Communiqués de presse
Les recettes fiscales du budget de l'Etat ont augmenté de plus de 2 milliards de dollars en 2022 par rapport à 2017: deuxième séance du Conseil de politique économique auprès du Premier ministre de la République d'Arménie débutée
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Aujourd'hui, sous la présidence du Premier ministre Nikol Pashinyan, la deuxième séance du Conseil de politique économique auprès du Premier ministre de la République d'Arménie s'est tenue au Centre de formation et de recherche de la Banque centrale à Dilijan les 15 et 16 avril.
Le président Vahagn Khatchatourian, le vice-premier ministre Tigran Khachatryan, le président du conseil susmentionné et le président du conseil d'administration de la fondation Center for Economic Perspectives, Arthur Javadyan, le ministre de l'économie Vahan Kerobyan, le ministre des Finances Vahe Hovhannisyan, le président de la banque centrale Martin Galstyan, le président du comité des recettes publiques Rustam Badasyan, le membre du conseil d'administration de l'Industrie et du Complexe Agro-Industriel (Ministre) de la CEE, Artak Kamalyan, le président de l'ONG Union économique arménienne Gurgen Aslanyan, le membre du Centre européen de recherche économique, Zare Asatryan, le professeur à l'Université de Cornell, États-Unis d'Amérique, Levon Barseghyan, le professeur à l’« École des hautes études en sciences économiques » en Russie, Ruben Enikolopov, le professeur à l'école d'économie de Barcelone, Vladimir Asriyan, les représentants des commissions permanentes de l'Assemblée nationale sur les Affaires économiques, les vice-ministres de l'économie et des finances, et autres fonctionnaires ont participé à la séance.
Au début de la réunion, le Premier ministre Pashinyan a prononcé un discours de bienvenue, dans lequel il a déclaré:
"Monsieur le Président de la République d'Arménie,
Distingués membres du Conseil de politique économique,
Chers collègues,
Nous commençons notre deuxième réunion du Conseil de politique économique. La première réunion s'est tenue l'année dernière et je voudrais résumer les résultats que nous avons obtenus depuis lors, ce que nous pouvons exprimer, ce qui est en rapport direct avec notre sujet.
D'après les résultats de 2022, la République d'Arménie a enregistré une croissance économique de 12,6 % et, d'après cet indicateur, la République d'Arménie, comme l'ont révélé la veille les publications des organisations internationales, occupe la quatrième place dans le monde, ce qui est un indicateur très important. Je voudrais annoncer d'autres chiffres importants.
En 2022, par rapport à 2017, les recettes fiscales du budget de l'État ont augmenté de plus de 2 milliards de dollars, soit 66,3 %, par rapport à 2018 - de 1,8 milliard de dollars, soit 53 %, ce qui est également un indicateur très important, y compris sur le plan de nos engagements politiques.
En décembre 2022, nous avons enregistré le nombre historiquement le plus élevé d'emplois enregistrés en République d'Arménie - 704 000 emplois ont été enregistrés ; à la fin de 2022, nous avons 13 % de chômage, ce qui est un chiffre significativement bas pour la dernière décennie, et au troisième trimestre, le chômage a diminué et a atteint 11,6 %.
Il faut dire que les résultats du premier trimestre 2023 sont également réjouissants, nous continuons à être dans une dynamique de croissance économique à deux chiffres. L'indice de l'activité économique pour le premier trimestre dépasse les 10 %, et les recettes budgétaires de l'État ont presque doublé par rapport au premier trimestre 2017 et ont augmenté de 92 % par rapport au premier trimestre 2018, hors remboursement de l'impôt sur le revenu. En incluant le remboursement de cet impôt, les recettes budgétaires du premier trimestre ont en fait augmenté de 97%.
Bien sûr, à côté de ces indicateurs, nous avons des problèmes de caractère purement économique, et je pense que la première priorité du gouvernement est, tout d'abord, de collecter plus efficacement les recettes fiscales et, tout aussi important, de les dépenser de manière efficiente. Malheureusement, nous ne pouvons pas dire que dans le domaine des dépenses en capital, par exemple, nous avons atteint l'efficacité que nous espérions, et dans ce contexte, il est bien sûr très important que nous puissions tirer certaines conclusions de nos discussions. Même si je dois dire qu'il s'agit d'un sujet de discussion presque hebdomadaire, sinon quotidiennes, pour le gouvernement.
Bien sûr, compte tenu des défis auxquels notre pays est confronté, l'économie et le développement économique jouent un rôle essentiel, car lorsque nous parlons d'économie, nous devons essentiellement enregistrer les résultats que nous sommes en mesure de générer. En dépensant le plus efficacement possible, nous devrions être en mesure de relever les défis auxquels notre pays est confronté.
Aujourd'hui, nous avons également à l'ordre du jour des sujets importants liés au développement institutionnel, notamment en ce qui concerne l'assurance maladie et le système de déclaration universelle, dont nous pensons qu'ils auront un effet très important non seulement en termes d'économie, mais aussi en termes de mise en place d'institutions sociales, politiques et étatiques. C'est pourquoi il est important que nous puissions mettre en œuvre les réformes prévues et initiées aussi efficacement que possible. "
La réunion a abordé la politique fiscale, la mise en œuvre du potentiel existant, les activités génératrices de recettes, l'amélioration du ratio impôts/PIB ainsi que les problèmes existants et leurs solutions à court et à long terme. Les sujets relatifs aux changements prévus dans la politique fiscale, aux réformes fiscales et aux sources possibles d'augmentation des recettes fiscales ont été au cœur des discussions.
Les questions liées à l'introduction d'un système de déclaration des revenus des personnes physiques ont ensuite été examinées. Il a été noté que l'introduction d'un système simple et pratique de déclaration des revenus individuels fournira toutes les informations disponibles pour l'auto-déclaration dans le système du CRS d'Arménie. Le calendrier d'introduction du système et les exigences du système ont été présentés.
Les possibilités d'introduction de nouvelles technologies modernes au sein du Comité des recettes de l'État et les travaux réalisés dans ce sens ont été évoqués.
La question suivante à l'ordre du jour était l'introduction d'une assurance maladie complète. Dans ce contexte, les principaux problèmes de santé de la population,ainsi que les possibilités d'accroître l'efficacité des dépenses publiques annuelles en matière de soins de santé, et les problèmes liés aux services fournis aux citoyens et les moyens de les résoudre ont été examinés. Il a été noté que la mise en œuvre du système garantira des services de santé accessibles à la population, développera le capital humain et soutiendra la solution des problèmes démographiques, protégera les groupes vulnérables, stimulera l'emploi et augmentera la productivité, assurera un environnement plus confortable et prévisible pour les investissements. La mise en œuvre du système implique également l'introduction d'un mécanisme intégré d'enregistrement des maladies, la modification des conditions d'autorisation, l'établissement d'un paquet unique de services de base, la multiplication de la prévention, du diagnostic et de la lutte contre les maladies chroniques, la mise en œuvre d'un système de remboursement des médicaments ambulatoires pour les patients chroniques, ainsi que des mesures destinées à améliorer la qualité des soins médicaux.
Les travaux du Conseil économique auprès du Premier ministre se poursuivront le 16 avril.