Le Premier ministre Nikol Pashinyan était présent à la réception organisée à l'occasion de la Journée du diplomate à la Galerie nationale d'Arménie.

Félicitant les diplomates, Nikol Pashinyan a notamment dit:

« Monsieur le président de l'Assemblée nationale,
Chers membres du gouvernement,
Monsieur le ministre des Affaires étrangères,
Chers diplomates,
Hommes d'Etat,
Chers représentants du corps diplomatique accrédité en Arménie,

Je vous félicite à l'occasion de la Journée du diplomate. C'est un jour important pour notre état. Je tiens à souligner que notre système diplomatique fête cette journée dans des conditions complètement différentes et dans une autre situation. Aujourd'hui, heureusement, nos diplomates du monde entier n’ont pas besoin de passer beaucoup de temps à expliquer, dans différents pays, combien de pour cent des élections ont été truquées ou falsifiées, dans la mesure où elles étaient conformes aux normes internationales. C’est un changement important qui exprime l’essence d’une révolution de velours en Arménie.

J'espère que ce changement ne sera pas perçu comme un impératif pour travailler moins, mais au contraire, une motivation pour travailler plus enthousiasmé, parce qu'aujourd'hui la République d'Arménie a quelque chose à présenter au monde et, aujourd’hui, le désir d’écouter la République d’Arménie est grand dans toutes les régions du monde.

Et il est très important de constater le changement le plus important en cours en Arménie, dans tous les systèmes d’administration, y compris parmi les diplomates, est que le gouvernement et les diplomates ne servent pas la personne concrète, mais servent le peuple. En ce sens, nous sommes dans une situation différente en République d’Arménie parce que le pouvoir est formé par l’expression de la volonté du peuple.

Depuis que j'ai été élu Premier ministre, je suis guidé par la présomption que le système diplomatique est l'un des systèmes les plus puissants de notre pays et nous avons tout mis en œuvre pour que le système continue de fonctionner normalement. Dans ces circonstances, je m'attends naturellement à ce que les représentants diplomatiques de l'Arménie, le système diplomatique en général, représentent convenablement les changements survenus en Arménie et je suis convaincu que le système servira convenablement la République d'Arménie et son peuple.

Et tous les diplomates qui ont raté l’occasion de participer à la révolution politique aujourd’hui ont une bonne occasion de participer à la révolution économique, d’être un activiste de la révolution économique, c'est-à-dire devenir ambassadeur de la République d'Arménie et présenter le contenu des changements survenus dans le pays à travers le monde.

À cet égard, j'insiste sur l'importance de la poursuite de nos efforts pour résoudre le problème du Haut-Karabakh, parce que lors de notre précédente rencontre, j’ai également dit que, pendant cette période de contacts internationaux, j’en suis venu à la conclusion que, malheureusement, sur la scène internationale, dans de nombreux cas, la compréhension et la perception de l’essence de la question du Haut-Karabakh ont été perdues. C’est la question la plus importante de notre ordre du jour et il est essentiel de mener un travail suivi afin qu'ils puissent comprendre ce que l'on veut dire sur le problème du Haut-Karabakh en général sur la scène internationale.

Nous devrions poursuivre la politique de reconnaissance internationale du génocide arménien. Nous affirmons clairement que la reconnaissance internationale du génocide arménien est notre contribution majeure à la sécurité mondiale et à la prévention des génocides et nous examinons cette question de ce point de vue.

Exprimant notre gratitude à tous nos diplomates pour leurs services, je tiens particulièrement à souligner les diplomates travaillant dans les régions qui ont des problèmes de sécurité. En particulier, le travail ininterrompu de notre consulat général à Alep mérite notre plus profond respect, en dépit du fait que le bâtiment a été soumis à des attaques à la roquette. Il en va de même pour les activités de notre ambassade à Bagdad, malgré la situation dangereuse dans laquelle se trouve ce pays.

Certes, la réussite de la mise en œuvre de nos objectifs de politique étrangère dépend du travail unanime du personnel de notre ministère des Affaires étrangères, y compris de nos ambassades et consulats à l'étranger.

C'est pourquoi, chers diplomates, je vous félicite à nouveau et souhaite de nouvelles approches créatives, parce que ces temps sont une excellente occasion de créer et de réussir. Je vous souhaite à tous de nouvelles réalisations au profit de la République d'Arménie, de la République d'Artsakh et du peuple arménien.

Monsieur Mnatsakanian, je vous souhaite du succès, comme on dit, pour guider cette équipe difficile et complexe.Je souhaite également exprimer ma reconnaissance à tous les ministres des affaires étrangères de la Troisième République pour les efforts qu’ils ont déployés en vue de la mise en place du système diplomatique arménien.
Encore une fois, bonne fête, chers amis!»