Chères femmes – grands-mères, mères, sœurs, filles,

Je vous félicite toutes à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, le 8 mars. Cette journée est la marque de l'arrivée du printemps en Arménie. Le 8 mars, notre pays se couvre de fleurs et t d'une ambiance festive.

L'importance du 8 mars dans notre pays est également renforcée par le fait que les femmes constituent la majorité de la population arménienne et que, par conséquent, la pleine intégration du potentiel des femmes est la garantie la plus importante pour le développement de notre État. Dans notre pays, la participation des femmes à toutes les sphères de la vie publique augmente visiblement.

Il s'agit d'un processus positif en soi, mais une analyse plus approfondie de ce phénomène soulève plusieurs problèmes et défis. En raison de l’influence persistante de certaines sous-cultures parmi les garçons au cours des dernières décennies, les filles sont devenues plus concentrées sur l’éducation et le travail, acquérant des avantages compétitifs. À l’avenir, ces avantages compétitifs des femmes deviendront encore plus évidents.

Cependant, l’inclusion du potentiel féminin, en tant que facteur clé du développement de notre pays, ne sera véritablement efficace, si les hommes seront également pleinement inclus et compétitifs. Les processus en cours sont un appel à tous, y compris aux mères et aux pères, pour accorder une plus grande attention à l’éducation et à la compétitivité des garçons. Autrement, nous risquons de ne pas exploiter pleinement notre potentiel.

L’activation des femmes dans la vie publique et économique entraîne un autre défi : elles peuvent avoir de moins en moins de « temps » pour avoir des enfants, et cela aussi est un problème qui doit être au centre de notre attention et de notre réflexion.

Chers peoples, chers citoyens,

Le 8 mars doit aussi être un jour de solidarité publique, et il devient de plus en plus tel. La culture de la concurrence sexuelle, du combat ou de la domination est ancienne et non viable. Le respect, l’appréciation, l’encouragement des efforts créatifs, de l’éducation et du travail se manifestent de plus en plus dans les relations entre nos femmes et nos hommes, et cela est encourageant.

C’est sur cette base que nos relations publiques doivent être établies. Après tout, au-delà des fleurs du 8 mars, c’est la patrie-État qui doit être aussi florissante que le 8 mars.

Je renouvelle mes félicitations à toutes nos grands-mères, mères, sœurs et filles à l'occasion du 8 Mars.