle d’entreprises n’efface la deuxième partie de cette formule et se concentre sur la première partie.

Franchement, je voudrais dire qu’on se demande souvent pourquoi les routes ne sont pas en bon état, les pensions ne sont pas élevées, etc. Et personne ne demande comment y arriver. Ces objectifs peuvent être atteints grâce à la croissance des recettes du budget de l’État, à l’utilisation efficace des sommes entrées et à l’exclusion de la corruption. Nous devons travailler sur ces composants et la question sera de savoir si nous pouvons accepter la présomption selon laquelle les messages positifs adressés au public sont perçus de manière égale par tous.

Notre présomption reste la même depuis le début, mais quand j'entre personnellement dans un magasin pour acheter quelque chose et que l'employé ne veut pas donner un ticket de caisse, je pense que peut-être il s’est embarrassé en voyant le Premier ministre par intérim du pays. Mais quand je lui demande de me donner un ticket de caisse lorsque le processus de connexion de la caisse enregistreuse dure 10 minutes, je comprends que le vendeur du magasin n’a aucune idée de la façon dont cela fonctionne, je comprends que dans de nombreux cas, malheureusement, il existe des couches de notre société qui ont perçu ce message comme avant. Maintenant qu’ils ne paient pas d’impôts dans certains cas, ils considèrent qu’il s’agit d’une bonne occasion de supprimer la deuxième partie de ce que j’ai mentionné. Ils pensent que le gouvernement supprime également l'autre partie et qu’il lutte constamment contre la corruption, donc c'est une bonne occasion d'oublier le ticket de caisse et tout ce dont il s'agit.

Je considère que c'est un phénomène très négatif. Je considère aussi que c'est une corruption. Si vous essayez de nommer la même personne en tant que ministre ou premier ministre, il dévalisera tout le pays en cinq minutes. Un fonctionnaire corrompu ne diffère pas de la personne qui pense quoi faire afin de ne pas payer d'impôts.

Mais il y a une autre question: le système fiscal existant donne-t-il la possibilité que les gens deviennent riches, c'est-à-dire que les affaires se développent. C'est un accent dont la discussion est notre question numéro un. Et je veux dire nettement: il est exclu que nous puissions laisser sans réponse toute question juste dans cette logique. Si nous voyons que le système existant ne permet pas aux gens de travailler plus, d’obtenir plus de revenus et de payer plus d’impôts, nous considérerons que nous avons un problème commun qui doit être résolu. J'espère donc que la discussion de notre séance d'aujourd'hui sera fondé sur cette logique. Je voudrais dire si notre discussion prouve que les préoccupations sont justifiées et que nous avons des problèmes à cet égard, nous y répondrons certainement, sinon, vous répondrez vous-même à ces préoccupations»․

Au cours de la rencontre, un certain nombre de questions liées à l’administration et à la réglementation fiscales ont été discutées. En ce qui concerne ces questions, les représentants du secteur privé ont présenté leurs observations et les problèmes éventuels. Le Comité des recettes de l'État et d'autres autorités compétentes ont apporté des éclaircissements sur ces questions, avec les justifications appropriées. Les deux parties ont souligné l'importance de créer un environnement fiscal favorable.

Nikol Pashinyan a proposé de poursuivre les discussions entre le secteur privé et le gouvernement, en convenant d'un calendrier précis. Le Premier ministre par intérim a souligné que l'objectif des discussions serait de trouver des solutions de réglementation fiscale mutuellement acceptables, fondées sur des calculs et des justifications clairs.