Sous la présidence du Premier ministre Nikol Pashinyan, la discussion des questions inscrites à l'ordre du jour de la cinquième session du Comité d'investissement s'est poursuivie.

Tout d'abord, l'étude de faisabilité technique et économique du projet "Création d'un port sec dans la région de Chirak", approuvée lors de la troisième session, a été présentée. Le projet contribuera à accélérer le mouvement des marchandises, à augmenter la qualité et le volume du transport de marchandises. En conséquence, un port sec multi-modèle sera créé à travers les parcs industriels qui sont une zone économique libre, l'Arménie deviendra un transport de transit et un centre manufacturier axé sur l'exportation.

Le ministre de l'Economie, Vahan Kerobyan, a souligné que la mise en œuvre du projet permettra de créer des milliers d'emplois à Gyumri, ainsi qu'un centre de transport, qui sera relié par voie aérienne, terrestre et ferroviaire aux ports voisins et aux principales voies de transport. Selon Vahan Kerobyan, le projet aura un impact économique important non seulement sur la région de Chirak, mais aussi sur l'ensemble de l'Arménie. Le ministre de l'Économie a également ajouté que le projet est intégré au projet "Carrefour de la paix" et constitue le nœud nord-ouest du "Carrefour de la paix" qui, s'il est mis en œuvre, assurera la connexion de l'Arménie avec d'autres pays de la région.

Selon Vahan Kerobyan, le gouvernement a sa part d'investissement, qui s'élève à 37 millions d'USD, mais d'importants investisseurs étrangers seront également impliqués, qui devraient être les opérateurs du port sec et dont les volumes d'investissement seront nettement plus importants. "Nous devrions également attirer des entreprises industrielles qui créeront leurs capacités dans le parc industriel. La mise en œuvre du projet est prévue sur une période de 5 à 7 ans", a ajouté le ministre de l'économie.

À l'issue de la discussion, il a été décidé d'approuver provisoirement le projet. Le Premier ministre a chargé le ministère de l'économie de créer une feuille de route pour la mise en œuvre du projet, afin de préciser les actions à venir.

Dans le cadre de l'ordre du jour, de nouveaux projets ont été présentés aux membres du comité. Dans le cadre du projet de construction routière de la ville d'Erevan, les projets "Construction de la section routière de l'autoroute Tbilissi-Yeghvard" et "Construction de la nouvelle route Rubinyants-Acharyan" ont été présentés.

Le Maire d'Erevan, Tigran Avinyan, a souligné que la construction du pont reliant l'autoroute Tbilissi à la rue Mikoyan est un projet extrêmement important qui relie l'autoroute M4 à la route de contournement nord-sud. Il a ajouté qu'un autre pont est en cours de construction sur la rivière Hrazdan, ce qui aura un impact significatif du point de vue du délestage des transports motorisés du district administratif d'Arabkir.

En présentant le second projet, le maire a souligné que le trafic dans les rues Acharyan-Myasnikyan sera considérablement réduit et a ajouté que ce projet aura également un impact positif en termes d'embouteillages à Erevan. "Il est certain que ces deux programmes devraient être mis en œuvre avec le soutien du gouvernement. Il s'agit de grands projets qui auront un impact significatif non seulement dans la ville d'Erevan elle-même, pour les citoyens d'Erevan, mais aussi pour les transporteurs de marchandises, qui auront la possibilité de contourner la ville d'Erevan", a déclaré Tigran Avinyan.

Suite à la discussion sur les projets, il a été décidé de réaliser dans un premier temps une étude de faisabilité technique et économique, sur la base des résultats de laquelle il sera possible de mettre en œuvre les projets.

Tigran Avinyan a noté que la construction de la section de route Tbilissi-Mikoyan et du pont prendra environ 4-5 ans, et que la route reliant les rues Rubinyants et Acharyan pourra être mise en œuvre dans un délai un peu plus court.

Le projet "Économie de l'hydrogène" a ensuite été présenté. Le ministre de l'économie a noté que plusieurs pays tentent d'inclure la production d'hydrogène vert dans leur transformation énergétique et a ajouté que l'Arménie envisage l'option de l'énergie solaire pour la production d'hydrogène vert à partir de ressources énergétiques renouvelables.

À l'issue de la discussion sur le projet, il a été décidé de créer un groupe de travail chargé des questions relatives à l'hydrogène, qui comprendra des fonctionnaires, des représentants de sociétés de conseil privées et des scientifiques. L'objectif de ce groupe de travail est de développer la stratégie de l'Arménie en matière d'hydrogène.