Cher peuple,
Chers compatriotes,

Le 24 avril, nous commémorons la mémoire des 1,5 million de victimes du Génocide arménien perpétré par l'Empire ottoman au début du XXe siècle, et aujourd'hui, des dizaines de milliers de citoyens participeront à une marche vers le mémorial de Tsitsernakaberd.

La marche du 24 avril est peut-être le phénomène le plus impressionnant qui ait défini et prédéterminé notre réalité, et c'est un jour exceptionnel pour réfléchir à notre histoire, à notre passé et à notre avenir. À quoi pensent les jeunes parents ou grands-parents ayant une grande expérience de la vie lorsqu'ils marchent vers le mémorial de Tsitsernakaberd, souvent en tenant les mains de leurs petits enfants ?

Ils pensent probablement à deux questions. Pourquoi le grand génocide a-t-il eu lieu et que faut-il faire pour éviter qu'il ne se reproduise? Des centaines et des milliers d'études ont été consacrées aux causes du Génocide arménien et de nombreuses causes et motivations ont été identifiées. Quant à la manière d'éviter la répétition d'un tel crime, elle dépend en grande partie de notre compréhension des concepts d'"État" et de "région".

Un État, seul un État développé et souverain est capable d'assurer l'existence et la sécurité de notre peuple, et dans la construction d'un État, chacun a sa part de travail à travers l'éducation, le travail, la responsabilité civique et l'ordre public.

Notre choix stratégique pour la région est le suivant: avons-nous la détermination et la capacité de régler et de développer nos relations régionales malgré, ou notamment, lorsque les menaces qui existent autour de nous en matière de sécurité sont exacerbées pour des raisons régionales ou extrarégionales ?

Conscient de toutes les difficultés et de tous les défis, notre gouvernement a décidé de s'engager dans la voie de la recherche d'une réponse positive à cette question, car seule cette voie peut garantir la sécurité et la prospérité.

Cher peuple,
Chers compatriotes,

Aujourd'hui, nous nous inclinons devant la mémoire des 1,5 million de victimes du Génocide arménien et nous réfléchissons au passé, au présent et à l'avenir. Et c'est le moment le plus opportun pour réfléchir au passé, au présent et à l'avenir.