Le Premier ministre Nikol Pashinyan est arrivé en République de Lituanie pour une visite officielle. En marge de la visite, le Premier ministre a rencontré des représentants de la communauté arménienne locale, qui représentent les domaines de la santé, de la culture et des affaires.

En souhaitant la bienvenue aux participants de la rencontre, le Premier ministre a noté qu'il s'agit de sa première visite en Lituanie et il espère que cette visite sera productive. "Il faut noter ce qui suit: après les élections du 20 juin, il est évident que l'intérêt des pays de l'UE à développer des relations avec la République d'Arménie a augmenté, bien que cet intérêt n'ait jamais été faible. À cet égard, la Lituanie s'efforce d'être particulièrement active et d'apporter son soutien. Ce n'est pas un hasard, car il existe des liens traditionnels avec la Lituanie, la Lituanie connaît beaucoup mieux la République d'Arménie, il y avait des contacts actifs entre les deux pays pendant la période de l'URSS. Nous espérons que notre coopération sera encore plus efficace.

Nous travaillons avec l'UE pour mettre en œuvre les projets d'investissement de 2,6 milliards d'euros dans les années à venir, qui ont plusieurs directions : les affaires, la technologie, le développement des PME, la numérisation, le développement de Syunik ou des régions du sud de l'Arménie. Nous avons déjà présenté nos idées sur le programme aux partenaires de l'UE et nous espérons mener un travail de fond pour leur mise en œuvre. Ces programmes doivent être mis en œuvre avec le cofinancement du budget de l'État de la République d'Arménie, le lancement de ces programmes est inclus dans le budget de l'année prochaine", a déclaré Nikol Pashinyan.

Nikol Pashinyan a évoqué la situation autour de l'Arménie, ajoutant que la période d'après-guerre était très difficile. "Les problèmes liés à la situation politique interne ont été réglés, mais les problèmes de l'environnement externe restent tendus. C'était un essai intéressant de surmonter les tensions internes par le biais des élections, qui ont servi d'outil pour résoudre les problèmes, alors que dans le passé, les élections sont principalement devenues le point de départ des tensions politiques intérieures. À cet égard, je suis heureux de constater que l'atmosphère d'agitation publique que nous avons connue de novembre à juin a été résolue'', a déclaré le Premier ministre.

Selon Nikol Pashinyan, les problèmes liés à l'environnement extérieur sont assez compliqués, l'environnement autour de l'Arménie reste tendu. "Malgré tout cela, nous avons adopté la politique d'ouvrir une ère de développement pacifique pour notre région. Nous comprenons que la paix ne dépend pas seulement de la République d'Arménie. Dans le même temps, nous continuerons à avancer dans cette direction'', a déclaré le chef du gouvernement, ajoutant que chaque jour de nouveaux développements ont lieu, visant à prouver le contraire, mais l'Arménie doit tenter d'avancer dans cette direction.

Le Premier ministre Nikol Pashinyan a souligné : '' La souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Arménie, la protection les droits des Arméniens au Haut-Karabagh, y compris le droit à l'autodétermination, font partie de nos priorités, mais nous devons savoir que nous marchons dans un champ de mines, où nous devons être extrêmement prudents et vigilants. En fait, il s'agit d'un champ de mines depuis toujours, mais c'est une autre chose que la densité des mines augmente progressivement, ce dont nous avons été témoins l'année dernière en automne. Malheureusement, la guerre a eu un cours difficile, voire catastrophique pour nous, mais l'Arménie, le peuple arménien, le peuple de l'Artsakh font preuve d'une résistance exceptionnelle, et c'est très important. Nous avons besoin de la conciliation des efforts pour résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés, et je définis son aboutissement comme une nécessité et un impératif pour ouvrir une ère de paix. Sur cette voie, il est important d'analyser la période précédente et de tirer des conclusions correctes".

Le Premier ministre a fait remarquer que la campagne électorale contenait un tel élément. On a beaucoup parlé de ce qui s'est passé, mais il y a des nuances qui n'ont pas été abordées. Le chef du gouvernement a souligné l'analyse des trente dernières années, en exprimant l'espoir qu'il sera possible d'ouvrir une nouvelle page pour l'histoire de l'Arménie, qui sera beaucoup plus positive.

Ensuite, Nikol Pashinyan a répondu aux questions des personnes présentes, dans le cadre desquelles il a évoqué la création de nouveaux emplois en Arménie, les priorités du gouvernement, le règlement du conflit du Haut-Karabagh, les relations avec l'Iran.

Le Premier ministre a noté que l'année prochaine, le gouvernement prévoit de mettre en œuvre des programmes d'investissement d'une ampleur sans précédent, pour un montant de 350 milliards de drams, ce qui permettra de créer de nouveaux emplois. La construction de l'autoroute Nord-Sud se poursuivra à plein régime, plusieurs centaines d'écoles et de jardins d'enfants seront construits ou rénovés dans le pays au cours des cinq prochaines années, et les travaux visant à développer le tourisme se poursuivront. "Notre tâche consiste à créer les conditions nécessaires pour que les gens puissent améliorer leur propre bien-être grâce à ses capacités créatives", a déclaré le Premier ministre.

Nikol Pashinyan a rappelé que pour la première fois au cours des deux dernières décennies, la République d'Arménie a une cote dans le Combinat de cuivre et de molybdène de Zangezur, la plus grande société minière. "Nous espérons que la part de l'État augmentera au fil du temps. Il ne s'agit pas d'une simple vente ou d'un achat d'actions, mais d'un grand projet d'investissement qui sera mis en œuvre par une société privée avec le soutien du gouvernement. Aujourd'hui, lorsque nous examinons la structure des exportations de l'Arménie, nous constatons qu'une énorme partie de celles-ci n'est qu'un concentré, qui est principalement exporté vers l'Union européenne, où le cuivre est fondu. Nous voulons qu'une fonderie de cuivre soit créée en Arménie, ce qui signifie la création de milliers d'emplois", a déclaré le Premier ministre, ajoutant qu'en conséquence, le cuivre sera produit en Arménie. "Selon diverses estimations, jusqu'à 5 000 emplois seront créés dans les années à venir dans le cadre de ce programme d'investissement. Cette question est au centre de notre attention quotidienne", a souligné Nikol Pashinyan.

Selon le Premier ministre, le gouvernement cherche des partenaires qui créeront de nouveaux emplois et les trouve.

Interrogé sur les relations avec l'Iran, le chef du gouvernement a déclaré : "Nous avons des relations chaleureuses avec l'Iran. Le Président Raisi a pris ses fonctions en août 2021, et j'ai également pris mes fonctions en août, après les élections, et nous nous sommes déjà rencontrés deux fois. C'est un fait qui montre à quel point nous apprécions nos relations. Il n'est pas nouveau que certains cercles parviennent à publier de temps à autre dans la presse iranienne des documents selon lesquels l'Arménie serait impliquée dans des complots contre l'Iran. Je suis certain que nos partenaires iraniens savent que la République d'Arménie n'a jamais été et ne sera jamais impliquée dans une conspiration contre l'Iran, car nous attachons une grande importance à ces relations et nous n'oublierons jamais que l'Iran était le "chemin de la vie" pour l'Arménie au début des années 90. C'est une base si solide pour nos relations qu'elle exclut toute implication de l'Arménie dans une quelconque conspiration anti-iranienne.

C'est une autre chose que les relations économiques entre les deux pays soient entravées par les sanctions économiques. Non seulement l'Arménie, mais de nombreux autres pays dans ce monde n'ont pas la possibilité de contourner cette réalité. L'Arménie ne sera jamais impliquée dans une quelconque conspiration contre l'Iran et c'est tellement évident qu'il n'est même pas nécessaire d'en parler. Au contraire, nous avons de grands projets avec l'Iran. Au cours de nos discussions avec M. Raisi, nous avons suggéré qu'ils soient accélérés, en particulier, la 3ème ligne de transmission électrique à haute tension est en cours de construction, qui est construite par une société iranienne, et nous leur demandons de le faire dès que possible. Nous espérons prolonger le contrat "gaz contre électricité" à l'avenir. Au cours des réunions, j'ai également suggéré que nous devrions revenir sur la question de la construction du réservoir et de la centrale hydroélectrique de Meghri, qui, je pense, est très importante non seulement en termes d'énergie, mais aussi en termes de gestion conjointe des ressources en eau'', a indiqué Nikol Pashinyan.

Le Premier ministre a souligné que dans la période récente, un problème de longue date lié à l'Iran a été résolu, qui concernait les rejets du combinat de cuivre-molybdène d'Agarak dans la rivière Aras. "La question a été constamment soulevée, et je suis heureux de constater qu'elle a été résolue, car l'usine est passée à un cycle fermé et n'émet pas d'émissions. "GeoProMining", qui est notre partenaire, a répondu aux appels du gouvernement, ce qui nous a permis d'approfondir les relations avec eux'', a noté le chef du gouvernement.

Répondant à la question de l'une des personnes présentes, le Premier ministre Pashinyan a réaffirmé qu'il était prêt à rencontrer le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, a aussi évoqué la question du retour des otages et la fourniture de cartes des champs de mines.

" Voyez, le président de l'Azerbaïdjan a annoncé qu'il était prêt à me rencontrer. Permettez-moi de dire que j'avais déjà dit en juillet que nous étions prêts à nous rencontrer au plus haut niveau, ce qui signifie que nous sommes prêts à nous rencontrer au niveau des ministres des affaires étrangères et des Premiers ministres-Présidents. Dans mon récent discours à l'Assemblée générale des Nations unies, j'ai dit que la question du Haut-Karabagh attendait son règlement et je peux dire que, depuis plusieurs fois déjà, nous avons salué les déclarations des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE, qui ont noté à plusieurs reprises la nécessité de régler le conflit du Haut-Karabagh et de restaurer le processus de paix à cette fin", a déclaré Nikol Pashinyan.

Dans ce contexte, le Premier ministre a noté que, comme auparavant, il annonce également qu'il est prêt à rencontrer le président de l'Azerbaïdjan. "A votre question concrète, je peux donner la réponse suivante: Je suis prêt à emmener avec moi à la prochaine rencontre présumée les cartes dont on parle, et ces cartes sont celles qui ne séparent pas les armées de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan l'une de l'autre, ce qui signifie qu'elles n'ont pas de signification de sécurité pratique militaire, elles ont plutôt une signification humanitaire parce qu'elles sont situées derrière les lignes militaires azerbaïdjanaises.

Je suis prêt à emmener avec moi à la rencontre toutes les cartes que nous avons et je demande au président azerbaïdjanais d’apporter tous nos prisonniers avec lui. Écoutez, le président de l'Azerbaïdjan se plaint de la mauvaise qualité des cartes que nous avons transférées dans le passé. Écoutez, faisons deux constats: premièrement, nous avons donné les cartes que nous avions, ce qui signifie que nous n'avons pas gardé les cartes de bonne qualité dans un tiroir et leur avons donné les mauvaises. Je n'exclus pas et je sais qu'il y a un problème avec la qualité des cartes, pourquoi ? Parce que la qualité de la carte dépend de la qualité du cartographe, de ses compétences professionnelles, nous avons ce qu'il a dessiné. Et ici, nous sommes honnêtes, ouverts, et nous n'avons pas l'intention de tromper qui que ce soit, car il ne s'agit pas seulement de l'Azerbaïdjan, mais aussi de nos partenaires médiateurs, qui sont nos pays amis, nos collègues. Il ne serait pas honorable de tenter de faire quelque chose d'une autre manière dans cette situation.

Nous avons donné les cartes que nous avions, nous n'en avons pas d'autres, je veux dire en ce qui concerne le terrain que nous avons déjà transféré. C'est un fait, il faut le noter comme une réalité. En ce qui concerne la confiance, il est clair que l'Azerbaïdjan ne nous fait pas confiance dans cette situation, nous ne faisons pas confiance à l'Azerbaïdjan et toute la question est pour nous d'essayer d'avancer par petites étapes de manière à développer une certaine forme de confiance. Cette confiance est importante pour que nous soyons en mesure de régler rapidement les problèmes humanitaires et de rendre nos frères captifs à leurs familles dès que possible", a déclaré le Premier ministre Pashinyan.

Au cours de la réunion, le Premier ministre a également abordé le renforcement des liens entre l'Arménie et la Diaspora, certaines orientations de l'activité du gouvernement arménien et d'autres questions.

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Le Premier ministre de la République d'Arménie Nikol Pashinyan, en visite officielle en Lituanie, a eu des entretiens de haut niveau avec la Première ministre de Lituanie, Ingrida Šimonytė.

Après la cérémonie d'accueil, les Premiers ministres des deux pays ont d'abord discuté des questions d'actualité des relations bilatérales lors d’un entretien privé, puis lors d'une réunion élargie.

La Première ministre lituanienne a souligné la visite de Nikol Pashinyan à Vilnius et s'est dite confiante qu'elle donnera un nouvel élan au développement de la coopération bilatérale politique, économique et humanitaire. Ingrida Šimonytė a salué les efforts de développement de la démocratie en Arménie au cours des dernières années, notant que son gouvernement est prêt à soutenir les réformes en cours en Arménie dans différents domaines, tant dans le cadre de l'Union européenne que de la coopération bilatérale. Mme Šimonytė a évoqué avec admiration les élections législatives anticipées en Arménie, soulignant leur conformité aux principes démocratiques et aux normes élevées. Elle a noté que le gouvernement arménien a reçu le plein mandat du peuple pour faire avancer les réformes avec plus de vigueur.

Nikol Pashinyan a souligné l'expansion des liens commerciaux et économiques arméno-lituaniens, le développement de la coopération avec la Lituanie dans différentes directions. Le Premier ministre a parlé des plans visant à développer les relations commerciales entre les deux pays et s'est dit confiant que la mise en place de vols directs entre Erevan et Vilnius donnerait un nouvel élan au développement des liens commerciaux et économiques. Le Premier ministre a remercié la partie lituanienne d'avoir fourni à notre pays 50 000 doses de vaccin contre le coronavirus, notant que seuls des efforts conjoints permettront de lutter efficacement contre la pandémie. Nikol Pashinyan a également souligné l'étroite coopération avec la Lituanie dans le processus des réformes démocratiques, ajoutant que l'Arménie continuera à prendre des mesures décisives pour renforcer la démocratie.

Les parties ont évoqué les développements dans la région du Sud-Caucase. Le Premier ministre Pashinyan a fourni des détails sur les processus, a souligné la nécessité de la mise en œuvre complète de la déclaration trilatérale du 9 novembre par l'Azerbaïdjan, en particulier, le retour des prisonniers de guerre, des otages et des autres détenus.

Sur la base des résultats de la réunion, un accord de coopération a été signé entre les ministères lituanien et arménien de la Santé en présence des Premiers ministres Pashinyan et Šimonytė. Il a été signé par la ministre arménienne de la Santé Anahit Avanesyan et le ministre lituanien de la Santé Arūnas Dulkys.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré le Président de la Lituanie, Gitanas Nausėda.

Le Président lituanien a salué la visite officielle du Premier ministre arménien en Lituanie et a exprimé sa confiance qu'elle contribuera au développement et à l'approfondissement des relations bilatérales et multilatérales. M. Nausėda a exprimé l'espoir que le partenariat entre les gouvernements lituanien et arménien donnera un nouvel élan à la mise en œuvre de projets communs dans les secteurs économique et humanitaire. Le Président de la Lituanie a également souligné le partenariat et l'échange de l'expérience lituanienne dans les réformes en cours en Arménie.

Le Premier ministre Pashinyan a remercié pour l'accueil chaleureux et a exprimé sa confiance que les relations amicales arméno-lituaniennes se développeront continuellement et enregistreront des progrès. Dans ce contexte, Nikol Pashinyan a souligné l'importance d'élargir les liens économiques et le volume des échanges commerciaux.

Lors de la rencontre, les parties ont également évoqué la coopération dans le cadre du programme du Partenariat oriental de l'UE, la mise en œuvre efficace de la somme de 2,6 milliards d'euros accordée par l'UE à l'Arménie, ainsi que les développements en cours dans le Sud-Caucase. Le Président de la Lituanie a exprimé le soutien de son pays aux efforts du format des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE visant à régler le conflit du Haut-Karabagh.

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Après la rencontre, le Premier ministre Nikol Pashinyan et la chef du gouvernement lituanien Ingrida Šimonytė ont fait des déclarations aux médias résumant les résultats des entretiens. Vous trouverez ci-dessous les déclarations et les questions-réponses des deux Premiers ministres.

La Première ministre de Lituanie Ingrida Šimonytė - C'est un grand plaisir d'accueillir en Lituanie le Premier ministre de la République d'Arménie Nikol Pashinyan, qui est en Lituanie pour sa première visite officielle.

Nos pays ont des relations amicales depuis longtemps, je pense que nous pourrons faire beaucoup de choses ensemble avec le Premier ministre de la République d'Arménie pour rendre nos relations plus étroites. Je suis sûr que nous trouverons les moyens d'y parvenir.

Cette année, nous marquons le 30e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques. Nous marquons l'anniversaire de la reprise des relations diplomatiques avec un certain nombre de pays, mais nous n'avons réussi à rencontrer que les représentants de quelques pays. Et je suis très heureuse que cette réunion ait lieu. Et je suis très heureuse que cette rencontre ait lieu. Bientôt, nos capitales seront reliées par des vols directs, et cela permettra à nos peuples de mieux se connaître et de continuer à approfondir leurs relations.

Bien sûr, lors de cette rencontre, nous ne pouvions pas manquer de discuter des défis auxquels sont confrontés les États. Nous avons une expérience de coopération très réussie, notamment contre le coronavirus, nos travailleurs médicaux fournissent une assistance à l'Arménie. Notre gouvernement a pris deux décisions concernant le don de vaccins à la population arménienne. J'espère que nous serons en mesure d'aider à surmonter ce problème, nous aiderons le gouvernement sur cette question dans le cadre de l'accord signé entre les Ministères de la santé des deux pays.

Je suis reconnaissante au gouvernement arménien d'avoir répondu à la question de la migration illégale. L'un des besoins les plus urgents est le besoin d'interprètes. Des interprètes sont nécessaires pour communiquer avec les personnes qui traversent illégalement la frontière, et l'Arménie nous a aidés en fournissant des interprètes. Nous apprécions ce soutien.

Comme nous l'avons vu, le soutien à la démocratie lors des récentes élections en Arménie est très fort. Le Premier ministre et sa force politique ont reçu un énorme soutien. Les réformes et les changements démocratiques ont reçu un soutien considérable. Je pense que le partage des meilleures pratiques en matière d'élections, les leçons tirées des erreurs commises et l'échange d'informations sur les alternatives peuvent être utiles. Nous avons parcouru un long chemin, nous avons accumulé une riche expérience, nous avons échangé cette expérience et nous l'échangerons plus intensivement à l'avenir. Au cours de cette visite, le Premier ministre de la République d'Arménie rendra visite à certains organes de l'État lituanien, qui participeront à l'échange d'expériences, en particulier dans le domaine du traitement des déchets et dans d'autres domaines.

Au sein de l'Union européenne, nous soutenons la résolution des problèmes régionaux. Tout récemment, l'accord de partenariat global et renforcé a été signé entre l'Union européenne et l'Arménie, et un certain nombre de réformes seront mises en œuvre sur la base de cet accord.

Nous pensons que les structures européennes, avec leur soutien et leur participation, devraient jouer un rôle très important. Les mécanismes de rétablissement et de maintien de la paix sont également très importants. Nous sommes prêts à être l'ami de l'Arménie également à l'avenir.

Merci beaucoup.

Premier ministre Nikol Pashinyan - Honorable Madame la Première ministre, Distingués représentants des médias, Mesdames et Messieurs,

En commençant mon discours, je voudrais exprimer ma gratitude à la Première ministre de la Lituanie, Ingrida Šimonytė, pour l'invitation à effectuer une visite officielle en Lituanie, ainsi que pour l'hospitalité chaleureuse dont j'ai fait preuve, ainsi que les membres de la délégation.

La Lituanie est l'un de nos partenaires clés au sein de l'Union européenne ; j'apprécie cette occasion de rencontrer la Première ministre lituanienne, le Président, la Présidente du Seimas pour discuter de notre agenda bilatéral, ainsi que pour échanger des vues sur la coopération de l'Arménie avec l'UE et la situation dans la région.

L'Arménie et la Lituanie sont liées par de nombreux liens. Les valeurs démocratiques et les relations amicales traditionnelles entre nos peuples ont jeté des bases solides pour la coopération bilatérale dans divers domaines.

Aujourd'hui, nous disposons d'un potentiel inutilisé pour étendre notre coopération dans les domaines du tourisme, des technologies de l'information, de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de l'industrie.

L'Arménie entretient des relations dynamiques avec l'Union européenne. Et la Lituanie, en tant qu'Etat ami et partisan du Partenariat oriental, peut jouer un rôle important dans la promotion du dialogue et de la coopération de l'Arménie avec l'UE.

Au cours de la rencontre, j'ai informé ma collègue de la situation dans notre région et des développements qui ont eu lieu au cours des derniers mois. En particulier, j'ai souligné que le règlement final, global et durable du conflit du Haut-Karabagh devrait être basé sur les principes bien connus qui bénéficient du soutien des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE.

Nous apprécions vivement la position équilibrée et constructive de la Lituanie sur le conflit du Haut-Karabagh.

Nous apprécions également l'assistance humanitaire fournie par votre gouvernement pour répondre aux défis auxquels notre peuple a été confronté l'année dernière. À cet égard, Madame la Première ministre, je tiens à vous exprimer ma gratitude pour votre décision de fournir 50 000 doses de vaccin à l'Arménie.

J'ai également informé ma collègue des élections législatives anticipées du 20 juin, grâce auxquelles il a été possible de surmonter la crise politique interne, l'atmosphère d'agitation publique dans la République d'Arménie. Il s'agissait des deuxièmes élections consécutives en Arménie, qui ont été évaluées par les observateurs internationaux comme étant libres, équitables et compétitives.

À la suite de ces élections, notre gouvernement a reçu le mandat de travailler dans le sens de l'ouverture d'une ère de développement pacifique pour notre peuple et la région: un objectif stratégique inscrit dans le plan d'action de notre gouvernement.

Nous voyons la réalisation de cet objectif clé à travers le dialogue et en surmontant l'atmosphère d'hostilité dans notre région. Nous sommes déterminés à suivre cette voie. Cependant, il faut noter avec regret que les violations permanentes du cessez-le-feu, la question du retour des otages et autres détenus, la déclaration conjointe trilatérale, je parle de la déclaration du 9 novembre, les interprétations arbitraires, la rhétorique agressive continuent d'exacerber la situation, entravant l'établissement de la paix ferme et durable tant nécessaire pour tous les peuples de la région.

Mais je voudrais également souligner qu'indépendamment de ces circonstances, nous continuerons à poursuivre le programme d'établissement de la paix dans la région, de manière cohérente et inlassable, et je suis très heureux que la compréhension de nos partenaires internationaux à l'égard de notre programme continue de croître.

Une fois encore, je voudrais remercier Mme Šimonytė pour sa chaleureuse hospitalité et l'accueil. Je voudrais profiter de cette occasion pour l'inviter à effectuer une visite officielle en République d'Arménie.

Question: Télévision publique d'Arménie - Ma question s'adresse aux deux Premiers ministres. Monsieur le Premier ministre, hier et aujourd'hui, vous avez réaffirmé que malgré les problèmes observés dans l'environnement extérieur, nous avons adopté la politique d'ouverture d'une ère de paix pour notre région. Comment considérez-vous que cela soit possible si l'un des pays de la région, l'Azerbaïdjan, continue à faire des provocations à la frontière, pose des conditions préalables, et ne remplit pas les points de la déclaration du 9 novembre, continuant à détenir des Arméniens comme otages et captifs ? Et quelle est la position de la Lituanie, un État membre de l'UE, pour l'établissement d'une paix durable dans le Sud-Caucase ?

Premier ministre d'Arménie Nikol Pashinyan - Merci. Dans mon allocution, j'ai abordé toutes les questions que vous avez soulevées, je pense que, comme je l'ai déjà évoqué, nous devons être cohérents dans l'ordre du jour que nous avons adopté, et également fournir des détails sur nos idées concernant la solution de toutes les questions. Je tiens à souligner que l'ouverture des communications régionales est très importante à cet égard. Je dois souligner que j'ai eu l'occasion de dire dans le passé que nous devrions adopter de tels scénarios de déblocage des communications, qui ne devraient pas renforcer l'isolement des peuples et des pays de la région les uns par les autres, mais, au contraire, devraient créer les conditions de leur coexistence pacifique. Je suis heureux de constater que les coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE ont, en fait, commencé à intensifier leurs activités. Je dois dire que je considère comme positive la rencontre des ministres des Affaires étrangères d'Arménie et d'Azerbaïdjan à New York.

Nous avons exprimé notre volonté d'entamer le processus de démarcation et de délimitation des frontières entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, qui, à mon avis, devrait commencer dès la création des conditions nécessaires à cet effet.

Bien entendu, le retour rapide des captifs, otages et autres détenus est une question très importante. Hier, au cours d'une rencontre avec des représentants de notre communauté, j'ai eu l'occasion de dire que, comme je l'ai déjà dit, je suis prêt à rencontrer le président de l'Azerbaïdjan, notamment sous les auspices des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE. L'Azerbaïdjan soulève la question des cartes des champs de mines qui constituent une menace humanitaire. Nous avons remis certaines de ces cartes et, comme je l'ai dit hier, avant cette rencontre potentielle, je suis prêt à prendre avec moi toutes les cartes des champs de mines, qui représentent une menace humanitaire, mais n'ont aucune fonction de sécurité pour nous. J'espère que le président de l'Azerbaïdjan, à son tour, apportera avec lui, au sens propre ou figuré, les prisonniers, les otages et autres détenus gardés en Azerbaïdjan. Par ailleurs, nous entendons ici non seulement ceux dont la captivité a été officiellement confirmée, mais aussi nos citoyens qui, selon nos informations, se trouvent en Azerbaïdjan, mais dont la captivité n'a pas été confirmée.

Il n'est pas facile de mettre en œuvre le programme d'ouverture d'une ère de développement pacifique, mais d'un autre côté, je pense qu'il n'y a pas d'alternative à la paix, et nous devons, étape par étape, faire de ce programme une réalité. Je vous remercie.

Ingrida Šimonytė, Première ministre de Lituanie - Merci. Je n'ai pas beaucoup de choses à ajouter. Je pense que tout le monde, y compris nous, espère qu'il sera possible de revenir au règlement politique du conflit sous les auspices des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE.

Il est agréable d'entendre qu'il y a eu des changements positifs. Le Premier ministre a mentionné la rencontre des ministres. Je pense que ce n'est pas le seul événement positif. Au niveau de l'Union européenne, nous avons un certain nombre de dirigeants politiques qui pensent plus étroitement et plus sincèrement à la sécurité et à la paix dans la région. Je pense que l'Union européenne accordera suffisamment d'attention à cette question et, grâce à des conseils et des solutions pratiques, elle contribuera au règlement du conflit.

Question - représentant des médias lituaniens - Le président de l'Azerbaïdjan a exprimé le souhait de vous rencontrer dès que possible, et vous vous dites prêt à le rencontrer. Quand pensez-vous que cette rencontre aura lieu ? Où pensez-vous qu'elle aura lieu ?

Premier ministre Nikol Pashinyan - Je pense que nous n'avons aucune limite de temps ou de lieu, car les coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE ont l'habitude d'organiser de telles rencontres. La seule limite logique est que ces réunions aient lieu sur le territoire de pays tiers.

En fait, ma disponibilité n'est pas nouvelle, car au cours des derniers mois, j'ai salué à plusieurs reprises les déclarations des coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE sur le règlement pacifique et global du conflit du Haut-Karabagh sur la base des principes et des éléments mis sur la table par les coprésidents du groupe de Minsk de l'OSCE. Nous étions prêts pour cette rencontre, je veux dire que ce n'est pas la première fois que nous en parlons et j'espère que sous la coprésidence du Groupe de Minsk de l'OSCE, il sera possible d'intensifier les efforts visant à régler le conflit du Haut-Karabagh.

Bien sûr, je tiens à souligner que nous coopérons déjà, nous avons un groupe de travail trilatéral coprésidé par les vice-premiers ministres de Russie, d'Arménie et d'Azerbaïdjan, qui a été formé sur la base de la déclaration trilatérale du 11 janvier. Permettez-moi de rappeler que cette déclaration porte sur l'ouverture des transports et des communications économiques dans la région, ce qui découle du 9e point de la déclaration du 9 novembre, dont le cœur est que toutes les infrastructures, les transports et les communications économiques dans la région devraient être ouverts. Malheureusement, jusqu'à présent, elles n'ont pas été ouvertes, car il y a un problème. Parfois, des commentaires sont faits qui vont au-delà de la logique de cette déclaration.

Logiquement, les chemins de fer et les routes existants entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan devraient avoir été ouverts ou être sur le point de l'être maintenant. J'espère que nous serons en mesure de faire des progrès sur cette question également, mais dans le contexte de tout cela, je tiens à souligner que l'aspect humanitaire est à nouveau clairement énoncé dans la déclaration du 9 novembre, selon laquelle les prisonniers de guerre, les otages et les autres détenus auraient dû être rendus à l'heure actuelle, mais malheureusement ils ne le sont pas.

Je pense que le retour des prisonniers de guerre, des otages et des autres détenus créera un certain contexte positif, dans lequel les négociations sur la démarcation et la délimitation des frontières, l'ouverture des communications régionales, le règlement global et politique du conflit du Haut-Karabagh auront des chances d'être plus efficaces. Je vous remercie.

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La visite officielle du Premier ministre Nikol Pashinyan en Lituanie se poursuit. Le chef du gouvernement a rencontré la Présidente du Seimas Viktorija Čmilytė-Nielsen.

Les interlocuteurs ont souligné l'importance du développement et du renforcement de la coopération entre les parlements des deux pays tant au niveau des relations bilatérales que de la coopération dans les organisations internationales. Nikol Pashinyan et Mme Čmilytė-Nielsen ont également souligné l'importance des liens interparlementaires qui peuvent contribuer à l'approfondissement des liens d'amitié entre les deux pays, à l'échange d'expériences dans le sens de l'amélioration du domaine juridique.

Les parties ont également évoqué les réformes démocratiques en cours en Arménie dans différents domaines et le partenariat pour leur mise en œuvre effective.

La Présidente du Seimas de Lituanie a déclaré que son pays est prêt à coopérer étroitement dans le cadre du programme de partenariat oriental de l'UE et a déclaré qu'avant le prochain sommet du partenariat oriental en décembre, la partie lituanienne prendra les mesures nécessaires pour soutenir l'Arménie.

À la fin de la rencontre, le Premier ministre Pashinyan a laissé une note dans le Livre des invités d'honneur du Seimas, a pris connaissance des matériaux présentés à l'exposition consacrée au 30e anniversaire des relations arméno-lituaniennes sur l'histoire du peuple arménien couverte par la presse lituanienne à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a visité le cimetière militaire d'Antakalnis à Vilnius, où il a honoré la mémoire des victimes de l'Indépendance de la Lituanie.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a visité l'usine de recyclage des déchets USAD à Vilnius, et s'est familiarisé avec le processus de recyclage des déchets à l'aide de technologies modernes. La direction de l'usine a présenté au Premier ministre les matières premières issues du recyclage des déchets.

Les dirigeants de l'entreprise se sont dits prêts à partager leur expérience et à fournir une assistance technique à la partie arménienne pour la mise en œuvre de tels programmes.

Le Premier ministre Pashinyan a souligné l'importance de la coopération avec les partenaires lituaniens dans le domaine du recyclage des déchets, notant que l'expérience et l'exemple de la Lituanie dans ce domaine peuvent être utiles pour le gouvernement arménien.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan, en visite officielle en Lituanie, a visité le Centre d'études de l'Europe de l'Est à Vilnius et a rencontré des représentants de la communauté des experts.

Le Premier ministre a d'abord évoqué les processus qui se déroulent dans notre pays et dans la région du Sud-Caucase. En particulier, Nikol Pashinyan a noté que les élections législatives anticipées en Arménie en juin ont servi pour la première fois dans l'histoire de notre République d'outil pour surmonter la crise politique interne.

"Habituellement, les élections dans notre pays ont provoqué des crises politiques intérieures, peut-être les plus grands problèmes politiques internes de l'histoire de notre pays se sont produits dans la période post-électorales. C'est la première fois que les élections sont devenues un outil pour surmonter la crise, et non une cause de crise. Après la guerre, de sérieuses discussions ont eu lieu sur la question de savoir si le système parlementaire était approprié pour l'Arménie. Il y avait vraiment des raisons à cela, mais je dois dire que cette élection a été qualifiée par les observateurs internationaux de libre, compétitive et démocratique pour la deuxième fois consécutive, ce qui est également sans précédent", a déclaré le chef du gouvernement.

Selon Nikol Pashinyan, ces élections, qui ont eu lieu dans la période d'après-guerre, ont généré un contenu politique important. "Après la guerre, il était important de fixer les lignes directrices dans lesquelles l'Arménie devait avancer. Je dois admettre que les réponses à ces questions dans le domaine politique n'étaient pas entièrement formulées, mais les récentes élections ont généré un contenu politique précis. Du moins pour notre force politique, il ne s'agissait pas tant d'une campagne politique que d'un dialogue avec les citoyens, où ils n'étaient pas seulement des auditeurs, mais aussi des orateurs. C'est nous qui avons écouté ce que les citoyens pensaient de notre histoire des 30 dernières années. C'est à ce moment-là qu'a été formulée la stratégie que le gouvernement de la République d'Arménie a incluse dans son plan d'action. Nous la décrivons comme une nécessité d'ouvrir une ère de développement pacifique pour l'Arménie et la région'', a déclaré le Premier ministre, ajoutant que cette stratégie est également sujette à des critiques, qui sont compréhensibles.

"Parce que des développements ont lieu chaque jour, qui, dans l'ensemble, jettent un doute sur la mesure dans laquelle la paix est possible dans notre région, ou en raison de la situation que nous avons dans notre région, sur le conflit autour de la République d'Arménie et du Haut-Karabagh.

Il y a aussi une question plus vaste: dans quelle mesure la démocratie est-elle capable d'assurer la sécurité et le développement pacifique ? Mais notre position est claire : malgré toutes les circonstances qui remettent en question la compétitivité de l'agenda de la paix, nous devons avancer avec constance dans cette direction.

Nous pensons qu'il faut adopter la politique des petits pas sans se précipiter pour fixer des repères insurmontables. D'autre part, des résultats et des processus concrets sont nécessaires. À cet égard, nous considérons que la reprise du processus de paix dans le cadre du format des coprésidents du Groupe de Minsk de l'OSCE pour le règlement du conflit du Haut-Karabagh est nécessaire", a souligné le Premier ministre Pashinyan.

Le Premier ministre a ensuite répondu aux nombreuses questions des experts concernant les perspectives de paix dans le Sud-Caucase, le processus de règlement du conflit du Haut-Karabagh, la mise en œuvre de réformes démocratiques en Arménie, le développement des relations entre l'Arménie et l'UE et un certain nombre d'autres sujets.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan et la Chef du gouvernement lituanien Ingrida Šimonytė ont assisté à Kaunas à un concert dédié au 30e anniversaire de l'indépendance de l'Arménie et au 30e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques arméno-lituaniennes, interprété par la Philharmonie d'Etat de Kaunas.

La visite officielle du Premier ministre Pashinyan en République de Lituanie est terminée.