Communiqués de presse

Le Premier ministre Pashinyan a rencontré le Président Khatchatourian

29.05.2023

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré le Président de la République, Vahagn Khatchatourian.

Président Vahagn Khatchatourian - Tout d'abord, Monsieur le Premier ministre, je tiens à vous exprimer une fois de plus mon soutien à vous et au gouvernement concernant la politique que vous mettez en œuvre avec le gouvernement et qui vise à instaurer la paix dans la région. Dans ce contexte, la semaine dernière a été importante pour notre vie politique, à commencer par la réunion de Bruxelles, à l'issue de laquelle vous avez exprimé clairement le point de vue du gouvernement de la République d'Arménie, selon lequel nous reconnaissons l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan et attendons la même chose de la part de l'Azerbaïdjan.

Je pense qu'il s'agit d'une déclaration très importante et qu'elle prouve que nous ne parlons pas seulement de paix, mais que nous sommes déterminés à établir enfin la paix dans la région. Je pense que notre voisin devrait également s'en rendre compte et apprécier les mesures que vous et votre gouvernement prenez. En fait, ce que le gouvernement fait aujourd'hui, c'est-à-dire les mesures prises tant au niveau national que dans le domaine de la politique étrangère, va dans ce sens.

Comme vous le savez, j'étais en déplacement pour affaires et j'ai rencontré divers fonctionnaires et mes collègues au Qatar. L'une des réunions les plus importantes a été celle avec la directrice du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva. J'ai été heureux d'entendre son point de vue, que je souhaite également vous transmettre. Le Fonds accepte l'Arménie comme un partenaire à part entière qui respecte ses accords et ses obligations, un partenaire fiable en termes de stabilité financière et de respect des obligations. Au cours de notre réunion, nous avons également convenu de continuer à travailler de la même manière. Ils sont prêts à faire des investissements supplémentaires, à fournir un soutien financier supplémentaire.

Nous avons enregistré la même chose lors des réunions avec mes collègues, l'émir du Qatar, ils sont prêts et attendent nos propositions. Le Qatar est un pays qui se développe de manière très dynamique, ce pays a connu le succès en un temps étonnamment court. Nous avons tous l'impression qu'il s'agit uniquement d'un pays basé sur les ressources, mais en fait, selon la logique de son développement, le Qatar est un pays doté d'une économie moderne, de haute technologie et basée sur la connaissance, et en sa personne, nous avons un partenaire prêt à coopérer.

Je tiens à vous assurer une fois de plus que je soutiens et soutiendrai au mieux de mes capacités tous les programmes que vous mettez en œuvre et qui visent à instaurer la paix dans la région.

Premier ministre Nikol Pashinyan - Merci, Monsieur le Président, tout d'abord merci pour les mots de soutien, ainsi que pour l'invitation. Oui, nous tenons régulièrement des réunions publiques, mais, bien sûr, nous avons aussi très souvent des entretiens informels : nous discutons, nous nous consultons, nous tentons de comprendre quelles sont les meilleures solutions pour notre pays.

Bien sûr, je suis d'accord avec vous pour dire que ces réunions publiques sont également importantes pour que nos citoyens puissent voir qu'il existe une coopération institutionnelle et une interaction entre les différentes branches du pouvoir. D'autre part, il est très important que ces mécanismes d'interaction gouvernementale fonctionnent efficacement.

À cet égard, je peux témoigner qu'une coopération très constructive a été établie entre le trio président-parlement-gouvernement, ce qui est très important, surtout en cette période. Je considère également qu'il est important que les politiques du gouvernement soient discutées et consultées avec le parlement et le président de la République, mais il ne s'agit bien sûr pas du tout d'une question de responsabilité. Le gouvernement l'assume pleinement et doit l'assumer, mais il est extrêmement essentiel de connaître également l'opinion des institutions les plus importantes de l'État sur ces questions.

Je suis également heureux d'annoncer que, lors de nos réunions, une telle tendance s'est dessinée: chaque fois que nous nous sommes réunis jusqu'à présent, nous avons enregistré d'assez bons indicateurs économiques dans notre pays. Je tiens à exprimer l'espoir que cette tradition ne changera en aucune manière. Dans ce sens, je considère également que notre coopération avec les institutions économiques et financières internationales est importante, car nous sommes très soucieux de la réputation de l'Arménie. C'est vraiment important parce que tout le monde ne fait pas de recherches détaillées sur le pays. Dans de nombreux cas, ils demandent l'avis des institutions internationales ou prennent connaissance de leurs avis publiés. Nous essayons donc de nous montrer comme un partenaire responsable.

Quant à la situation régionale, j'ai bien sûr eu l'occasion de dire aujourd'hui que, surtout après nos dernières réunions, après les accords de Bruxelles, les déclarations faites par l'Azerbaïdjan soulèvent au moins des questions, et je pense que nous devrions tenter de trouver une réponse à une question claire, à savoir si ces déclarations constituent un pas en arrière par rapport aux accords conclus. Je pense également que nous devrions communiquer cette question avec nos partenaires internationaux, car dans tous les cas, la fiabilité des accords est une condition préalable importante, car lorsque des accords sont conclus et qu'ils ne sont pas mis en œuvre, il s'agit bien sûr d'un problème dans tous les types de relations, y compris les relations internationales et interétatiques.

Monsieur le Président, je vais également vous faire part de mes impressions et des informations que j'ai recueillies lors des récentes discussions et négociations. Bien sûr, nous avons déjà discuté d'une partie, mais le processus est maintenant très intensif, et je vous informerai également des projets à venir, de ce qui est prévu dans notre agenda international.

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