Avant la réunion du Conseil intergouvernemental eurasien, le Forum économique eurasien s'est tenu à Erevan, en présence des chefs de gouvernement des États membres de l'UEE, ainsi que du premier vice-président de la République islamique d'Iran, Mohammad Reza Arif, et du premier ministre du pays observateur de l'UEE, l'Ouzbékistan, Abdulla Aripov.

La cérémonie d'accueil des invités de haut rang a d'abord eu lieu, puis la cérémonie de prise de photos et de vidéos conjointes s'est déroulée.

Dans son discours, le Premier ministre Nikol Pashinyan a souhaité la bienvenue aux chefs des gouvernements et aux participants au Forum et a déclaré: « Dans les réalités modernes de la numérisation, je dois d'abord mentionner l'importance de la discussion d'aujourd'hui, qui vise le fonctionnement efficace des quatre libertés, ainsi que le développement de l'environnement numérique et des infrastructures numériques.

Les termes « Économie numérique », « Société numérique » et « Transformation numérique » ont trouvé leur place dans notre vie quotidienne et nous vivons dans une réalité caractérisée par des innovations technologiques. Mais il est très important de faire un retour en arrière et de définir le concept de « Transformation numérique ».

Pour moi, tout d'abord, le terme « Transformation numérique » signifie atteindre l'efficacité et la flexibilité dans les processus opérationnels en passant des données analogiques aux données numériques.

Je voudrais souligner que ce terme implique bien sûr l'activité des gouvernements, mais l'accent devrait être mis sur l'ensemble de la société, car le processus de numérisation des États devrait découler de la commodité des citoyens et des entreprises, et non l'inverse.

Pour construire une société numérique et une économie développée, nous avons d'abord décidé d'ancrer notre architecture numérique sur deux principes importants : la confiance et la sécurité.

Les processus numériques doivent être pratiques, actualisés et utiles pour les citoyens et les entreprises. Si ce n'est pas le cas, il ne s'agit pas de numérisation, mais d'une imitation de la numérisation, ce qui n'a aucun sens.

Le concept de stockage de données fiables occupe une place centrale dans la philosophie de la transformation numérique en Arménie. Ce système repose sur la confiance entre les institutions gouvernementales et, surtout, entre les citoyens, les entreprises et l'État.

Le stockage de données fiables permet aux différents organes gouvernementaux de s'appuyer sur les informations des uns et des autres sans avoir à les partager ou à les copier. Ce système remplacera le partage de documents et permettra d'accéder à des données juridiques importantes tout en respectant les règles de sécurité et les réglementations nationales en matière de collecte, de stockage et de traitement des données.

Les données seront stockées dans des secteurs nationaux et ne seront disponibles en format transfrontalier que sur demande.

Pour les entreprises, ce processus peut améliorer le commerce transfrontalier et le paiement des impôts indirects. Imaginons une situation où toutes les données numériques relatives au passage des marchandises à partir du moment où elles quittent le territoire d'un État deviennent disponibles et traçables pour les autorités autorisées d'un autre État 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, avant même qu'elles n'atteignent leur destination.

Le paiement complet des impôts indirects, la légalité de la circulation des marchandises, les contrôles sanitaires, phytosanitaires et vétérinaires, la garantie de la conformité de la qualité et de la sécurité peuvent être effectués de manière transparente sur la base de données juridiquement significatives disponibles dans les registres du pays expéditeur. Cela permettra de réduire considérablement les dépenses administratives tout en garantissant le respect de toutes les exigences relatives aux produits.

Nous voyons un avenir où la numérisation élargira considérablement la liberté de circulation des personnes et la réalisation du droit au travail des citoyens.

Bien sûr, la mise en œuvre de ces innovations nécessitera des efforts considérables. Cependant, nous ne devrions pas ignorer le processus qui a déjà commencé, car il crée de nouvelles possibilités de développement et d'amélioration de tous les aspects de notre partenariat.

Je vous remercie pour votre attention. »