Aujourd'hui une séance régulière du Cabinet a eu lieu, au début de laquelle le Premier Ministre Nikol Pashinyan a évoqué le déplacement forcé de nos compatriotes du Haut-Karabakh, conséquence de la politique de nettoyage ethnique de l'Azerbaïdjan.

Dans son discours, le Premier ministre Pashinyan a notamment declaré:

"Chers participants à la réunion du cabinet,
Cher peuple,

Le déplacement des Arméniens du Haut-Karabakh, dû à la politique de nettoyage ethnique mise en œuvre par l'Azerbaïdjan, se poursuit.

L'analyse montre qu'il n'y aura plus d'Arméniens dans le Haut-Karabakh dans les prochains jours. Il s'agit là d'un acte direct de nettoyage ethnique et de privation de patrie, ce contre quoi nous alertions la communauté internationale depuis longtemps.

Les déclarations des différents acteurs internationaux condamnant le nettoyage ethnique qui a lieu dans le Haut-Karabakh sont importantes, mais si elles ne sont pas suivies d'actions concrètes, ces déclarations ne seront considérées que comme une série de statistiques morales pour l'histoire, de sorte qu'à l'avenir, ces pays auront la possibilité de se dissocier formellement de ce crime en disant "Nous avons condamné". Si les déclarations de condamnation ne sont pas suivies de décisions politiques et juridiques correspondantes, les condamnations deviennent des actes de consentement à ce qui se passe.

Quant au gouvernement de la République d'Arménie, notre premier devoir aujourd'hui est d'accueillir nos frères et sœurs déplacés de force du Haut-Karabakh de la manière la plus solidaire et de répondre à leurs besoins les plus urgents".