Le Premier ministre Nikol Pashinyan a visité l'Université nationale polytechnique d'Arménie. Le Chef du gouvernement accompagné du ministre de l'Éducation et de la Science, Arayik Haroutiounian, du ministre des Transports, des Technologies de l'information et de la Communication, Hakob Archakian, et du recteur de l'Université, Vostanik Maroukhian, a pris connaissance du processus éducatif et des conditions créés.

Tout d’abord, le processus d’admission des documents des candidats a été présenté au Chef du gouvernement. Le premier ministre a été dans les laboratoires universitaires, où les résultats de la recherche et les mécanismes de programme ont été présentés.

Nikol Pashinyan a visité le centre de recherche en robotique aéronautique, où ses activités éducatives et scientifiques ont été présentées. Le Chef de l'exécutif était au centre de l'enregistrement automatisé et le contrôle de l'électricité, dans les laboratoires de la distribution de différents types de lignes électriques, de l'énergie atomique, de l'efficacité énergétique, des laboratoires d'économie d'énergie et le centre régional de formation à la sûreté nucléaire.

Le Premier ministre a noté:

«Ce que nous avons vu était très intéressant. En fait, il s'agit d'une image modèlisé qu'il est souhaitable d'avoir dans le système éducatif. Nous avons répété à maintes reprises que l’un des problèmes les plus urgents de notre système universitaire est de donner aux étudiants des connaissances pratiques. Dans de nombreux cas, nous avons des diplômés qui possèdent un certain niveau de connaissances théoriques, mais qui manquent de connaissances et de compétences pratiques. Ce n'est pas juste une question d'organisation de la vie d'un individu, mais de l'économie du pays. Par exemple, après avoir obtenu son diplôme universitaire pendant deux ans, il est nécessaire de travailler simultanément avec les études, ce qui pose problème à la fois à l'employeur et à l'employé. Par conséquent, notre système universitaire devrait résoudre ce problème dans toutes les directions, dans le but que non seulement après avoir obtenu son diplôme, mais aussi à un certain stade de ses études, une personne soit prête à travailler en tant que spécialiste et à s'intégrer. Et ce que nous avons vu est très important à cet égard.

Souvent, mes visites de travail et officielles sont accompagnées de visites dans diverses universités. Et la conclusion est que nous devons rapprocher le plus possible les composantes d’éducation et de recherche. Dans le monde moderne, il est en grande partie uni. En d'autres termes, il n'y a pas d'éducation sans recherche, la composante principale de l'éducation est devenue la recherche. En ce sens, il est très réjouissant que cette logique soit basée sur ce que nous avons vu ici.

Ensuite, la coopération avec le secteur privé est également très importante pour la vision de notre gouvernement. Le rapprochement entre le secteur pratique et le business est également important pour le système universitaire qui, comme je l’ai déjà compris, fournit non seulement les connaissances pratiques des étudiants, mais crée également une plate-forme pour la formation du personnel, qui soit rentable pour l’université, parce que les indicateurs d’économie et de productivité élevée sont d’une grande importance.

Je suis heureux que la détermination soit suffisante pour aller de l'avant dans cette direction. Le gouvernement a énoncé ses priorités: nous avons déclaré que nous voyons la République d'Arménie comme un pays technologique. En ce sens, bien entendu, le rôle de l’Université polytechnique nationale est unique et il est clair qu’en termes de mise en œuvre de nombreux projets, nous considérons l’Université polytechnique comme l’un des principaux partenaires.

Et en général, notre compréhension du système universitaire a également subi quelques changements. Nous avons maintenant des processus dans lesquels nous déléguons un certain nombre de fonctions du système d'administration publique au système universitaire, à l'université. Je pense que c'est un très bon chemin en ce sens que nous rapprocherons la recherche de l'éducation. Par ailleurs, certaines institutions deviendront les dépositaires de la mémoire institutionnelle de l’Etat et les changements politiques n’auront aucun impact sur le changement de ces systèmes.

L'une des conclusions importantes dans le domaine de l'agriculture aujourd'hui est que, par exemple, l'Université agraire, en raison d'une question très importante inscrite à l'ordre du jour de l'Arménie depuis 15 ans, propose des solutions concrètes à la gestion des ressources en eau utilisées dans l’industrie poissonnière. Nous devrions établir une telle coopération avec toutes les universités en général et dans les circonstances où il est possible de déléguer des fonctions de l'État à des universités, c'est ce que nous devrions faire. Naturellement, nous parlons des fonctions qui sont directement liées à la recherche, aux travaux scientifiques et qui nécessitent des solutions scientifiques.

Merci pour la visite et, bien sûr, il y a un grand ordre du jour pour l'université. Nous apportons des changements au système de l’administration, ce qui devrait également servir notre vision de faire de l’Arménie un pays technologique. Un nouveau ministère est en cours de formation. À cet égard, la coopération du gouvernement avec le système éducatif est extrêmement importante.

J'espère que nous pourrons mettre en œuvre les réformes dans une atmosphère constructive, dont l’objectif devrait être de faire de l’Arménie un pays technologique. Et surtout, il est nécessaire de constater la volonté de chacun d’entre nous afin de soustraire les systèmes éducatifs et universitaires des processus politiques en général. L’attitude et les activités des établissements d’enseignement supérieur ne doivent pas être liées à la conjoncture politique ni aux nuances politiques. Les universités ne devraient pas être des foyers ou des structures politiques, mais jouer un rôle scientifique et éducatif. Et nous sommes résolus à faire de cette nécessité une réalité.»