Le Premier ministre par intérim, Nikol Pashinyan, a invité les représentants des médias à participer à la réception organisée à l'occasion du Nouvel an et de Noël. Nikol Pashinyan a félicité les représentants des médias pour le Nouvel An et Noël, et leur a souhaité santé, bonheur et prospérité.

Dans son discours de félicitations, le Premier ministre par intérim a déclaré:

“Chers collègues,
Je vous salue et je suis heureux de vous voir.

Tout d'abord, permettez-moi de vous remercier pour le travail que vous avez accompli en 2018 car je pense que le rôle des médias dans la révolution populaire de velours en Arménie était trop important. En effet, la presse a pu jouer ce rôle et devenir une source fiable pour les citoyens arméniens, pour nos compatriotes de la diaspora, afin d’informer de ce qui se passe en République d’Arménie. Le rôle des médias dans l’histoire de notre pays a toujours été élevé, mais je pense que c’est maintenant plus important parce que la presse et la liberté d’expression sont l’une des institutions les plus importantes de la démocratie, et le fait que notre pays devrait rester très ferme dans la voie de la démocratie, je pense que c'est clair pour nous tous.

Je tiens à réaffirmer que dans l’histoire de la Troisième République, la presse n’a jamais été aussi libre qu’aujourd’hui. Et je veux clarifier ce que cela signifie. Cela signifie que le gouvernement n'intervient pas et ne cherche pas à intervenir dans le travail des médias. Bien entendu, cela ne signifie pas qu’il n’existe aucune règle dans les médias, et cetera, mais ce sont, en effet, le problème des relations journalistiques et médiatiques.

Mais en général, je tiens à dire ce qui suit: Dans de nombreux cas, dans nos médias, des perceptions d’inertie sont ressenties, ce qui est assez compréhensible, car depuis notre indépendance, nos perceptions sont dans un moule ou une forme et maintenant cela ne peut pas changer très rapidement. À mon avis, il existe une telle présomption ou inertie que le gouvernement est tel qu’il était et restera le même. Certains essaient de le prouver, d'autres, à mon avis, le perçoivent simplement comme une inertie, ce qui, j'en suis sûr, sera corrigé avec le temps.

Bien sûr, ce qui s’est passé en République d’Arménie a été un choc pour la presse aussi, car nous avons tous appris à travailler dans la même logique. Et en fait, beaucoup étaient convaincus que pendant de nombreuses années encore, cette logique et ces conditions continueraient de fonctionner. Changement inattendu survenu en Arménie, je veux dire que c’est aussi un changement inattendu pour de nombreux médias, bien qu’il y ait des gens qui, en mars et avant, disaient dans leurs entretiens que des changements sont possibles, mais néanmoins, ces changements sortent de la logique de travail ordinaire et nous avons besoin d’un certain temps pour nous adapter à cette situation.

Vous pouvez être sûr que le gouvernement de la République d'Arménie fera tout son possible pour protéger et développer la liberté d'expression, la liberté de la presse et, bien entendu, nous nous attendons à ce que nous puissions avoir une coopération véritablement efficace avec les médias.

Permettez-moi encore une fois de vous féliciter pour le travail que vous avez accompli en 2018 et d’espérer que ce travail sera plus efficace en 2019, que les médias deviendront le moyen le plus efficace pour le public de contrôler le gouvernement, le pouvoir, de contrôler ce qui se passe en République d'Arménie et d'obtenir des informations objectives et précises.

Certes, notre plus grand défi, qui est non seulement un défi en Arménie mais également dans le monde entier, est de distinguer la vérité du mensonge dans le condition de la diffusion de fausses nouvelles et je suis convaincu que vous êtes tous dévoués à ce travail et que nous nous engageons à travailler ensemble pour atteindre cet objectif.

Je vous félicite pour le Nouvel An et Noël, je félicite les membres de votre famille, tous les médias, tous les rédacteurs en chef et tous nos collègues travaillant dans les médias. Que l'année à venir soit réussie, heureuse et que la presse soit libre et sans danger, car il est clair qu'il ne devrait y avoir aucune menace pour les activités du journaliste en République d'Arménie et, bien sûr, le gouvernement fera de son mieux pour garantir ces conditions. Ces conditions sont déjà créées et personne ne peut menacer ces conditions. Je vous félicite et vous souhaite plein succès pour l’avenir.”