Communiqués de presse
Le Premier ministre: nous devrions promouvoir sans relâche l'idée d'envoyer une mission d'enquête internationale dans le corridor de Latchine et au Haut-Karabakh
La réunion régulière du cabinet s'est tenue aujourd'hui, sous la présidence du Premier ministre Nikol Pashinyan.
Avant d'aborder les questions à l'ordre du jour, le Premier ministre a évoqué le blocus illégal du corridor de Latchine par l'Azerbaïdjan, la priorité accordée à l'acheminement du fret humanitaire et la nécessité de promouvoir l'idée d'envoyer une mission d'enquête internationale dans le corridor de Latchine et au Haut-Karabakh.
Le Premier ministre a notamment declare:
"Chers participants à la réunion du cabinet,
Cher peuple,
Hier, 10 camions supplémentaires sont venus s'ajouter aux 22 camions chargés de marchandises humanitaires qui attendent l'occasion d'entrer dans le Haut-Karabakh dans la section de Kornidzor de la région de Syunik, près du corridor de Latchine. La délégation conduite par la maire de Paris a accompagné le convoi humanitaire envoyé par plusieurs régions de France à Kornidzor. Cependant, ni ce convoi ni celui stationné dans la même zone depuis le 26 juillet n'ont eu la possibilité d'entrer dans le Haut-Karabakh.
Cela signifie que l'Azerbaïdjan, en présence des troupes de maintien de la paix de la Fédération de Russie, poursuit la politique de génocide par la faim des Arméniens du Haut-Karabakh. L'objectif principal de cette politique est de libérer le territoire du Haut-Karabakh des Arméniens.
Comme je l'ai déjà dit, l'un des scénarios de développement de ce plan monstrueux est le suivant: l'Azerbaïdjan prévoit d'ouvrir unilatéralement le corridor de Latchine dans la période la plus dramatique de la crise humanitaire, en autorisant la sortie des personnes du Haut-Karabakh et en interdisant leur retour.
Cette politique de génocide et d'expatriation des Arméniens se déroule au 21e siècle sous les yeux de la communauté internationale.
Néanmoins, comme je l'ai dit précédemment, je vois l'issue de la situation créée par le dialogue Bakou-Stepanakert dans le cadre du mécanisme international.
Je pense qu'il est nécessaire de souligner que le mécanisme international est d'une nécessité vitale dans cette situation. Sinon, comme nous l'avons vu, Bakou contrecarre par tous les moyens la possibilité d'un dialogue.
Chers collègues,
Cher peuple,
Les efforts visant à attirer l'attention de la communauté internationale sur la crise humanitaire au Haut-Karabakh doivent se poursuivre. Les décisions de la Cour internationale de justice du 22 février et du 6 juillet de cette année devraient être au cœur de cette attention. Par ces décisions, la Cour a a ordonné à l'Azerbaïdjan de prendre toutes les mesures possibles pour garantir la circulation sans entrave des citoyens, des véhicules et des marchandises dans les deux sens à travers le corridor de Latchine. J'attire l'attention sur cette formulation de la Cour: "circulation sans entrave dans les deux sens".
La Cour a souligné que sa décision a une force juridique contraignante pour l'Azerbaïdjan. Le non-respect ouvert de cette décision par l'Azerbaïdjan est une manifestation claire de la politique d'expatriation de ce pays, car la caractéristique de la pratique de ceux qui mettent en œuvre une telle politique est le non-respect des décisions juridiquement contraignantes.
Et nous devons promouvoir sans relâche l'idée d'envoyer une mission d'enquête internationale dans le corridor de Latchine et au Haut-Karabakh, car il s'agit d'une nécessité absolue, surtout à l'heure actuelle.
Bien sûr, la priorité dans tous les aspects et la tâche principale restent la livraison urgente de fret humanitaire au Haut-Karabakh et la garantie de leur accès au Haut-Karabakh, et nous continuerons notre travail quotidien dans ce sens. "