Le Premier ministre Nikol Pashinyan a reçu le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État du Saint-Siège.

Le Premier ministre et le Secrétaire d'État ont d'abord eu un entretien privé, puis les négociations se sont poursuivies dans un format élargi.

Dans son discours, Nikol Pashinyan a déclaré: "Votre Éminence, je suis heureux de vous accueillir en République d'Arménie. Nous apprécions hautement votre contribution au développement des relations entre l'Arménie et le Vatican. Nous apprécions également beaucoup votre visite d'aujourd'hui et votre volonté de donner un nouvel élan aux relations entre la République d'Arménie et le Vatican. Le peuple arménien se souvient avec émotion des visites du Pape François et du Pape Jean-Paul II en 2001 et 2016, mais je dois également souligner qu'il s'agit de la première visite du Secrétaire d'État du Vatican en Arménie. C'est un grand honneur pour moi de vous accueillir. C'est le témoignage d'une nouvelle étape dans nos relations. Vous êtes les bienvenus. "

Pour sa part, Pietro Parolin a déclaré: "Merci, Monsieur le Premier ministre, merci de me donner l'occasion de vous rencontrer, de parler et d'échanger des vues avec Vous. Je suis très heureux d'être en Arménie, surtout dans le contexte des relations amicales qui existent déjà. Cette visite contribuera sans aucun doute à les développer davantage. Récemment, un changement très positif s'est produit : le Vatican a un nonce apostolique, un ambassadeur, en Arménie. Nous vous remercions pour cette attitude. "

Lors de la réunion, les interlocuteurs ont discuté de questions liées aux relations bilatérales et aux processus régionaux. Ils ont notamment évoqué l'aggravation de la crise dans le Haut-Karabakh suite au blocage illégal du corridor de Latchine par l'Azerbaïdjan, les questions humanitaires liées à la guerre des 44 jours et les négociations en cours sur le traité de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

Pietro Parolin a exprimé la disponibilité du Saint-Siège à contribuer à l'établissement de la paix et de la stabilité dans la région, ainsi qu'au processus de règlement des problèmes humanitaires.