Une séance régulière du cabinet s'est tenue aujourd'hui, présidée par le Premier ministre Nikol Pashinyan.

Avant d'aborder les questions à l'ordre du jour, le Premier ministre a évoqué la situation humanitaire extrêmement difficile dans le Haut-Karabakh, due au blocage illégal du corridor de Latchine par l'Azerbaïdjan, ainsi que le dialogue Bakou-Stepanakert.

Le Premier ministre a notamment declaré:

"Chers participants à la séance du Cabinet,
Cher peuple,

La situation le long de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan reste tendue. L'Azerbaïdjan continue de déplacer ses troupes le long de la frontière avec l'Arménie et de la ligne de contact avec le Haut-Karabakh. La situation humanitaire dans le Haut-Karabakh est extrêmement difficile.

Le seul camion de marchandises humanitaires russes qui est entré récemment à Askeran ne peut pas avoir d'impact visible sur la situation. Une partie du matériel humanitaire envoyé par l'Arménie et la France, dans 22 camions, attend toujours non loin du corridor de Latchine, près de Kornidzor, l'occasion d'entrer dans le Haut-Karabakh. Une autre cargaison, plus importante, se trouve à proximité.

La communauté internationale continue d'appeler à mettre fin au blocus illégal du corridor de Latchine. Tous les efforts diplomatiques possibles sont déployés pour assurer l'entrée du fret humanitaire dans le Haut-Karabakh et d'autres approvisionnements. Il est important de souligner que les représentants du Haut-Karabakh sont pleinement impliqués dans ces négociations et discussions. Nous espérons qu'un mécanisme international fiable de dialogue entre Bakou et Stepanakert sera créé, et nous encourageons nos partenaires de Stepanakert à s'engager dans ce dialogue. Je voudrais également informer que la République d'Arménie a reçu de nouveaux commentaires de l'Azerbaïdjan concernant le texte du traité de paix avec l'Arménie. Nous travaillerons et fournirons nos commentaires dans un délai raisonnable.

La paix dans notre région n'a pas d'alternative et est la seule solution qui garantisse la souveraineté, l'indépendance, l'intégrité territoriale et la sécurité des pays de notre région, ce qui est une condition nécessaire et fondamentale pour un développement et un progrès normaux. Et aujourd'hui, dans ce sens également, il est urgent de surmonter la crise humanitaire au Haut-Karabakh, pour laquelle, comme je l'ai dit, nous continuerons à prendre toutes les mesures possibles.

Je vous remercie. "