Communiqués de presse
«Il est très important pour nous que l’Arménie devienne le meilleur pays à vivre pour chaque arménien»; Le Premier ministre a rencontré les représentants de la communauté arménienne à Strasbourg
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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré a rencontré des représentants de la communauté arménienne de Strasbourg et des villes voisines le 11 avril dans le cadre de sa visite de travail à Strasbourg. La rencontre a eu lieu au centre de l’Association Parlementaire Européenne.
Remerciant pour l’accueil chaleureux, le Premier ministre Pashinyan a dit: «Chers Compatriotes, je suis très heureux de notre rencontre. C’est un impératif pour moi de rencontrer nos compatriotes lors de mes visites et c’est très important pour nous aujourd’hui et pour l’Arménie, car la nouvelle situation en Arménie et autour de l’Arménie crée pour nous une nouvelle opportunité exclusive de consolider véritablement notre potentiel national, de pouvoir enregistrer une nouvel état d'unité nationale et d'unir nos forces pour la réalisation de nos rêves nationaux.
Je voudrais vous remercier d'avoir répondu à l'invitation de la réunion d'aujourd'hui , je voudrais vous remercier également pour le fait que vous, étant physiquement loin de l'Arménie, néanmoins, pendant ce temps, vous n'avez pas quitté l'Arménie pour un moment. Ceci est très important car si vous êtes en Arménie avec le cœur, cela signifie qu'être physiquement en Arménie n’est qu’une question de temps et de technique. Il est très important pour nous que l’Arménie devienne un centre de rassemblement national des Arméniens et le meilleur endroit à vivre pour chaque citoyen, chaque Arménien.
Nous imaginons ceci comme suit: Faire de la République d'Arménie un pays d'opportunités pour que chacun puisse réaliser ses capacités, son talent, ses compétences, pour que tout le monde puisse travailler, gagner de l'argent et accomplir son travail avec plaisir. Permettez-moi de dire que ce processus a déjà commencé en République d’Arménie car qu'est-ce qui est important pour un citoyen? À mon avis, le sentiment le plus important pour le citoyen est l’estime de soi dans son pays. Et le fait qu'aujourd'hui le citoyen de la République d'Arménie soit l'autorité suprême de la République d'Arménie, je pense que personne ne doute, non seulement les Arméniens, les citoyens de la République d'Arménie et mais aussi la communauté internationale tout entière. Je sais, je vois que la plupart des personnes présentes sont des citoyens de la République d'Arménie et je voudrais vous adresser la phrase que j’utilise traditionnellement toujours dans mes rencontre:
Mon cher peuple,
Fiers citoyens de la République d'Arménie,
Je vous aime tous, je suis fier de vous tous et je m'incline devant vous tous».
Le Premier ministre Nikol Pashinyan a ensuite répondu aux questions des représentants de la communauté arménienne. À la question de savoir si le gouvernement avait un programme pour promouvoir l'immigration de nos compatriotes vivant à l'étranger, le Premier ministre a noté: «Dès le début, cette question a été et reste à notre ordre du jour. Il y avait différentes idées et maintenant il y en a. Par exemple, il y avait une telle question quant aux opportunités que nous avons créées et créons pour les immigrants potentiels. Il y avait par exemple une idée d'accorder des prêts préférentiels, des opportunités, etc., mais une question très simple s'est posée lors de ces discussions. Beaucoup de citoyens arméniens qui sont en Arménie et qui ont besoin des mêmes opportunités peuvent poser une question très logique et dire ce qui suit: nous sommes restés ici et pour utiliser ces programmes, que suggérez-vous, d’aller vivre à l’étranger pendant cinq ans, puis de revenir et en profiter? Et nous avons formulé le but: nous devons simplement créer des chances égales pour tous, car il doit y avoir un état vraiment légal, la loi devrait fonctionner. Les chances, l'accès des personnes à l'activité économique doivent être égaux, et en general, le pays devrait être attrayant pour vivre, attrayant pour les chances ».
Le Chef du gouvernement a présenté sa vision de la solution des problèmes sociaux et a noté que les possibilités de mise en œuvre d’un programme de promotion de l’immigration sont en cours de discussion. «Il est important pour nous d'affirmer que, idéologiquement, la solution des problèmes sociaux et des problèmes en général est impossible sans travail. Au quotidien ou bien chez nous, existe-t-il un tel objectif qui peut être atteint sans travail? Il n'y a pas un tel objectif, et nous pensons donc que nous devons créer des opportunités pour nos citoyens. Lorsque je parle de citoyens, je parle de tous les Arméniens, parce que j'estime que tous les Arméniens sont des citoyens de la République d'Arménie. À propos, il y a une justification légale. si nous ouvrons le préambule de notre Constitution, où rien n'a changé à la suite de tous les changements, c’est le peuple arménien qui est considéré comme l'organe qui adopte la Constitution de la République d'Arménie, comme le fondateur de la République d'Arménie, pas les citoyens de la République d'Arménie, pas les personnes qui ont participé aux élections, mais le peuple arménien. Donc, quand je dis -le citoyen, je parle du peuple arménien en général.
Récemment, lors de la réunion avec les Arméniens de Vienne, une idée est apparue: comme nous avons des projets hypothécaires- des appartements pour jeunes familles, des appartements pour jeunes professionnels- un tel programme devrait également être créé pour les immigrés, ce qui signifie offrir des prêts hypothécaires à certaines conditions à des taux plus abordables. Maintenant, nous - le Gouvernement et la Banque centrale, travaillons ensemble à la mise en œuvre de ce programme».
L'un des participants à la réunion a demandé au Premier ministre de la comparaison de ses idées, en tant que politicien de l'opposition puis en tant que Premier ministre de la République d'Arménie, à qui le Premier ministre a répondu: «À vrai dire, mes idées sur l'état du pays et la situation dans un certain nombre de domaines étaient bien meilleures que ce que je vois actuellement, dans la réalité. Mais en général, il y a beaucoup de discussions sur la manière dont les processus devraient se dérouler, si tout se passe comme prévu en Arménie, comme je l'imaginais. Oui, permettez- moi de vous dire que tout se passe comme je l'imaginais.
Cela fait un an depuis qu'ils disent, aie, la situation économique, la stratégie, l'idéologie. Notre idéologie économique est très claire: nous disons - la même formule, que nous avons mise à la base de notre révolution politique, nous mettons cette même formule à la base de la révolution économique. Quelle est la formule? Encourager les efforts individuels, aider une personne à croire en sa propre force pour qu’elle puisse s’engager dans une activité économique, encourager le talent de notre peuple. Par exemple, nous avons réalisé 11 projets agricoles, dont la plupart étaient sans précédent. Aujourd'hui, que disons-nous aux gens? Nous disons, cher citoyen, si, par exemple, vous créez une étable répondant à ces normes, dans la commune frontalière, nous vous rembourserons 70% du montant que vous dépensez, c’est-à-dire qu’une personne y investit et que nous lui rendons 70% de ce montant. Il y a des gens qui ont la possibilité de faire un tel investissement, mais celui qui n'a pas la possibilité de faire ce qu'il devrait faire? À cette personne, nous proposons des prêts à bas prix sans précédent de 2, 3, 5%, et nous offrons aujourd'hui cette opportunité.
Personne en Arménie aujourd'hui ne peut dire: «Je veux faire des affaires, ils ne me permettent pas de faire des affaires». Je n'exclus pas qu'il y aura de tels cas, mais ils nous sont cachés. Si nous trouvons ceux qui le font, nous savons ce qui va leur arriver».
Parlant de la situation économique et du succès du gouvernement dans l'économie, Nikol Pashinyan a dit: «Dans l'histoire du monde, vous ne trouverez pas de deuxième cas lorsqu'une révolution a eu lieu dans le pays et qu'il n'y a pas eu d'effondrement économique, la récession n'a pas suivi cette révolution. Nous avons maintenant un indice de croissance économique. Le nombre d'emplois en République d'Arménie a augmenté de 51 000 au cours des 10 derniers mois. C'est un total de 10% du marché du travail. Bien sûr, aujourd'hui, nous ne pouvons pas dire avec certitude quelle partie de ces emplois a été créée à partir de rien et quelle partie sort de l'économie souterraine, mais en tout cas, c'est un succès sans précédent. Pendant 25-30 ans, nous avons dit que nous devrions lutter contre l'économie souterraine. À présent, selon les données du premier trimestre, les recettes budgétaires de l'Arménie ont été réalisées à hauteur de 11 milliards de drams de plus. Cette année, les recettes du budget de l’État arménien seront réalisées à hauteur de 40 milliards de drams de plus, au moins. Cela signifie que nous allons construire des routes et augmenter les salaires du personnel militaire de 10% en juillet, et les salaires des enseignants à partir du 1er septembre. Nous avons déjà augmenté le salaire de 15 000 travailleurs de la santé depuis le 1er janvier, nous avons apporté et conformé des allocations et des pensions de 82 000 allocataires et retraités au minimum vital. Avec le changement du système de retraite, nous avons augmenté le salaire de 200 000 personnes à partir du 1er juillet. A présent, nous avions une activité économique de 5,6% en janvier après les difficultés économiques. En février, nous avions un indice d'activité économique de 7%.
Quand ils disent que le gouvernement n'a pas de stratégie économique, la politique économique n'est pas bonne, savez-vous quelle est la raison? Parce que toutes les personnes qui protestent ont une compréhension de la politique économique; selon eux, le gouvernement n'est pas actionnaire de différents business, n'intervient dans des affaires différents business, il se sent mal et est mal à l'aise. Et admettons que les entreprises traditionnelles, qui sont en Arménie aujourd'hui, ne sont pas habituées à suivre cette logique parce que nous leur disons que nous ne voulons rien d'eux, mais seulement qu'ils travaillent et paient des impôts.
Oui, l'élite économique de l'Arménie est sous le choc, elle ne comprend pas, ils disent d’accord, ils ne veulent rien de nous, ils veulent seulement des impôts légales, donc où nous trompent-ils? Ils sont choqués, ne comprennent pas ce qui se passe et ils s'inquiètent de l'absence de politique économique, car ils connaissent la politique économique suivante: vous donnerez tant d'impôts, vous couvrirez tellement, vous partagerez votre partie avec celui-ci, vous vendrez cette partie à celui-ci, cette voiture peut être achetée, cette voiture ne peut pas être achetée. C'est une conversation ridicule. Aujourd'hui, des processus réels économiques ont lieu en Arménie et si les processus économiques ne se poursuivaient pas, alors où devrions-nous percevoir ces taxes et impôts? En même temps, je tiens à souligner que lorsque nous parlons tant de taxes, nous n'avons pas d'alarmes visibles du domaine économique nous n'avons pas d'alarmes visibles venant du domaine économique nous n'avons pas d'alarmes visibles provenant du domaine économique indiquant que l'administration fiscale les terrorise. Personne ne terrorise personne».
Parlant des changements démocratiques en Arménie, le Premier ministre Pashinyan a déclaré: «Depuis que nous sommes devenus membres du Conseil de l’Europe, nous sommes venus ici et avons été représentés comme semi-autoritaires. Ce que nous avons eu était à moitié. Nous sommes aujourd'hui au sein du Conseil de l'Europe en tant qu'Etat pleinement démocratique et personne ne met en doute ce fait, c.-à-d. comment se fait-il que, 20, 25, 30 ans, chaque fois- en avant, en avant, mais on se moquait déjà- après chaque élection, vous dites en avant, si tout se passe de cette façon, nous ne pourrons pas y arriver avant les 50 prochaines années. Alors, comment se fait-il qu'en quelques mois, l'Arménie devienne un pays véritablement démocratique? Comment est-ce arrivé? Quel miracle est-ce arrivé? Je veux dire, qu’en tant que Premier ministre, chaque jour, je suis plus confiant que nous remplissons nos tâches».
Le Premier ministre Nikol Pashinyan a ensuite proposé de poursuivre la réunion dans la cour du centre de «l'Association des parlementaires européens» , où se trouvaient également de nombreux représentants de la communauté arménienne. S'adressant à eux, le Chef du gouvernement arménien a déclaré: «Cette réunion est aussi importante pour moi que le discours et la réunion à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe car il est très important de noter que le changement le plus important en Arménie est le suivant: Aujourd'hui, les autorités arméniennes ont la légitimité de représenter tous les Arméniens, parce que la révolution a eu lieu non seulement par les efforts des personnes présentes en Arménie. Cette révolution aurait été impossible sans la participation de nos compatriotes de la diaspora et je sais qu'il y a des gens ici qui sont venus de Strasbourg, de différentes régions de la France, même d'Allemagne. Je voudrais vous remercier tous pour votre participation active à la révolution et je tiens à dire que la raison du rassemblement national est que la révolution a été la victoire de chacun de vous. Il n'est pas nécessaire du tout que tout le monde était physiquement présent sur la Place. Avec votre soutien moral dans les réseaux sociaux, nous vous avons donné beaucoup de force, et puis en tant que participant à la révolution, l'organisateur, vous nous donnez une grande force avec votre énergie. Et maintenant aussi, votre soutien est important pour nous en tant que gouvernement et pour moi en tant que Premier ministre.
Quand j'ai été élu Premier ministre, je suis arrivé sur la Place de la République et je me suis adressé au peuple et j’ai dit: Mon cher peuple, vous avez gagné aujourd'hui, et la raison de cette victoire n'est pas que j'ai été élu Premier ministre de la République d'Arménie, mais le fait que vous ayez décidé qui sera le Premier ministre de la République d'Arménie. Et aujourd’hui, mon message principal à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe était que désormais, en République d’Arménie, c’est le peuple qui décide qui sera le pouvoir, qui sera l’opposition, et c’est la plus grande réussite que nous ayons accomplie. Avant la révolution, la jeunesse arménienne a scandé depuis des années: nous sommes les propriétaires de notre pays. Aujourd'hui c'est constaté comme réalité parce que le citoyen de la République d’Arménie est le propriétaire de la République d’Arménie et je crois que vous êtes tous ici aujourd'hui en tant que citoyens fiers et dignes.
Et donc,
Vive la liberté!
Vive la République d'Arménie!
Vive nous et nos enfants qui vivent et vivront dans une Arménie libre et heureuse»!
Le Premier ministre a ensuite répondu aux questions de nos compatriotes concernant la politique intérieure et extérieure de l'Arménie, les réformes dans le pays, le développement économique et social, etc.
La délégation dirigée par Nikol Pashinyan est revenue à Erevan le 11 avril au soir.