Le Conseil de politique économique auprès du Premier ministre de la République d'Arménie, présidé par le Premier ministre Nikol Pashinyan, a commencé ses travaux aujourd'hui. La session se tiendra les 6 et 7 août au centre de formation et de recherche de la Banque centrale d'Arménie à Dilijan.

Le Président Vahagn Khachatourian, le ministre de l'économie Vahan Kerobyan, le ministre des finances Tigran Khachatryan, le président du conseil d'administration de la Fondation "Center for Economic Perspectives" Artur Javadyan, le ministre de l'industrie et du complexe agro-industriel de la Commission économique eurasienne Artak Kamalyan, le président de l'organisation non gouvernementale "Armenian Economic Union" Gurgen Aslanyan, le membre du Centre européen de recherche économique Zareh Asatryan, le professeur à l'université Cornell (États-Unis), Ruben Enikolopov, le professeur à la New Economic School de Moscou, Levon Barseghyan, le professeur à l'école d'économie de Barcelone Vladimir Asriyan, des représentants des commissions permanentes de l'Assemblée nationale chargées des affaires financières et budgétaires, ainsi que des affaires économiques, les Vice-ministres de l'économie, des finances et de l'industrie haute technologie, le directeur du centre de recherche de Dilijan de la banque centrale, Armen Nurbekyan, et d'autres responsables assistent à la réunion.

Dans son discours de bienvenue, le Premier ministre Pashinyan a déclaré :

" Monsieur le Président,
Chers collègues,

Je tiens tout d'abord à souhaiter la bienvenue à nos experts, membres du Conseil économique auprès du Premier ministre, et à les remercier d'avoir accepté de travailler dans ce format. Dans cette salle, nous avons discuté sous différentes formes des orientations et des développements économiques possibles en Arménie, et une partie des résultats est déjà devenue réalité.

Je me souviens que lorsque nous discutions ici en 2018 de l'instauration du taux proportionnel de l'impôt sur le revenu, et c'était un débat très sérieux, il y avait beaucoup de doutes, d'opinions pour et contre. Au final, une décision politique a été prise: nous devions aller dans ce sens et introduire un taux d'imposition proportionnel sur le revenu, pour le porter à 20 % en quelques années. À l'époque, nous attendions deux choses de cette décision. Premièrement, nous espérions que les emplois sortiraient de l'ombre, et deuxièmement, nous aurions plus de recettes fiscales avec un taux d'imposition du revenu plus faible. Ces prédictions, en fait, se sont réalisées aujourd'hui: nous avons une croissance continue des emplois rémunérés et enregistrés, et en termes d'impôt sur le revenu, nous percevons plus d'impôts à un taux plus faible, et ce processus est continu. Ce n'est qu'un exemple.

Pourquoi est-ce que je dis cela ? Pour être honnête, je suis très satisfait que nous ayons pris cette décision, parce que le pouvoir politique, ou du moins moi, qui ne suis pas économiste de profession, écoutent les économistes et essaient d'arriver à une conclusion, bien sûr, dans le format du gouvernement, en coopération avec la majorité parlementaire. J'espère qu'après quelque temps, nous nous souviendrons des décisions prises à la suite de cette discussion, dont nous serons satisfaits. Je souhaite à nouveau la bienvenue à tous et je vous remercie de votre participation."

Les questions relatives à la politique économique de l'Arménie, la situation actuelle et les développements prévus sont à l'ordre du jour de la réunion. L'ordre du jour comprend également des discussions sur le plan d'action du gouvernement, des développements macroéconomiques, des politiques monétaires et fiscales, l'augmentation de la compétitivité de l'agriculture, le développement du système alimentaire et d'autres sujets.

Le ministre des Finances Tigran Khachatryan, le ministre de l'Économie Vahan Kerobyan et le chef du centre de formation et de recherche de Dilijan de la Banque centrale Armen Nurbekyan ont présenté des rapports. Dans son rapport, le ministre des Finances a abordé les développements économiques pour la période 2017-2021, les priorités de la politique budgétaire pour assurer une croissance économique élevée à moyen terme, les indicateurs macroéconomiques prévus par le plan d'action du gouvernement, les dépenses courantes et en capital et plusieurs autres questions. Le ministre de l'Économie a présenté un rapport consolidé sur la mise en œuvre du plan économique du gouvernement, l'impact du taux de change sur l'économie et les exportations. Le chef du centre de formation et de recherche de la Banque centrale de Dilijan a abordé dans son rapport la politique monétaire, les évolutions de l'inflation et de la monnaie, les incertitudes et les prévisions dues à la pandémie et à la guerre.

Les participants à la réunion ont exprimé leurs opinions, un échange de vues a eu lieu sur les questions soulevées dans les rapports, les tendances économiques et les perspectives de développement. Les défis économiques posés par la situation internationale ont également été évoqués.

Le Premier ministre a indiqué que l'objectif prioritaire du gouvernement est le développement du capital humain, et à cette fin, des réformes radicales sont mises en œuvre dans le domaine de l'éducation. Dans ce contexte, il a été fait référence aux programmes du gouvernement visant à augmenter la productivité de l'économie et à créer une économie basée sur la connaissance.

Les travaux de la séance du Conseil économique auprès du Premier ministre se poursuivront le 7 août.