Communiqués de presse
Dans la situation actuelle, il est très important d'étendre les capacités de surveillance de l'OSCE. Le Premier ministre a eu une conversation téléphonique avec Antonio Guterres
Le Premier ministre Nikol Pashinyan a eu mercredi une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres à l’initiative de ce dernier.
Le Premier ministre Pashinyan a souligné que l’Arménie appréciait hautement l’attention continue du Secrétaire général à la paix et à la sécurité dans le Caucase du Sud. Le Premier ministre a présenté la situation tendue créée à la suite des provocations de l’Azerbaïdjan en direction de la frontière arméno-azerbaïdjanaise, soulignant que ces mesures ont été prises contrairement à l’appel du Secrétaire général en faveur d’un cessez-le-feu mondial.
« Je vous assure que l’Arménie a fait tout son possible pour mettre fin aux hostilités et réduire la tension », a déclaré Nikol Pashinyan.
Evoquant les violations des accords conclus par l’Azerbaïdjan sur la cessation des hostilités, le Premier ministre Nikol Pashinyan a ajouté qu’au cours de cette période, nous assistons à des déclarations et actions contradictoires des dirigeants militaro-politiques de l’Azerbaïdjan.
« Nous comprenons que la situation intérieure en Azerbaïdjan est difficile. Mais nous ne pouvons pas être pris en otage du piège tendu par le président Aliyev. Des années de haine contre les Arméniens et la menace de guerre ont créé une illusion de supériorité militaire qui s’estompe maintenant. Nous ne savons pas si les dirigeants azerbaïdjanais ont la capacité ou le désir de maintenir le cessez-le-feu, pour empêcher une rhétorique provocatrice », a déclaré Nikol Pashinyan.
Le Premier Ministre a réaffirmé l’attachement de l’Arménie à un règlement pacifique, soulignant que dans la situation actuelle, il est très important d’élargir la capacité de surveillance de l’OSCE et de mettre en œuvre les accords existants sur cette question.
« Il est nécessaire que les autorités azerbaïdjanaises rejettent publiquement le recours à la force ou la menace de la force. Les dirigeants azerbaïdjanais doivent accepter qu’il n’y a pas d’alternative aux pourparlers de paix », a-t-il déclaré.
Le Secrétaire général des Nations Unies s’est déclaré préoccupé par la situation tendue dans la région, soulignant la nécessité de prendre des mesures immédiates pour réduire les tensions, notamment par la mise en œuvre d’accords visant à renforcer le cessez-le-feu. Antonio Guterres a réaffirmé son soutien aux coprésidents du Groupe de Minsk de l’OSCE.