Le Premier ministre Nikol Pashinyan a reçu, aujourd'hui, au gouvernement les athlètes qui ont remporté les championnats d'Europe et du monde d'haltérophilie, de gymnastique, de lutte et de sambo en avril 2023. La réunion s'est déroulée en présence du chef de cabinet du Premier ministre, Araik Harutyunyan, de la ministre de l'éducation, des sciences, de la culture et des sports, Zhanna Andreasyan, du vice-ministre, Karen Giloyan, des présidents des fédérations d'haltérophilie, de gymnastique, de lutte et de sambo, ainsi que d'entraîneurs.

Dans son discours de bienvenue, le Premier ministre Nikol Pashinyan a déclaré :

"Chère Madame la Ministre,
Cher Monsieur Harutyunyan,
Chers athlètes,

Je suis ravi de vous voir ici. Je voudrais souligner que ces derniers jours, le slogan "11 médailles d'or en 8 jours" est probablement devenu le plus populaire en Arménie, et je tiens à vous remercier tous d'être à l'origine de ce slogan. Bien sûr, il ne s'agit pas seulement de médailles d'or, et je tiens à féliciter tous nos athlètes qui ont remporté des médailles aux championnats d'Europe et du monde le mois dernier. Je tiens à vous remercier pour ces résultats et j'espère qu'il s'agit en quelque sorte d'une réponse à la politique sportive du gouvernement.

Je me souviens d'une réunion qui s'est tenue dans ce bâtiment en 2021, lorsque nous discutions de la préparation de notre équipe nationale pour les Jeux olympiques et que nous avons été surpris de constater qu'il y avait un problème avec les disques d'haltères, par exemple. Il s'agissait des disques d'haltères Eleiko, en l'occurrence pour l'haltérophilie, et je suis heureux de pouvoir dire que nous avons maintenant tellement de disques d'haltères Eleiko dans le pays que, si les commentaires dans la presse ne sont pas exagérés, nous en avons assez pour de nombreuses années à venir. Mais nous espérons qu'au contraire nous en manquerons, car le nombre d'haltérophiles augmentera tellement, en raison des succès de notre équipe nationale, que nous devrons importer de nouveaux disques, des tapis de lutte et de sambo, des appareils et du matériel de gymnastique et, à chaque réunion, nos athlètes et nos entraîneurs diront que ce matériel n'est pas suffisant, qu'il en faut plus, et ainsi de suite. Nous attachons de l'importance à ces succès sportifs également dans la logique où nous croyons que vos succès, chers athlètes et entraîneurs, inspireront nos jeunes à s'occuper de sport et de culture physique, à se fixer des objectifs et à les atteindre.

Je me réjouis de dire que nous sommes également en train de mettre en place une infrastructure sportive assez importante dans ce pays. J'espère que la construction de l'école de sport portant le nom d'Artur Alexanyan sera achevée comme prévu. J'ai eu l'occasion de visiter la région d'Armavir et de voir les travaux de construction de l'école d'haltérophilie portant le nom de Simon Martirosian. On m'a promis que les travaux seraient achevés dans les délais prévus. Et je voudrais vous rappeler la promesse qu'une école de sport portant le nom de chaque champion olympique sera construite dans notre pays. Cette promesse est toujours d'actualité et je veux que nous respections un calendrier si serré que nous disions à chaque fois : nous avons besoin de plus en plus de fonds pour atteindre cet objectif.

Toutefois, dans des cas particuliers, nous prenons également des décisions individuelles en dehors de cette logique et je voudrais vous informer en votre présence d'une autre décision qui, je l'espère, sera perçue positivement parmi vous. Nous avons discuté des récents concours et événements et avons constaté qu'aucune école de ce type n'a été construite dans nos régions peuplées de Yézidis. J'ai décidé, et j'espère que vous soutiendrez cette décision, que dans la plus grande communauté yézidie, dans la communauté d'Alagyaz, nous construirons une école de lutte portant le nom de Roman et Malkhas Amoyan. J'ai déjà donné des instructions pour les travaux du projet. Je dois vous demander à tous d'utiliser ce processus pour construire les infrastructures sportives dans les régions. Bien sûr, c'est une bonne chose que les trois écoles de sport que nous avons nommées soient situées dans les marzes : Shirak, Armavir et maintenant la troisième, à Aragatsotn. D'ailleurs, nous avons également convenu que si Artur Alexanyan, par exemple, devient champion olympique pour la deuxième fois, nous construirons une autre école de sport à son nom, par exemple à Kapan ou à Goris.

Je pense qu'il est très important que ce processus se déroule non seulement à Erevan, mais aussi dans les régions. Je n'exclus pas, bien sûr, que nous fassions tout cela à Erevan également, mais en fin de compte, n'oublions pas nos objectifs. L'un de ces objectifs est, bien sûr, de mettre en évidence les succès et les réussites de nos athlètes ; le deuxième est de créer des infrastructures sportives, et le troisième est de placer le développement du sport dans notre pays sur une base stratégique. Je voudrais dire ceci : lorsque nous avons écrit dans la stratégie de transformation de l'Arménie jusqu'en 2050 que nous avions pour objectif d'avoir 25 médailles d'or olympiques en Arménie d'ici 2050, la première question qui se posait à tout le monde était de savoir comment nous allions faire, comment nous allions gagner ces médailles. Et c'est ce que nous ferons: d'abord au championnat d'Europe, puis au championnat du monde, et enfin aux Jeux olympiques.

Après avoir vu le succès de nos samboïstes, j'ai appris que le sambo ne figurait pas sur notre liste de récompenses nominatives, mais après ce succès, j'ai demandé que le sambo soit également inclus dans cette liste. La façon dont un événement conduit à un autre événement est très importante. Je veux dire, excusez-moi, ce que je vais dire peut sembler dur, mais s'il n'y avait pas eu ces victoires, peut-être que personne ne se serait souvenu que ce sport a également besoin de soutien, et ce pour des raisons objectives et subjectives : ce n'est pas un sport olympique, etc. Cependant, nos garçons, d'une manière positive, nous ont fait dire : nous avons un sujet ici aussi, nous avons fait tant de travail, pourquoi ne pas continuer ? Le sport, son succès, les émotions qu'il procure, entraînent une chaîne positive de décisions et de changements.

À la fin de mon discours, je voudrais remercier une fois de plus, dans ce cas, d'abord les entraîneurs, puis les athlètes. Nous avons connu des événements sportifs très réussis ces dernières années, l'année dernière, cette année : le championnat d'Europe, le championnat du monde de sambo qui arrive bientôt, le championnat d'Europe de boxe des jeunes qui a lieu en ce moment même. Je ne pense pas que les membres de notre équipe de boxe ou d'haltérophilie, par exemple, soient mécontents qu'un tournoi international d'un tel niveau se tienne dans leur pays. J'ai également lu certains commentaires et c'est une vérité bien connue dans le sport que les murs aident à la maison. Beaucoup de nos athlètes deviennent des champions sans l'aide de ces murs, mais maintenant, si les murs aident aussi, ce sera certainement utile. Je tiens également à remercier le cabinet du Premier ministre, le ministère de l'éducation, de la science, de la culture et des sports, ainsi que nos fédérations partenaires. Soyez assurés que notre soutien sera permanent et stratégique. Je le répète : nous ne nous limiterons pas à des accolades et des reconnaissances aléatoires. Notre soutien sera stratégique. Il prendra la forme d'un soutien financier, d'investissements en capital, de la création de nouvelles infrastructures sportives.

En même temps, nous discutons constamment de cette nuance, et je le souligne une fois de plus : ils disent, par exemple, quelle est la différence entre une simple école de lutte et, par exemple, l'école de sport portant le nom d'Artur Aleksanyan. Nous nous plaçons du point de vue de l'enfant, car lorsqu'il va dans une école de sport ordinaire, il va dans une école de sport, et lorsqu'il va dans une école de sport portant le nom d'un champion olympique, il espère que ce sera aussi une opportunité de lui parler, d'obtenir des conseils de sa part, de s'entraîner sous son regard attentif, et cela augmentera certainement la motivation et la popularité de ce sport. En résumé, je souhaite que vous et nous ayons une école de sport qui porte le nom de chacun d'entre vous en République d'Arménie. Le principe est le suivant : pour les champions olympiques bien sûr, et il y aura des cas où nous aurons quelques écarts - des écarts dans le bon sens du terme - et nous prendrons des décisions individuelles. Je pense, par exemple, que nous devrions envisager de prendre des décisions individuelles pour promouvoir le sport féminin, parce qu'il est important et que nous devrions promouvoir certains sports.

Cependant, notre approche est que c'est vous qui décidez quel sport promouvoir, parce que le succès implique la promotion de ce sport en particulier, et nous suivrons cette voie. Bien sûr, comme on dit, on peut parler de sport sans fin, d'autant plus que l'énergie gagnée par votre dernier succès donne une motivation supplémentaire pour en parler. J'aimerais savoir quelles sont les statistiques actuelles, quels sont nos projets pour l'année prochaine et comment se déroule le développement du sport en Arménie.”

Le Premier ministre a donné la parole à la ministre de l'éducation, des sciences, de la culture et des sports, Zhanna Andreasyan, qui a félicité tous les athlètes pour leurs victoires et a évoqué les chiffres actuels du sport, notant que les chiffres sont très parlant."Monsieur le Premier ministre, à ce jour, nous avons 110 médailles : 28 d'or, 25 d'argent, 57 de bronze. Nous ne parlons que des médailles des championnats européens et mondiaux. Permettez-moi de vous rappeler que l'année dernière, nous avons obtenu 307 médailles pour l'ensemble de l'année, ce qui est un record et 30 % de plus que notre meilleur résultat jusqu'à présent, enregistré en 2019. Nous sommes maintenant au début de notre cinquième mois et nous avons encore plusieurs tournois à venir au cours de l'année. Par exemple, la semaine prochaine aura lieu le Championnat du monde de boxe senior. De plus, nous n'avons pas compté les trois médailles remportées aujourd'hui dans les 110 médailles.

Monsieur le Premier ministre, vous avez mentionné les championnats d'Europe de boxe des jeunes, qui se déroulent actuellement à Erevan. Il y a une finale aujourd'hui et nous avons trois athlètes qui ont atteint la finale, et il y a déjà au moins une médaille d'or ou d'argent qui n'a pas été comptée. Je pense que nous avons très bien commencé l'année et que nous aurons de nombreuses opportunités d'augmenter ces chiffres d'ici la fin de l'année.

Je pense qu'il est important de souligner un autre fait: nous constatons que tant les adultes que les jeunes obtiennent de bons résultats dans les sports, ce qui est très important et montre que nous avons de la continuité. Avec l'exemple des lauréats du championnat de gymnastique de la jeunesse, nous voyons vraiment que le bon exemple dont vous avez parlé fonctionne déjà, et nous avons de bons résultats à la fois pour les adultes et les jeunes, une école est en train de se former et, en fait, les meilleures traditions sont déjà renforcées", a déclaré Zhanna Andreasyan.

Le vice-ministre de l'éducation, des sciences, de la culture et des sports, Karen Giloyan, a déclaré à son tour: "Monsieur le Premier ministre, je voudrais me joindre à vos paroles de gratitude et exprimer mon respect à ces athlètes et entraîneurs, parce qu'ils ont été capables de prouver que, oui, nous pouvons avoir 11 champions en 8 jours. Et vous savez ce qui est le plus important ? Oui, l'aide de la maison et des murs. Même l'Union soviétique et la Bulgarie n'ont pas eu 10 lauréats sur 10 dans leurs meilleures années. Tous les membres de notre équipe ont remporté des médailles, et il est très important pour eux de sentir que l'État se soucie d'eux, les soutient et fait tout pour eux. C'est vraiment le résultat d'un bon travail, d'un soutien constant, alors que l'année dernière nous avons apporté un soutien supplémentaire aux fédérations, nous les avons aidées à organiser des camps d'entraînement supplémentaires et à participer à des compétitions supplémentaires. Nous vous remercions pour cette attention et nous vous promettons que ce processus se poursuivra. "

Au nom du comité d'organisation des championnats d'Europe d'haltérophilie de 2023, Karen Giloyan a remis au Premier ministre Nikol Pashinyan un cadeau symbolique : une statue de mouflon arménien, symbole des championnats.

Au cours de la réunion, les deux parties ont échangé sur le soutien de l'État, l'encouragement continu des succès des sportifs représentant la République d'Arménie dans les tournois internationaux, le maintien des bons résultats obtenus, la popularisation des sports, l'augmentation de la participation des femmes dans différents types de sports, la construction d'infrastructures sportives, le processus de certification des entraîneurs, la responsabilité des fédérations et un certain nombre d'autres questions.

Le chef du gouvernement a également évoqué les résultats de l'équipe féminine arménienne en haltérophilie, qu'il a qualifiés de très impressionnants. Nikol Pashinyan a souligné l'importance du lien entre les générations et les traditions sportives, notant que les champions actuels et les nouveaux brillent sur la scène. "C'est très important et cela parle non seulement d'aujourd'hui, mais aussi de demain. Nous voyons la profondeur tactique et stratégique, pour ainsi dire. Nous voyons des gens exceptionnellement talentueux aujourd'hui et nous voyons l'avenir. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que cet avenir soit aussi durable et efficace que possible. Je vous remercie encore une fois et j'attends avec impatience le jour où le gouvernement dans cette salle prendra la décision appropriée de construire une école de sport portant le nom de chacun d'entre vous", a conclu le Premier ministre.