Le Premier ministre Nikol Pashinyan a reçu les participants du programme " École d'été " de l'Assemblée nationale.

Le Premier ministre a salué les étudiants, a évoqué les activités du gouvernement, les réformes mises en œuvre dans le domaine de l'éducation, la Déclaration d'indépendance du Haut-Karabagh, le référendum sur l'indépendance et d'autres questions.

"Nous sommes aujourd'hui le 2 septembre, hier c'était le 1er septembre. Deux jours très importants et symboliques pour nous. Vous savez que ce jour-là, en 1991, la Déclaration d'indépendance du Haut-Karabakh a été adoptée par la décision commune des députés de la région autonome du Haut-Karabagh et de la région de Shahumyan, tandis que le 1er septembre est la Journée de la connaissance. Je pense que la relation entre ces deux jours ou le symbolisme de ces deux jours est très important pour notre avenir. Pourquoi ? Parce que, en fait, nous parlons d'une période et de processus, à la suite desquels, au final, l'indépendance a été déclarée dans la République d'Arménie.

Il faut dire que sur le plan de la fondation de notre État, août et septembre sont des mois très importants. La Déclaration d'indépendance a été adoptée le 23 août 1990, et le référendum sur l'indépendance a eu lieu le 21 septembre 1991", a déclaré Nikol Pashinyan.

Le Premier ministre a noté que, tout d'abord, il est très important de connaître, de reconnaître et de comprendre notre histoire. "Nous devons comprendre ce qui s'est passé avant et après le 21 septembre 1991, pourquoi cela s'est produit, et être en mesure de tirer les bonnes conclusions, ce qui n'est pas du tout une tâche facile, car les réponses apportent de nouvelles questions. Ce processus ne s'arrête jamais. Il existe un dicton très célèbre : vous devez tirer des leçons de l'histoire, mais quelles leçons tirer ? Il faut apprendre de tout, de l'histoire, des cours, de la vie, et même des leçons apprises. Mais surtout, quelle leçon devons-nous tirer ? C'est la partie la plus difficile, et peut-être que ceux qui réussissent le mieux sont ceux qui l'apprennent réellement, parce que ce n'est pas un livre d'histoire qui reste sur une étagère quelque part."

Selon le chef du gouvernement, la plus importante conclusion pour lui est la planification des travaux. "Je veux revenir au début des années 90 et tenter de trouver un concept sur la façon dont nous voulons voir l'Arménie en 2000, 2005, 2010, 2015, 2020, 2022. Pour être honnête, nous n'avions pas un tel concept. Maintenant, avons-nous un concept sur la façon dont nous voulons voir l'Arménie en 2050 ? Le 21 septembre 2020, j'ai présenté la stratégie de transformation de l'Arménie, qui, bien sûr, je ne dirai pas que c'est un document parfait, mais au moins c'est l'une des tentatives de planifier comment nous voulons voir l'Arménie en 2050. Et je pense que planifier l'avenir, c'est aussi nous aider à tirer les leçons du passé et à trouver l'énergie pour vivre aujourd'hui."

Dans ce contexte, Nikol Pashinyan a souligné l'importance de formuler des idées sur l'avenir et de réaliser un travail quotidien pour l'avenir. "L'avenir en général dépend de nombreux paramètres, mais de toute façon, je pense qu'il faut mettre l'accent sur les priorités, car il y a tellement de choses à faire qu'on peut toujours s'y emmêler, et on n'a pas assez de temps pour planifier. Il est donc très important de mettre l'accent sur les priorités. Et si vous me demandez ce que je considère comme la priorité pour l'Arménie dans un avenir prévisible, je mentionnerai 3 directions principales. La première est la paix, la deuxième est l'éducation, la troisième est l'armée. Il peut sembler que le premier et le troisième se contredisent, mais en fait, ce n'est pas le cas, car dans le plan d'action du gouvernement, nous avons souligné que l'Arménie a besoin d'une armée forte non pas pour mener des actions agressives, mais pour protéger la souveraineté et l'intégrité territoriale de notre pays. Par conséquent, les priorités pour moi aujourd'hui sont ces trois-là. L'éducation est symboliquement au milieu, et je pense que l'éducation est d'une importance capitale pour la paix et la sécurité militaire. Nous mettons également en œuvre d'énormes réformes dans le domaine de l'éducation."

Le Premier ministre Pashinyan a également répondu aux questions des étudiants, qui portaient notamment sur le système d'administration publique, l'élargissement des communautés, les réformes dans le domaine de l'enseignement supérieur et les activités des médias de masse.