Discours et messages
La justice a été et continue d'être la première attente des citoyens Arméniens. Le Premier Ministre a pris part à la séance solennelle consacrée à Journée des employés du Bureau du Procureur
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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a visité le Bureau du Procureur général et a pris part à la séance solennelle du collégium consacrée au 106e anniversaire de la création du Bureau du Procureur de la République d'Arménie et à la Journée des employés du Bureau du Procureur.
Le Premier ministre a prononcé un discours et félicité les personnes présentes à l'occasion de la journée professionnelle. "Je pense que la justice pour le peuple de la République d'Arménie reste l'une des plus grandes attentes, que nous n'avons pas été en mesure de satisfaire pleinement et de concrétiser, si l'on se place du point de vue de l'opinion publique et de la logique. À cet égard, le rôle du Bureau du procureur dans la formation d'un sentiment d'équité et de justice dans le pays est, bien sûr, difficile à surestimer. D'une manière générale, je considère cette question et la soumets à notre système d'administration publique, y compris les organes qui fonctionnent de manière indépendante, mais dans les limites de la logique de l'État et de la manière prévue par la législation et la Constitution de la République d'Arménie. Nous ne devons pas perdre cet objectif de vue un seul instant, car la justice, telle qu'elle était et continue d'être, est la première attente des citoyens de la République d'Arménie, et il est très important que le Bureau du Procureur, les organes d'enquête et le système judiciaire poursuivent cet objectif dans leur travail quotidien", a déclaré Nikol Pashinyan.
Le Premier ministre a fait référence aux mesures prises par le gouvernement dans ce sens et, dans ce contexte, a souligné l'importance d'augmenter les salaires des employés du Bureau du Procureur. Le chef du gouvernement a une fois de plus fait remarquer que cette augmentation ne se fait pas seulement et pas tant pour les employés du Bureau du Procureur, mais pour les citoyens. "Nous le faisons avant tout pour les citoyens, car le premier bénéficiaire des services fournis par le Parquet, les organes d'enquête et les tribunaux, c'est le citoyen. Notre politique dans ce domaine repose sur la logique suivante: la justice dans le pays reste la première attente des citoyens et il doit y avoir une norme d'équité et de justice dans le pays. Pour mettre en œuvre cette norme, il est nécessaire d'introduire de nouvelles compétences et un nouveau professionnalisme correspondant à ces attentes politiques, et les employés devraient également avoir la possibilité de se concentrer sur leur travail. C'est un aspect de la question, mais il y en a un autre. Par exemple, je réfléchis beaucoup au point ou à la formule qui permettra aux citoyens de la République d'Arménie de considérer que la justice et l'équité sont établies dans le pays".
Selon Nikol Pashinyan, pour atteindre cet objectif, les systèmes judiciaire et d'application de la loi doivent être organiquement liés au peule. " On dit que le système judiciaire est indépendant, que le système du parquet est indépendant, mais nous devons comprendre qu'il est indépendant de qui ? Il est indépendant du gouvernement, mais le système de poursuites et le système judiciaire ne peuvent pas être indépendants du souverain, qui est le citoyen de la République d'Arménie. D'où vient le sentiment d'absence de justice parmi les citoyens ? Il vient du fait que le système judiciaire arménien a été indépendant du peuple souverain de la République d'Arménie, de la volonté du peuple, non pas dans chaque cas séparément, mais en tant que norme de justice et de l'État de droit de la justice, etc. "
Selon le Premier ministre, nous avons eu le phénomène que la logique de l'élitisme a fonctionné à la fois dans le système judiciaire et dans le système de l'administration de l'État. "Qu'est-ce que l'élitisme dans cette logique ? C'est le fait que des personnes d'un niveau de vie complètement différent travaillent au sein du Gouvernement, du Bureau du Procureur et des Tribunaux. Je pense aussi à l'aspect social, mais peut-être aussi à l'aspect socio-psychologique, il y a d'autres personnes qui n'ont aucun lien avec les gens qui vivent tous les jours dans l'Arménie réelle, dans la "vie réelle", et c'est ce fossé qui donne le sentiment d'un manque ou d'un déficit de justice. Je suis heureux de constater qu'en raison des processus qui se déroulent parmi nous, y compris au sein du Gouvernement et du Bureau du Procureur, la logique de cet élitisme est en train de s'estomper. Nous constatons qu'aujourd'hui, le Parquet, les Organes d'enquête, les tribunaux, peut-être un peu plus lentement, se rapprochent du peuple et qu'un lien organique est en train de se former entre le peuple et le système du parquet".
Évoquant la nécessité d'être organiquement lié au peuple, Nikol Pashinyan a fait remarquer. "La question à laquelle je réfléchis depuis longtemps est la suivante : nous essayons constamment de mettre en œuvre des réformes et des changements dans ces domaines, mais pourquoi les gens continuent-ils à penser qu'il n'y a pas de justice dans ce pays ? Pour une raison simple : les systèmes judiciaires ne sont pas organiquement liés au peuple. Il s'agit de la norme de la justice institutionnelle. Dans de nombreux cas, par exemple, lorsque vous lisez des textes juridiques, vous comprenez qu'en principe ils sont écrits en arménien, mais qu'ils n'expriment pas la réalité, qu'en principe ils sont écrits correctement, mais qu'ils n'expriment pas la réalité, qu'en principe vous ne pouvez rien nier, mais qu'ils n'expriment pas la justice, l'équité et l'aspiration et le rêve de justice que le peuple arménien a".
Dans ce contexte, le Premier ministre a mis l'accent sur la thèse qu'il a avancée: la pierre angulaire de la stratégie de sécurité de la République d'Arménie est la légitimité. "Chaque jour, je suis convaincu de l'importance et de la nécessité de cette thèse. Je tiens à souligner qu'elle est également liée à la norme d'établissement de la justice et de l'équité en Arménie, car l'un des phénomènes clés les plus importants liés à l'activité du Procureur et au système judiciaire est la juridiction, qui est directement liée à la souveraineté. Lorsque nous parviendrons à une situation où la réalité n'entraînera pas de déformations à cet égard, ce sera également une condition importante pour assurer la justice et l'équité dans notre pays. Je voudrais également dire ceci : L'Arménie réelle est une question de norme de justice, parce que l'Arménie réelle est une question d'exactitude de la juridiction, d'exactitude de la souveraineté, d'exactitude de la zone de l'État de droit. Ce sont des questions auxquelles nous sommes confrontés aujourd'hui en raison de diverses circonstances, y compris douloureuses et malheureuses, mais c'est aussi l'expression de nos problèmes institutionnels. Mais il est important qu'au moins aujourd'hui nous traitions ces questions et c'est essentiel, y compris pour établir la justice dans le pays, avec la logique que la justice, je le répète, ne devrait pas être seulement un slogan politique, pas seulement un acte juridique, mais le citoyen moyen devrait avoir le sentiment qu'il vit dans un pays où il y a la justice, où il y a l'État de droit, et nous sommes sur la bonne voie".
Évoquant la création de l'institut de confiscation des biens illégaux, le chef du gouvernement a souligné l'importance de résister et de ne pas céder aux émotions en 2018. "A l'époque et aujourd'hui, nous avons eu la volonté politique de résister aux émotions, en créant une institution à la place. Aujourd'hui, nous avons déjà créé une institution qui appartient au peuple arménien, à la République d'Arménie, et quels que soient les gouvernements, cette institution doit continuer à fonctionner, car c'est un mécanisme qui a été lancé de manière tout à fait légale, et cette institution doit également réduire la perception des citoyens de la République d'Arménie sur le déficit de justice".
Résumant le discours, Nikol Pashinyan a noté que dans le processus de réformes mises en œuvre dans le secteur, nous ne devrions pas oublier que ces changements servent la République d'Arménie et le peuple souverain de la République d'Arménie, c'est-à-dire les citoyens arméniens. Le Premier ministre a remercié les personnes présentes d'avoir travaillé avec cette volonté, cette vision et ce dévouement.
À l'occasion de la Journée des employés du Bureau du Procureur, le Procureur d'Erevan Rafael Manukyan et le Secrétaire Général du Bureau du Procureur Mher Aprikyan ont reçu les médailles commémoratives du Premier Ministre de la République d'Arménie pour leur contribution au renforcement du système juridique et pour leur travail impeccable. Un groupe de représentants du système a reçu une lettre de remerciement du Premier ministre pour leur contribution au renforcement du système judiciaire.