Discours et messages
Il est nécessaire d'envoyer une mission internationale d'enquête au Haut-Karabagh et au corridor de Latchine: Discours du Premier ministre au Sommet du Conseil de l'Europe
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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a prononcé un discours lors du 4ème sommet du Conseil de l'Europe à Reykjavik, capitale de l'Islande. Le Premier ministre a notamment déclaré:
"Mesdames et Messieurs,
Sur la base de notre propre expérience, nous pouvons dire que la guerre est la plus grande menace pour la démocratie. Pendant longtemps, le conflit du Haut-Karabagh a longtemps été une excuse pour le manque de démocratie en Arménie.
En 2018, notre révolution de velours a apporté de grands progrès démocratiques à l’Arménie, mais en septembre 2020, l’attaque de l’Azerbaïdjan contre le Haut-Karabakh a commencé et l’Arménie a été entraînée dans la guerre. Beaucoup pensent, encore aujourd’hui, que la cause de la guerre était les aspirations démocratiques de l’Arménie, dans une région où la démocratie peut être perçue avec suspicion.
Le 9 novembre 2020, j’ai signé une déclaration de cessez-le-feu tripartite, qui a conduit à une attaque contre les institutions de l’État, le Gouvernement et l’Assemblée nationale, car la guerre déclenchée, selon tous, visait aussi à changer le gouvernement en Arménie.
Mais nous avons réussi à préserver la démocratie du pays. Plus tard, nous avons décidé d’aller aux élections anticipées pour retrouver l’unité publique. Et deux jours après l’entrée en vigueur de ma démission et de celle de l’Assemblée nationale afin de tenir des élections extraordinaires, le 12 mai 2021, l’Azerbaïdjan a envahi le territoire de l’Arménie. Si nous avions dévié de la démocratie dans cet épisode, nous aurions perdu le statut d’État, mais nous avons suivi une voie démocratique et organisé des élections libres et démocratiques internationalement reconnues, et formé un programme de paix.
Mais notre programme de paix était également attaqué. En novembre 2021 et en septembre 2022, l'Azerbaïdjan a de nouveau envahi le territoire de l'Arménie.
Le 6 octobre 2022, avec le soutien du président français Macron et du président du Conseil de l'UE Michel, nous sommes parvenus à un accord avec le président de l'Azerbaïdjan pour normaliser les relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur la base de la déclaration d’Alma Ata de 1991, selon laquelle les frontières administratives de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan anciennement soviétiques deviendraient nos frontières d’État.
Il y a trois jours, avec la médiation du président du Conseil européen, nous avons fait un pas de plus, soulignant que l’Arménie reconnaît le territoire de 86 600 km2 de l’Azerbaïdjan, l’Azerbaïdjan reconnaît le territoire de 29 800 km2 de l’Arménie.
Mais en raison du blocus illégal du corridor de Latchine, les Arméniens du Haut-Karabakh sont assiégés depuis 5 mois et vivent dans une crise humanitaire. L'envoi d'une mission internationale d'enquête dans le corridor de Latchine et au Haut-Karabakh est, aujourd'hui, une nécessité. Et pour assurer la sécurité et les droits des Arméniens du Haut-Karabakh, le lancement des négociations Bakou-Stepanakert sous les auspices internationaux est vital. En soutenant la résolution de ces problèmes, le CE soutiendra l’établissement de la démocratie et de la stabilité dans le Sud-Caucase."