Le Premier ministre Nikol Pashinyan, accompagné de ses filles, a assisté à un concert consacré à la musique du compositeur, artiste du peuple de la République d'Arménie, Tigran Mansourian, au au théâtre académique national d'opéra et de ballet Alexander Spendiarian. Le concert se déroule dans le cadre du cycle de concerts «Maestro Mansourian-80», consacré au 80e anniversaire de Tigran Mansourian.

L'orchestre symphonique a interprété des œuvres du maître de la musique classique arménienne.

Dans son discours, le Premier ministre Pashinyan a souligné que Tigran Mansourian est l'une des plus grandes figures de notre musique et de notre art contemporains. « Mais nous constatons généralement ce fait car il est plus visible et perceptible et nous ne remarquons parfois pas le chemin qui est en réalité plus important.

Le 27 janvier, lorsque j'ai eu l'occasion de rencontrer le maestro pour le féliciter à l'occasion de son anniversaire, j'ai découvert un nouveau Tigran Mansourian car je me suis rendu compte que la perception que les gens ont habituellement et certainement dans le cas de Tigran Mansourian mérite d'être révisée, parce que je suis sûr que de nombreux musiciens, artistes, spectateurs de Tigran Mansourian disent: voici un homme chanceux, voici un homme qui a réussi, voici une histoire de vie réussie, voici un individu né sous une étoile heureuse.

En fait, il ne s’agit pas d’une offre de fortune à l’homme, mais bien d’une victoire de l’être humain sur son destin, un être humain né au Liban en tant que réfugié et qui est venu en Arménie soviétique dans l'espoir d’une vie normale, qui a vécu dans des conditions extrêmement difficiles, a ensuite pu se lever de ce point à la céleste de la gloire créatrice.

Cette histoire est plus importante pour moi car lorsque le maestro racontait son histoire ce jour-là, je pensais que c'était le cas dans 90% des familles arméniennes. Les gens pensent que ces histoires difficiles, ces difficultés, ces problèmes ne devraient pas être racontés, etc. Je dirais non, au contraire, il faut les raconter pour montrer la victoire de l'homme sur son propre destin, parce que cette histoire est importante pour moi pour montrer qu’il existe un moyen de surmonter son propre désespoir, son propre impuissance, le sentiment d’impasse, et l'homme est suffisamment fort dans son propre destin pour vaincre le destin que lui imposent les autres, pour se vaincre, pour vaincre et surmonter le jugement de la défaite.

C'est pourquoi l'image de Tigran Mansourian est importante pour moi, car je sais que son image doit aider les autres et les encourager à prendre confiance en leurs propres forces. J'ai toujours pensé que le chef-d'œuvre de maestro dans le domaine de la musique de films est «Ktor me Yerkinq», et je me suis rendu compte que mon opinion non professionnelle pourrait également être partagée par des professionnels.

Maestro,

Je voudrais vous remercier pour le sentiment de l'unité que vous avez offert aux générations pendant de nombreuses années et je m'incline devant vous, devant votre vie, devant votre parcours et devant votre image actuelle, devant votre autorité irréfutable, devant votre respect indiscutables, je m'incline devant vous », a noté Nikol Pashinyan.