Le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré le Président de la République Vahagn Khatchatourian.

Vahagn Khatchatourian a noté dans son discours: "Tout d'abord, je vous remercie pour votre visite. Je suis touché. Nous avons souvent l'occasion de nous entretenir. Il est rare que nous ayons un tel contact officiel, mais je considère qu'il est important tant pour moi personnellement que pour la société, le peuple.

J'ai prêté attention à une circonstance: de quoi devrions-nous discuter pendant la rencontre, de quoi pouvons-nous parler ? Je veux noter un fait important : les réussites économiques du gouvernement sont très remarquables. Vous et le gouvernement avez une grande contribution ici.

J'ai toujours suivi, je ne suis plus membre du Cabinet depuis un certain temps, mais en raison de mes intérêts professionnels, je dois dire qu'il y a très peu de pays qui ont enregistré un tel succès, il y a très peu de pays qui ont été en mesure d'utiliser au maximum leurs opportunités dans des conditions économiques mondiales difficiles. Je peux vous dire, donner une appréciation, que cela n'est pas dû au travail d'une année, mais aux réformes réalisées au cours des quatre dernières années. Je veux que vous preniez cela comme une évaluation professionnelle, car il était intéressant pour moi de savoir comment nous parvenions à enregistrer un tel succès.

Cela est principalement dû au fait que notre entreprise est le plus souvent libérée de tous les entraves, elle opère librement, où elle veut, comme elle veut. Le gouvernement réussit très bien à utiliser son levier, surtout en ce qui concerne les lois économiques, y compris la fiscalité, et pourquoi pas, en gardant le levier administratif autant que possible, en le relâchant.

Et il y a une circonstance importante dont j'ai rêvé, c'est qu'un jour nous aurions un pays où un homme d'affaires devrait avoir envie de travailler avec l'État de manière plus honnête, plus ouverte, et paie des impôts. Maintenant, lorsque nous passerons aux déclarations fiscales électroniques l'année prochaine, je pense que c'est une opportunité et l'expérience montrera probablement qu'il n'est pas nécessaire de penser dès le départ que l'homme d'affaires et le contribuable travaillent dans un esprit criminel. Il en a toujours été ainsi, depuis l'Union soviétique.

Aujourd'hui, je pense que vous avez réussi à changer cette mentalité et l'année prochaine, les affaires répondront de manière positive et nous pourrons enregistrer des succès. À cet égard, je veux profiter de cette occasion pour vous féliciter de vos réussites. Je comprends que ce sont des temps très difficiles pour le gouvernement, en particulier, compte tenu des événements récents, mais je suis sûr que nous ne devons pas être détournés, et surtout ces difficultés artificielles sont destinées à cela, afin que nous ayons la possibilité d'être dérangés et de faire des choses plus importantes, mais je pense que, vous le mentionnez toujours, que tous les travaux sont importants, et nous devons être en mesure de mener à bien tous ces efforts importants."

Pour sa part, le Premier ministre Pashinyan a noté: "Je vous remercie, honorable Monsieur le Président. Merci pour votre hospitalité. Oui, vous avez raison, nous nous entretenons très souvent, nous avons des discussions à la fois lors des réunions du Conseil de sécurité et lors des consultations de travail, mais je pense que les discussions de travail dans ce format sont également très importantes, afin que de temps en temps, nous résumions également les résultats et parlions des choses à faire à l'avenir.

Je tiens à vous remercier pour l'évaluation des indicateurs économiques. Bien sûr, il est important et je suis tout à fait d'accord avec le fait que l'auteur de la croissance économique n'est pas vraiment le gouvernement, mais les personnes qui créent cette croissance, et que le gouvernement ne devrait pas créer d'obstacles pour qu'elles puissent développer l'économie. La deuxième chose est d'aider là où c'est possible, où cela peut aider et avec quoi cela peut aider. Nous sommes également guidés par cette logique. Bien sûr, à cet égard, il est très important de garantir un espace concurrentiel égal et, bien sûr, également la réglementation - réduction des tracasseries bureaucratiques, amélioration de l'environnement d'investissement. Il y a beaucoup à faire dans ce domaine, nous avons parlé de ces questions à de nombreuses reprises. Et nous sommes définitivement engagés dans l'agenda des réformes.

Bien sûr, les questions liées à l'environnement sécuritaire prennent naturellement beaucoup plus de temps. La situation dans le corridor de Latchin est préoccupante et condamnable. Malgré la déclaration trilatérale du 9 novembre, nous avons ce que nous avons. Et avec la déclaration trilatérale du 9 novembre, une telle situation n'aurait pas dû se produire du tout, et j'espère que grâce aux efforts et aux contacts directs de nos partenaires internationaux, ainsi qu'à certaines discussions, nous parviendrons à régler cette situation, en général, pour atteindre la stabilité et la paix à long terme dans toute la région.

Je suis convaincu qu'aujourd'hui, nous discuterons en détail de tous ces points de l'ordre du jour. Bien que, je le répète, nous nous rencontrions régulièrement, et je suis très heureux et reconnaissant pour cela, qu'il y ait une communication totale à la fois entre nous personnellement, et entre le personnel du Président et le personnel du gouvernement. Il est très important d'assurer une bonne atmosphère de travail."