Communiqués de presse
Le Premier ministre a rencontré des représentants de la communauté arménienne de Vienne et a évoqué la rencontre avec Ilham Aliyev
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Le Premier ministre Nikol Pashinyan, qui est en visite de travail en Autriche, a rencontré des représentants de la communauté arménienne locale à l'ambassade d'Arménie à Vienne.
Le Premier ministre a noté qu’au cours de ses visites de travail et officielles, ses rencontres les plus attendues sont les rencontres avec les représentants de la communauté arménienne. «En effet, la signification cruciale et importante des changements survenus en Arménie est l'atmosphère, l’amour qui existe maintenant entre nous. Aujourd'hui, il est très important d'affirmer que la République d'Arménie est un État véritablement démocratique où le pouvoir appartient réellement au peuple. C’est un grand honneur pour moi d’occuper ce poste, non pas parce que je suis Premier ministre de la République d’Arménie, mais uniquement parce que j’ai le sentiment que je suis Premier ministre de la République d’Arménie exclusivement en raison du désir et du choix de son peuple. C'est la chose la plus importante.
Nous avons constamment discuté de la question de la légitimité du gouvernement et je sens aujourd’hui l’importance de cette insistance dans mon travail, dans les relations internationales. Il ne fait aucun doute que les changements, la révolution populaire nous apporteront de vraies victoires économiques et politiques.
La victoire la plus importante a déjà eu lieu. C’est l’établissement du pouvoir du peuple en République d’Arménie. Les indicateurs économiques qui commencent à apparaître aujourd’hui, les estimations des organisations internationales sur notre développement économique montrent que nous réussirons ensemble dans le processus de révolution économique.
Mais le plus important de tout cela est la révolution des yeux et des regards, la révolution qui a lieu dans nos regards. Aujourd’hui, nous nous lisons dans les yeux de la confiance mutuelle, de l’amour mutuel, du respect mutuel et, bien entendu, de la volonté de s’entraider et de prendre la responsabilité de l’avenir de notre Patrie», a dit Nikol Pashinyan.
Le Premier ministre a ensuite évoqué les résultats de la rencontre avec le Président de l'Azerbaïdjan Ilham Aliyev à Vienne aujourd'hui.
«Je comprends que l’intérêt numéro un est la rencontre d’aujourd’hui. Je peux dire, j'apprécie positivement notre rencontre avec le Président Aliyev. Je ne peux pas dire qu'il y ait eu une avancée décisive dans le processus de négociation, une révolution ou un tournant, mais il est important qu'un processus ait démarré, ce qui nous permet de parler de nos agendas, de nos idées, de nos préoccupations et de parler du processus, ce que j’ai eu la chance d’annoncer à Stepanakert et plus tard lors de ma conférence de presse.
J'apprécie positivement la rencontre d'aujourd'hui et j'espère que le Président Aliyev en fera une évaluation positive. Je veux parler d'une nuance. Quand je dis que j'apprécie positivement, cela ne signifie pas la victoire ou la défaite de quelqu'un. En général, jusqu'à présent, il a été accepté de suivre cette logique et de tirer des conclusions pour savoir si la réunion s’est bien passée, qui a gagné, qui a perdu. La particularité importante de cet entretien est que le problème n'est pas de sortir et de déclarer que j'ai gagné, l'autre a été vaincu. Ce fut le cas lors d’entretiens à Douchanbé, à Saint-Pétersbourg et à Davos.
L’entretien a commencé et chaque partie présente ses propres idées: Le conflit a des racines profondes et la constatation la plus importante devrait être que ce n’est pas une situation simple. C'est une question profonde et sérieuse et je trouve important d'être dans l'atmosphère où nous pouvons parler de ce que nous pensons, nous pouvons parler pour comprendre: pouvons-nous constater qu'il n'y a rien de mal à parler? Pouvons-nous parler et la base de cette conversation ne sera pas la présomption de préjudice mutuel? Pouvons-nous faire des efforts pour avoir une situation stable sur la ligne de contact entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan? Pouvons-nous entamer une conversation sur le fait que nous essayons de créer une atmosphère dans les villages frontaliers où les gens peuvent mener une vie normale, s’occuper de l’agriculture sans craindre d'être tués. Nous devons comprendre si nous pouvons penser aux aspects humanitaires dont nous pouvons discuter.
Il y a des citoyens des deux côtés et il est nécessaire de comprendre si nous pouvons essayer d'organiser des rencontres avec les familles afin que ces personnes puissent communiquer avec les membres de leur famille. Ainsi que pouvons-nous charger nos ministres des Affaires étrangères de poursuivre cet entretien pour comprendre l’essence du problème? Mais il est également clair que chacun de nous a ses positions dans lesquelles nous sommes profondément convaincus, mais pouvons-nous essayer de parler de la position d'un autre sur ce qui est logique ou illogique dans sa position? En ce sens, je considère cette rencontre comme positive et, franchement, je ne sais toujours pas quelle est l'évaluation du Président Aliyev, mais j'espère que nos estimations ne seront pas différentes les unes des autres au moins visiblement et sensiblement», a dit Nikol Pashinyan.
Le Premier ministre a également répondu à un certain nombre de questions posées par des représentants de la communauté arménienne de Vienne.