Le Premier ministre Nikol Pashinyan, accompagné des ministres de l'Industrie des Hautes technologies et de l'Economie, Hakob Archakian et Tigran Khatchaturian, a rendu visite à l’entreprise militaro-industrielle N de Kotaik. Les articles militaires, les processus d'organisation de la production et les perspectives de développement de l’entreprise ont été présentés au Premier ministre au cours de la visite.

Ensuite, le Premier ministre a rencontré des dirigeants et des représentants d’entreprises militaro-industrielles.

Saluant les personnes présentes, Nikol Pashinyan a noté que ces réunions devraient être plus fréquentes et a ajouté: « Je pense qu' un événement très important pour l'économie et le statut économique international de l’Arménie a eu lieu hier: la société Moody’s a relevé la note souveraine de l'Arménie, et il y a un point dans la justification qui s’harmonise avec notre réunion d'aujourd'hui. La justification la plus importante est peut-être que le gouvernement arménien a adopté une stratégie et une politique visant à développer les secteurs de l'économie fondés sur la connaissance, et c'est effectivement le cas.

J'ai dit plusieurs fois que notre vision de l'économie arménienne est la suivante: L'Arménie devrait être un pays industriel. Dans l’industrie et dans l'économie en général, nous accordons un rôle prioritaire au Complexe militaro-industriel, à condition que celui-ci soit de plus en plus technologique, c’est-à-dire qu’il soit conforme à toutes les normes technologiques modernes ou au moins qu’il va dans cette direction. Au sence à long terme, nous devons également être en mesure de montrer des initiatives technologiques et de produire des innovations technologiques. Bien sur, le Complexe militaro-industriel a plusieurs significations clés pour le gouvernement, qui sont toutes de nature stratégique.

La première est que notre pays devrait avoir un Complexe militaro-industriel fort; cela vient de l'environnement de sécurité dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui. Les besoins de sécurité de notre pays l’évoquent bien évidemment.

Le second est le développement de l’économie arménienne, la création de nouveaux emplois en Arménie et la vision de faire de l’Arménie le pays avec une main-d’œuvre hautement qualifiée. Et le Complexe militaro-industriel est un domaine où même un ouvrier doit avoir la qualification, c'est-à-dire des ouvriers hautement qualifiés, des artisans, etc.

Et, bien sûr, la stratégie d'exportation est également très importante pour nous, et notre stratégie devrait consister à ce que le Complexe militaro-industriel arménien soit capable de fonctionner sur les marchés étrangers. Et pour résoudre ces problèmes complexes, nous avons mis en place un nouveau ministère des hautes technologies: Bien sûr, tout d’abord, nous avions en vue le Complexe militaro-industriel. Mais nous comprenons tous que nous devons pouvoir assurer les commandes publiques afin que ce complexe puisse vivre, se tenir debout, développer et fournir des produits compétitifs. C’est notre objectif le plus important en tant que stade initial de développement du Complexe militaro-industriel.

Bien sûr, malheureusement, tout ne s'est pas bien déroulé dans ce domaine. Je parle du champ d'ordre d'état, et, lorsque nous formulons une intention politique, nous devons comprendre la question de manière approfondie et complète. En disant que nous devons assurer un ordre d'Etat pour le Complexe militaro-industriel, nous voulons dire que son objectif ne devrait pas être uniquement de garder le complexe, mais aussi de l'aider à devenir compétitif sur les marchés étrangers.

Bien sûr, cela ne se produira pas dans un jour, mais j'estime qu'il est très important de souligner que notre intention n'est pas de faire en sorte que le complexe militaire survive dans cette logique étroite de l'ordre d'Etat, mais que l'ordre d'Etat devrait aider le complexe militaro-industriel à se développer et à être compétitif sur les marchés étrangers ainsi que sur le marché intérieur.

Je voudrais également souligner la compétitivité du marché intérieur, car, par exemple, s’il s'avère que nous pouvons acheter, importer, le même produit beaucoup moins cher, nous sommes confrontés à un choix très difficile, en particulier du point de vue de la logique de gestion de la sécurité opérationnelle, parce que la sécurité ne concerne pas seulement les problèmes à long terme mais aussi les problèmes à court terme qui doivent être résolus aujourd'hui, maintenant, dans les prochains mois. Mais bien sûr, nous devons également prendre en compte d’autres facteurs- quoi et d’où nous pourrons importer dans certaines situations de crise; et comment nous pouvons perdre cette possibilités, comment nous pouvons nous assurer et répondre à nos besoins de sécurité dans cette situation.

Au bout du compte, la constatation politique est que nous avons besoin d'une économie industrielle fondée sur la connaissance. Le Complexe militaro-industriel devrait être le moteur d’une économie industrielle fondée sur le connaissance. Nous devons soutenir le Complexe militaro-industriel par tous les moyens possibles pour le rendre concurrentiel sur les marchés nationaux et étrangers, et par conséquent, le dialogue entre le gouvernement et le Complexe militaro-industriel devrait viser précisément à déterminer comment nous devons développer le Complexe militaro-industriel, comment nous devons faire que le Complexe militaro-industriel ne sera pas basé sur la respiration artificielle ou la nutrition artificielle, afin que nous puissions augmenter la compétitivité et comment nous pouvons fournir le plus large spectre possible d’articles militaro-industriels à notre pays. Et à cet égard, créer des emplois de haute qualité, sécuriser l’approvisionnement national en besoins de sécurité et, en fin de compte, assurer le développement économique et générer des revenus pour le budget de l’État.

Ceci devrait être notre ordre du jour, bien sûr, notre conversation sur ce sujet ne vient pas de commencer et ne se terminera pas aujourd’hui, c’est un processus de communication continu, un processus suivi et le ministère, bien sûr, je suis convaincu qu’il a un but et se rend compte que ce sera sa tâche principale. »

Un échange de vues a ensuite eu lieu sur les perspectives de développement du secteur militaro-industriel, au cours duquel des représentants du secteur privé ont présenté diverses propositions. Ils ont notamment abordé l’organisation des produits militaires, les possibilités de promotion du secteur par l’introduction des dernières technologies, l’amélioration de l’efficacité des activités des entreprises industrielles militaires, la formation des cadres et les questions législatives.

Résumant la discussion, le Premier ministre a souligné que le gouvernement avait fixé des problèmes ambitieux dans ce domaine. Nikol Pashinyan a jugé nécessaire d'élaborer une feuille de route pour le développement du Complexe militaro-industriel en coopération avec le secteur public et privé.