Discours et messages
L'intervention du Premier ministre à l’occasion du 25e anniversaire de l'établissement du cessez-le-feu dans le conflit du Karabagh
Aujourd'hui c’est le 25e anniversaire du cessez-le-feu dans le conflit du Haut-Karabagh.
Cet important document sur le règlement du conflit a été signé par le ministre de la Défense de l'Azerbaïdjan, Mammadrafi Mammadov, le 9 mai 1994, par le ministre de la Défense de la République d’Arménie, Serge Sarkissian, le 10 mai, par le commandant de l'armée de la Défense du Haut-Karabagh, Samvel Babayan, le 11 mai.
L'accord de cessez-le-feu écrit est entré en vigueur le 12 mai 1994 à minuit et au cours de ces années, les parties arméniennes ont toujours restées fidèle à la mise en œuvre de cet important accord et continueront de le faire.
Un quart de siècle s'est écoulé depuis et, malheureusement, le cessez-le-feu ne s'est pas transformé en paix.
Soulignant l’importance de préparer les peuples de la région à un règlement pacifique du conflit, je voudrais noter encore une fois que le scénario de règlement du conflit devrait être acceptable pour les trois parties - les peuples d'Arménie, d'Artsakh et d'Azerbaïdjan.
Des négociations objectives et des résultats ne sont possibles que lorsque l’Artsakh sera impliqué dans le processus, qui déterminera définitivement son statut et garantira la sécurité des personnes qui y vivent.
Nous sommes convaincus qu'un accord trilatéral constitue cette base réelle sur laquelle une paix et une coopération durable peuvent être construites.
Je voudrais souligner qu'en tant que Premier ministre de la République d'Arménie, je suis prêt à garantir que l'Arménie continuera à être fidèle à la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu et fera des efforts pour résoudre le conflit et instaurer la paix dans la région, en restant le garant de la sécurité du Haut-Karabagh.
Le maintien du cessez-le-feu et le dialogue continu sont les moyens les plus importants de résoudre le problème. Il est nécessaire de s'abstenir de toute démarche visant à créer de la haine, de l'intolérance et des tensions.
Il n'y a pas de nation au monde qui ne veuille pas la paix. Et nous ne pensons pas qu’il existe un parent qui ne veut pas la paix pour son fils qui est à la frontière.
Je suis persuadé que les peuples arménien et azerbaïdjanais méritent la paix et le progrès, donc je fais appel à tous pour agir au nom de ces objectifs.