Le Premier ministre Nikol Pashinyan a visité le ministère de l'Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports et a présenté la nouvelle ministre Zhanna Andreasyan au personnel du ministère.

Le Premier ministre a remercié l'ancien ministre Vahram Dumanyan pour le travail accompli et s'est dit confiant que son potentiel sera utilisé pour le développement de notre pays et du secteur de l'éducation. "Monsieur Dumanyan a été nommé ministre pendant une période très difficile et pendant cette période, il a accompli un travail très important. Je pense que pendant son mandat, nous avons pris de nombreuses décisions importantes dans le domaine de l'éducation et adopté une stratégie de développement de l'éducation jusqu'en 2030, qui constitue en fait la feuille de route de notre travail. Bien sûr, il n'apporte pas de réponses à toutes les questions, mais il définit au moins un certain cadre concernant nos vecteurs et ce que nous devons faire", a déclaré Nikol Pashinyan.

Souhaitant le succès à la ministre nouvellement nommée Zhanna Andreasyan, le Premier ministre a déclaré: " Bien sûr, Mme Andreasyan n'est pas une personne nouvelle au ministère, elle a été nommée Vice-ministre de l'Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports il y a plus de deux ans et demi, période pendant laquelle elle a coordonné les travaux dans la sphère de l'enseignement général, où je pense que nous avons enregistré le succès le plus remarquable et le plus éclatant. Je pense que le rôle de Mme Andreasyan dans ces succès n'est pas secondaire. Je pense qu'il est très important que nous soyons en mesure d'assurer la poursuite et la continuité du travail qui a été effectué au cours de cette période. Nous avons besoin d'un nouvel élan, d'un nouveau rythme, et je suis convaincu que Mme Andreasyan apportera cette dynamique. Je suis également certain que M. Dumanian soutiendra Mme Andreasyan et le ministère de toutes les manières possibles, afin que les plans que nous avons définis et élaborés ensemble soient mis en œuvre avec succès. "

L'ancien ministre de l'Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports, Vahram Dumanian, a remercié le Premier ministre Pashinyan pour la confiance et le travail commun et a résumé le travail accompli pendant son mandat. Il a notamment déclaré: "Monsieur le Premier ministre, je me souviens très bien que j'ai été nommé le 23 novembre, à votre suggestion, et j'ai accepté le ministère avec des manifestations. Au cours des 8 premiers jours, avec Mme Andreasyan, nous avons fait un effort et avons parfaitement lissé cette ride.

Ensuite, il y a eu du bruit autour des manuels scolaires: sur l'histoire arménienne, la littérature, l'histoire de l'Église arménienne... Encore une fois, avec Mme Andreasyan, nous avons résolu ce problème. Le système universitaire était en crise, il n'y avait pas de concours, les universités se transformaient en cellules de parti. Aujourd'hui, nous avons résolu conjointement ce problème et réorganisé de manière exclusive tous les conseils d'administration, organisé tous les concours.

Nous avons élaboré une nouvelle procédure d'admission dans les universités et, avec votre soutien, nous avons modifié la loi “Sur le service militaire”. Dans le domaine de la science, nous avons modifié la procédure d'attribution des degrés et des titres académiques. En collaboration avec l'Académie nationale des sciences, nous avons entamé certains processus d'optimisation. Monsieur le Premier ministre, on vous a présenté un nouveau modèle de gestion des musées. Je tiens à mentionner le démantèlement du kiosque situé sur la place de la République: grâce à votre soutien, à notre initiative et en collaboration avec nos partenaires, le Parquet et la Mairie, l'architecture de notre Place a été rapidement restaurée. Et enfin, cette année nous avons 300 médailles dans le domaine sportif, ce qui est un résultat sans précédent: le maximum dans notre histoire était de 222 médailles, et cette année nous en avons 300. Et bien sûr, tout cela a été fait au sein du ministère, selon le principe "un pour tous, et tous pour un", ainsi que le résultat de discussions conjointes avec les acteurs du domaine. Je tiens à souligner que je soutiendrai inconditionnellement Mme Andreasyan, je suis toujours prêt. À mon avis, c'est un choix très compréhensible et très bon, mes collègues le savent aussi - cela a été mentionné à de nombreuses reprises, et je pense que personne ne doute que rien n'a changé, nous sommes tous au service de la République d'Arménie.

La nouvelle ministre de l'Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports, Zhanna Andreasyan, a remercié le Premier ministre pour la confiance et l'ancien ministre Vahram Dumanian pour la collaboration. "Monsieur le Premier ministre, je tiens tout d'abord à vous remercier pour votre confiance. Il s'agit d'une grande responsabilité, car aujourd'hui, plus que jamais, nous réalisons tous à quel point il est important de répondre de manière adéquate à tous les défis et problèmes qui existent dans le système éducatif de notre pays, dans la sphère de la culture, de la science et du sport. Il ne serait pas exagéré de dire que la vision de l'avenir que nous avons en dépend, et c'est aussi ici que nous en poserons les fondements. Le travail en termes conceptuels, comme vous l'avez souligné, Monsieur le Premier ministre, a été largement mis en œuvre, et le programme d'État pour l'éducation jusqu'en 2030, les stratégies en matière de sport et de culture qui ont maintenant été présentées au débat public, la politique scientifique qui a été présentée, le programme gouvernemental qui nous a fixé des objectifs clairs jusqu'en 2026 - indiquent clairement ce que nous devons faire. La tâche de notre travail quotidien devrait être d'atteindre tous ces objectifs, de faire plus, et en même temps d'être suffisamment flexible pour répondre aux nouveaux défis, ainsi que de faire tout le travail qui sera nécessaire pour répondre à tous les défis actuels sur le chemin de nos buts et objectifs à long terme. Je vous assure, au nom de tout notre personnel, que le ministère fera de son mieux pour que ces tâches soient résolues, de manière efficace et tangible, avant tout pour la société et les gens", a déclaré Zhanna Andreasyan.

Parlant des activités et des priorités du ministère, le Premier ministre Pashinyan a déclaré: " Lorsque nous avons créé le ministère avec une telle structure, il y avait naturellement des opinions différentes et il y avait du pessimisme. À la suite de ce travail, j'ai acquis la conviction qu'une telle structure du ministère correspond exactement à la vision et aux objectifs que nous avons devant nous. À la suite de divers compromis, nous avons nommé l'institution "Ministère de l'Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports", mais ma perception est qu'il s'agit du ministère du contenu du pays, et il n'y a aucune exagération à cela. En effet, j'associe à ce Ministère la plus grande mission de conception de l'avenir. On parle beaucoup du fait que différents pays ont un ministère du futur, par exemple, et de nombreux collègues ou même des experts disent que nous devons peut-être créer un ministère du futur aussi. À mon avis, nous avons créé le ministère de l'avenir il y a longtemps, car l'avenir ne peut exister sans investissements et changements fondamentaux dans l'éducation, sans une infrastructure significative et physique. Notre position est que nous ne devons ménager aucune ressource pour cette sphère. Bien sûr, les ressources et les fonds sont limités dans notre pays ; il est clair qu'il y a de nombreuses priorités opérationnelles, mais je suis heureux que nous ayons fait preuve de volonté politique, que nous ayons mis en œuvre de si grands projets et que nous continuerons à le faire dans les domaines de l'éducation, de la science, de la culture et du sport, considérant qu'il s'agit de l'investissement le plus important pour l'avenir. Vous, M. Dumanyan, avez noté ces programmes en général: nous avons considérablement augmenté le financement de la science, nous avons mis en œuvre l'augmentation des salaires, nous avons également introduit le système de programmes de subventions, le processus de certification volontaire des enseignants, qui pour moi est l'un des programmes les plus stratégiques. À ce stade, nous devons travailler, informer tout le monde, présenter tout le monde, les aider, les soutenir, afin qu'ils profitent également de ces programmes, car, après tout, tout cela n'a pas été fait uniquement pour rester sur le papier. Tout cela devrait être mis en œuvre, cela devrait avoir un impact sur le droit à l'éducation de nos enfants, et à l'avenir sur le développement socio-économique du pays et de toutes les sphères.

Je tiens à souligner les travaux de construction de 500 maternelles et de 300 écoles. Par école, nous entendons trois composantes obligatoires et indissociables : l'infrastructure physique, l'infrastructure de contenu et la capacité professionnelle. A ce jour, la planification conceptuelle et stratégique de notre travail dans ces 3 domaines a été entièrement mise en œuvre, il reste à reprendre le travail pour que d'ici 2026 nous puissions mettre en œuvre, je dis 300, mais encore plus", a déclaré le Premier ministre, soulignant également l'importance du programme de construction de complexes éducatifs dans les zones rurales.

Nikol Pashinyan a évoqué le processus de création du Fonds d'État pour le soutien aux talents: "Le fonds étatique de soutien aux talents prend déjà forme, et ma vision est qu'il devrait être constitué de fonds étatiques et non étatiques et géré par des mécanismes non étatiques, mais qu'il devrait en même temps être responsable devant le gouvernement et la société. L'objectif de ce fonds sera de rechercher, trouver et soutenir les talents dans tous les domaines. Cela peut même être dès l'âge préscolaire et nous devons orienter tous les talents vers des réalisations personnelles et des victoires pour l'État, car nous pensons que tous les enfants et les personnes sans exception ont du talent. Telle devrait être notre perception stratégique. Par ailleurs, nous devrions d'abord créer un champ commun pour découvrir le talent de chaque personne et comprendre qui, comment et où soutenir, afin que l'accélération de ce talent puisse avoir lieu.

Je tiens à souligner le programme de création du Campus académique, qui, encore une fois, ne consiste pas du tout à construire des bâtiments pour nous. Il s'agit tout d'abord d'une question de contenu, d'un projet d'intégration de notre science et de notre éducation, d'un plan stratégique visant à rendre nos services éducatifs compétitifs sur la scène internationale. "

Le Premier ministre a également évoqué les problèmes du secteur culturel, en notant qu'il y a là aussi des défis à relever: "Nous devons changer ou moderniser ou rendre plus efficaces nos idées sur la préservation et la gestion des monuments culturels, car il y a deux jours à peine, je me promenais dans la rue Buzandi et j'ai constaté avec une grande tristesse que nous n'arrivons pas à sortir de cet état de stagnation, qui fait que l'état de nos monuments culturels et historiques ne cesse d'empirer. Nous avons toujours l'impression de nous préserver, de ne rien faire. Mais que se passe-t-il réellement ? Nous ne nous rendons pas compte de l'impact de nos retards dans la prise de décision sur les monuments culturels et historiques. Nous disons: nous préférons que ce bâtiment s'effondre, disparaisse, soit détruit pour qu'il n'y ait pas d'histoires, plutôt que de prendre une décision pour qu'on ne nous dise pas soudainement que nous le faisons. Cette approche n'est plus acceptable. Nous devons montrer une nouvelle approche de la gestion des monuments culturels et historiques et des monuments en général. Parfois, il semble que nous laissons cette question ouverte juste pour que tout d'un coup, il n'y ait pas de bruit, pour que personne ne dise : que faites-vous ? Mais ces monuments s'effritent de plus en plus chaque jour, littéralement chaque jour.

La dernière fois que je m'y suis rendu, c'était il y a quelques mois, et même visuellement, vous pouvez constater qu'un processus de destruction est en cours dans le centre d'Erevan, et ce en relation avec nos sites culturels et historiques les plus importants. Nous devons prendre des décisions ici, nous devons prendre nos responsabilités et ne pas éviter les critiques. La situation est confortable : personne n'est critiqué, personne n'est harcelé, et on ne remarque même pas que des tas d'ordures se forment là, on vit simplement en paix. Surmontons cette envie compréhensible de vivre en paix, d'autant plus que, malheureusement, nous n'en disposons pas personnellement, ni notre pays, et que le droit de vivre en paix dans le monde moderne reste à conquérir. Malheureusement, nous n'avons pas encore gagné ce droit, probablement parce que nous avons préféré le calme d'aujourd'hui à l'incertitude de l'avenir. Je pense qu'au contraire, nous devrions être capables de sacrifier la paix d'aujourd'hui, le confort d'aujourd'hui au profit de la certitude de demain", a déclaré le Premier ministre.