Le Premier ministre Nikol Pashinyan a reçu le représentant spécial de l'Union européenne pour le Sud-Caucase et la crise en Géorgie, Toivo Klaar. La chef de la délégation de l'UE en Arménie, l'Ambassadrice Andrea Wiktorin, a également assisté à la réunion.
Le Premier ministre a souligné l'importance du développement continu des relations entre l'Arménie et l'UE et des efforts conjoints dans ce sens. Nikol Pashinyan a souligné que le programme de réformes démocratiques reste l'une des priorités du gouvernement arménien, ajoutant que l'engagement des autorités arméniennes envers le processus de réformes démocratiques est inébranlable. Les parties ont discuté des questions liées à la mise en œuvre du programme d'investissement de 2,6 milliards d'euros en faveur de l'Arménie. Dans ce contexte, la mise en œuvre efficace du paquet d'investissements de 80 millions d'euros pour la région de Syunik a été particulièrement soulignée.
Le Premier ministre a hautement apprécié les efforts du Président du Conseil européen, Charles Michel, pour renforcer la compréhension mutuelle et la stabilité dans la région.
Les parties ont discuté de la situation créée après la guerre de 44 jours dans la région du Caucase du Sud et des mesures prises pour désamorcer la situation à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et assurer la stabilité. Un échange de vues a notamment eu lieu sur les résultats des réunions organisées par la médiation du Président de la Fédération de Russie à Sotchi, le Président du Conseil européen et le Président de la France à Bruxelles, ainsi que sur la vidéoconférence quadripartite tenue le 4 février, et sur la mise en œuvre des accords conclus.
Les parties ont souligné l'importance de garantir l'entrée de la mission de l'UNESCO et des organisations humanitaires internationales dans la zone de conflit du Haut-Karabagh, compte tenu des déclarations menaçantes de l'Azerbaïdjan sur le patrimoine culturel arménien et des mesures prises par Bakou en vue de la destruction d'un certain nombre de monuments arméniens.
La nécessité d'un lancement complet du processus de paix sous la médiation de la coprésidence du groupe de Minsk de l'OSCE en vue d'un règlement durable du conflit du Haut-Karabagh et l'intensification des activités des Coprésidents ont été soulignées.