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Visite de travail du Premier ministre Nikol Pashinyan aux États-Unis

03.02.2025 - 07.02.2025

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Le Premier ministre de la République d'Arménie Nikol Pashinyan et son épouse Anna Hakobyan sera aux États-Unis pour une visite de travail du 3 au 7 février.

Dans le cadre de sa visite, le Premier ministre participera au 5e Sommet international annuel pour la liberté religieuse à Washington, ainsi qu'au « Petit-déjeuner national de prière ».

D’autres rencontres sont également prévues.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré des représentants de la communauté arménienne des États-Unis à Washington.

Au cours de la réunion, le Premier ministre Pashinyan a répondu aux questions des participants.

Le Premier ministre a évoqué les processus en cours en Arménie et autour de l'Arménie, ainsi que les changements idéologiques en cours en Arménie. Dans son discours, Nikol Pashinyan a souligné que la République d'Arménie elle-même est l'objectif le plus élevé et qu'il ne peut y avoir d'objectif national plus élevé que la République d'Arménie. La République d'Arménie n'est pas un moyen d'atteindre d'autres objectifs, mais la République d'Arménie elle-même est l'objectif, l'objectif le plus élevé.

Le Premier ministre a évoqué l'idéologie de l'Arménie réelle, la politique d'équilibre et de contrepoids, les défis internes et externes de l'Arménie et les mesures prises par le gouvernement pour les relever.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a eu des rencontres avec le président du comité entre le Conseil œcuménique des Églises et le Vatican, ainsi qu'avec les dirigeants des organisations arméniennes opérant aux États-Unis.

À l'ambassade d'Arménie aux États-Unis, le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré le président du comité entre le Conseil œcuménique des Églises et le Vatican, Mgr Vigen Arçévékian, ainsi que le prêtre supérieur de l'église Sainte-Marie de Washington, le père Hovsep Karapetyan.

Au cours de la rencontre, des questions relatives à la préservation de l'identité arménienne dans la diaspora et aux problèmes existants ont été discutées. Le Premier ministre Pashinyan a souligné l'importance de mettre en œuvre des actions cohérentes pour la protéction de la langue et de la culture, en mettant en évidence le rôle crucial du soutien gouvernemental dans ce domaine.

Des idées ont été échangées sur les mesures visant à renforcer les liens entre l'Arménie et la Diaspora.

Ensuite, le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré le président de l'organisation « Nahigian Strategies », Keith Nahigian. Les questions concernant le développement des relations entre l'Arménie et les États-Unis ont été abordées.

L'accent a été mis sur les priorités du gouvernement arménien et les actions entreprises pour surmonter les défis actuels. Dans ce contexte, l'importance de mettre en œuvre de manière cohérente une politique équilibrée et de renforcement de l'équilibre a été soulignée.

Le Premier ministre Nikol Pashinyan a également rencontré les dirigeants de l'Assemblée arménienne d'Amérique. Les discussions ont porté sur les activités de l'Assemblée arménienne d'Amérique, ainsi que sur le développement et la promotion des relations entre l'Arménie et les États-Unis.

Nikol Pashinyan a indiqué que la signature du partenariat stratégique avec les États-Unis ouvre de nouvelles opportunités pour l'élargissement des liens bilatéraux et a exprimé l'espoir que l'Assemblée continuera ses efforts pour élargir les relations dans différents domaines.

Au cours de la réunion, les parties ont échangé leurs points de vue sur les questions relatives à l'idéologie de l'Arménie réelle, ainsi que sur la garantie de la paix et de la stabilité dans la région.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a assisté à une réception organisée par Save Armenia à Washington, DC, en l'honneur de la visite du Premier ministre.

Sam Brownback, coprésident du Sommet international pour la liberté religieuse et membre du conseil d'administration de Save Armenia, a salué la visite du Premier ministre arménien et a souligné l'engagement de l'organisation à soutenir l'Arménie dans la réalisation de son programme. Il a noté que «Save Armenia» cherche à unir les leaders chrétiens et d'autres groupes d'intérêt pour aider l'Arménie.

Robert Nicholson, cofondateur de «Save Armenia», ainsi que plusieurs diplomates, personnalités et hommes politiques ont assisté à la réception.

Dans son discours, le Premier ministre Pashinyan a exprimé sa gratitude pour l'organisation de cette réception et s'est dit honoré d'y participer aux côtés d'organisations et d'amis qui soutiennent l'Arménie et le peuple arménien depuis des décennies. Dans son discours, le Premier ministre a notamment déclaré: «Bien sûr, je dois dire que l'Arménie est aujourd'hui à la croisée des chemins, qu'il s'agit d'une période très importante pour notre pays. Il est très important de déterminer, de décider comment aider au mieux l'Arménie sur ce chemin important et difficile.

Notre région dans son ensemble est extrêmement compliquée, pleine de contradictions historiques profondes, qui se reflètent encore aujourd'hui. Mais je pense que ce sur quoi nous devons nous concentrer aujourd'hui, c'est sur un agenda qui ouvrira des perspectives pour l'avenir, et c'est la chose la plus importante.

Si vous demandez quel est le moyen le plus efficace pour les États-Unis de soutenir l'Arménie, je dirais qu'il serait très important d'inscrire l'agenda de la paix dans le Caucase du Sud sur la liste des priorités de l'élite politique américaine car, bien sûr, nous sommes en faveur de la liberté, y compris la liberté de religion, mais, vous savez, je crois que le meilleur outil pour protéger les libertés humaines est une paix durable, parce qu'un environnement conflictuel est l'environnement le plus approprié pour la violation de tous les droits de l'homme possibles.

C'est pourquoi nous nous concentrons aujourd'hui sur l'agenda de la paix, car nous sommes convaincus que seule l'existence d'une paix durable dans notre région peut garantir un environnement propice à la démocratie, à la protection des droits de l'homme et au développement de l'Arménie.

J'espère que vous savez que l'Arménie s'efforce actuellement d'instaurer la démocratie, nous cherchons à l'approfondir et à la mettre en place sur une base institutionnelle afin qu'elle ne dépende pas de la volonté politique des forces au pouvoir. C'est très important. Je pense que la démocratie en Arménie est irréversible. Aujourd'hui, il n'y a qu'un seul instrument pour tenter d'entraver la voie démocratique de l'Arménie - c'est l'instrument de la guerre, de l'escalade et du conflit.

C'est pourquoi nous nous concentrons tant sur cet agenda, car nous pensons que la paix est cruciale et centrale pour la liberté, y compris la liberté religieuse, la démocratie et le développement, ainsi que pour l'avenir et le bonheur de notre peuple.

Bien sûr, nous comptons sur nos amis, nos amis de l'organisation «Save Armenia». Nous apprécions ce qui a été fait jusqu'à présent et nous espérons que votre soutien sera continu et que vous vous concentrerez de plus en plus, en particulier, sur le soutien de l'agenda de la paix. Nous espérons que notre agenda de paix deviendra également le vôtre, ce qui, je crois, servira la prospérité universelle, le triomphe universel de la démocratie, de la liberté et du bonheur. Je vous remercie. »

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Le Premier ministre de la République d'Arménie, Nikol Pashinyan, a rencontré des représentants du Sénat et du Congrès américains : le sénateur Roger Wicker (Parti Républicain), le député Andy Harris (Parti Républicain), le député Frank Pallone (Parti Démocrate) et le député Richard Hudson (Parti Républicain).

Au cours de la réunion, les perspectives de développement du partenariat stratégique entre l'Arménie et les États-Unis ont été discutées.

Le Premier ministre Pashinyan a souligné la signature du document sur le partenariat stratégique entre l'Arménie et les États-Unis, en insistant sur l'engagement du gouvernement de la République d'Arménie à approfondir et à étendre la coopération avec les États-Unis dans tous les domaines. Le Premier ministre a souligné le soutien continu des États-Unis à l'amélioration de l'efficacité du système de gouvernance de l'État arménien, au renforcement des institutions démocratiques et à la mise en œuvre des réformes.

Les participants à la réunion ont souligné la nécessité de garantir la paix et la stabilité dans la région, ainsi que la mise en œuvre de l'initiative « Carrefour de la paix » du gouvernement de la République d'Arménie. Le Premier ministre Pashinyan a réaffirmé l'engagement du Gouvernement arménien en faveur du programme de paix et a souligné l'importance du rôle des États-Unis dans le renforcement de la stabilité dans le Caucase du Sud.

Le Sénateur Wicker et les membres du Congrès ont réaffirmé leur soutien au développement des relations entre l'Arménie et les États-Unis et ont souligné l'importance d'approfondir la coopération dans les domaines envisagés dans le document de partenariat stratégique. Ils ont également noté la nécessité d'un dialogue actif avec la nouvelle administration américaine pour faire avancer l'agenda bilatéral.

Au cours de la réunion, les progrès du processus de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, les possibilités de débloquer les communications régionales ainsi que les perspectives de développement de la coopération avec les États-Unis dans les formats bilatéraux et multilatéraux ont été évoqués.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan s'est rendu à l'Atlantic Council à Washington, D.C., où il a prononcé un discours. Le Premier ministre a d'abord répondu aux questions de John Herbst, directeur principal du Centre Eurasie du Conseil atlantique et ancien ambassadeur des États-Unis en Ouzbékistan et en Ukraine. La réunion s'est ensuite poursuivie à huis clos, au cours de laquelle Nikol Pashinyan a répondu aux questions des experts.

Vous trouverez ci-dessous la transcription de la partie ouverte de la réunion:

Ambassadeur John Herbst, directeur principal du Centre Eurasie du Conseil atlantique: J'ai l'honneur de recevoir aujourd'hui le Premier ministre de la République d'Arménie, Son Excellence M. Pashinyan. Nous aurons un dialogue très intéressant aujourd'hui. Le Premier ministre dirige son pays depuis 2018, date de la Révolution de velours, qui a apporté un grand changement démocratique à l'Arménie. Depuis lors, il a mené son pays à travers des périodes turbulentes, organisant des élections anticipées en 2021. Journaliste de profession, M. le Premier ministre tente aujourd'hui d'écrire une nouvelle histoire de l'Arménie et de son avenir. Un avenir dans lequel il y aura la paix et des relations normales avec les voisins, le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, et un avenir dans lequel les États-Unis, l'Occident et l'Europe seront intéressés par la coopération avec l'Arménie.

Il existe déjà un nouveau partenariat stratégique entre les États-Unis et l'Arménie, ce qui constitue un grand pas en avant pour l'avenir de l'Arménie et des relations entre Washington et Erevan. Veuillez accepter mes félicitations, Monsieur le Premier ministre Pashinian et Monsieur le ministre des Affaires étrangères Mirzoyan, à cette occasion. Cette coopération est clairement dans l'intérêt de l'Arménie et des États-Unis. J'invite donc M. le Premier ministre à s'exprimer du haut de cette tribune, ce qui sera suivi d'une discussion.

Premier ministre Nikol Pashinyan: Cher M. Herbst, distingués Représentants des groupes de réflexion,

Je suis heureux d'avoir une opportunité de discuter avec vous de la politique étrangère de la République d'Arménie. Le gouvernement arménien a adopté une politique étrangère que nous qualifions d'équilibrée et de contrebalancée. Cette politique repose sur le renforcement de l'indépendance et de la souveraineté de la République d'Arménie.

Lorsque nous avons réfléchi à la formule permettant d'accroître l'indépendance, nous sommes arrivés à la conclusion qu'il fallait remplacer la dépendance à l'égard de quelques-uns par une dépendance à l'égard du plus grand nombre. Aujourd'hui, nous agissons dans le cadre de cette formule. Bien sûr, nous nous concentrons avant tout sur nos relations régionales, car notre indépendance et la solidité de notre système de sécurité dépendent du type de relations que nous aurons dans notre région.

Vous savez que deux des quatre frontières de notre pays sont complètement fermées, je veux parler de nos frontières avec la Turquie et l'Azerbaïdjan. Nous avons deux autres frontières : avec la Géorgie et l'Iran. Bien sûr, ces deux frontières sont très importantes pour nous, nous coopérons, nous avons de bonnes relations avec nos deux voisins, la Géorgie et l'Iran, mais nous voulons ouvrir une nouvelle ère dans nos relations avec la Turquie et l'Azerbaïdjan.

Ces dernières années, nous avons fait d'énormes progrès dans le processus de paix avec l'Azerbaïdjan. Pour vous montrer clairement ces progrès, nous discutons actuellement d'un projet de traité de paix avec l'Azerbaïdjan, et nous sommes déjà parvenus à un accord complet sur 15 des 17 points du traité, les deux points restants devant encore faire l'objet d'un accord final. Nous espérons finaliser ce processus dès que possible. Bien sûr, nous travaillons avec l'Azerbaïdjan dans un cadre bilatéral, mais il est évident que l'attention et le soutien de la communauté internationale seraient très utiles pour créer une atmosphère propice à l'instauration d'une paix durable.

Nous avons un dialogue assez actif avec la Turquie. J'ai eu plusieurs réunions avec le président turc ces dernières années, j'ai assisté à l'investiture du président turc, nous nous sommes récemment rencontrés à New York en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, et nous avons un accord très concret pour ouvrir notre frontière, dans un premier temps, aux ressortissants de pays tiers et aux personnes munies de passeports diplomatiques. Nous espérons concrétiser cet accord dès que possible. Nous travaillons dans ce sens.

D'autre part, nous approfondissons également la coopération avec d'autres partenaires régionaux, à savoir la Géorgie et l'Iran. Bien sûr, il existe un environnement international qui entrave l'approfondissement des relations avec nos voisins, et ces circonstances sont connues de tous, je n'y reviendrai pas. Mais je pense que nous parvenons à prendre en compte toutes ces circonstances et, d'autre part, à développer des relations avec nos voisins. Bien sûr, nous espérons qu'il y aura une avancée dans notre situation régionale et que nous pourrons finaliser et signer le traité de paix avec l'Azerbaïdjan, ainsi que normaliser les relations avec la Turquie, ce qui changera complètement non seulement la situation régionale, mais je pense que cela aura également un impact très tangible et significatif sur la situation internationale.

Nous restons membres de l'Union économique eurasienne. Je dirais que nos relations au sein de l'Union économique eurasienne sont normales. L'Union économique eurasienne fonctionne et nous travaillons dans son cadre. En revanche, nous avons suspendu notre participation à l'OTSC, qui était notre principal partenaire en matière de sécurité. Cette décision s'explique par le fait que l'OTSC n'a pas rempli ses obligations en matière de sécurité de la République d'Arménie.

D'une manière générale, je dois dire qu'à l'heure actuelle, nous sommes en train de diversifier nos relations étrangères dans tous les domaines : de l'économie à la sécurité.

Vous savez que nous approfondissons nos relations avec l'Union européenne, et l'année dernière, un événement très important s'est produit dans nos relations avec l'Union européenne. Depuis 2022, il existe une mission d'observation civile à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, et c'est la première fois que l'Union européenne est impliquée d'une manière ou d'une autre dans le programme de sécurité de la République d'Arménie. Nous développons la coopération avec l'Union européenne. Nous avons lancé récemment un dialogue sur la libéralisation des visas et nous espérons le conclure dès que possible.

L'Union européenne a pris une autre décision très importante en incluant l'Arménie dans la Facilité européenne de soutien à la paix, ce qui est également une décision politique très importante. Nous avons récemment signé la Charte de coopération stratégique avec les États-Unis, ce qui est également une décision très importante. Nous espérons ouvrir une nouvelle page dans nos relations avec les États-Unis d'Amérique.

Nous travaillons activement dans le contexte de la politique étrangère, et la réalisation d'une politique étrangère équilibrée et contrebalancée est en cours. Je pense que nous y parvenons assez efficacement. Pour parler franchement, je peux dire qu'en dépit de tous les défis, nous avons été en mesure d'accroître notre indépendance et notre souveraineté, et j'ai l'habitude de dire que l'Arménie devient un pays de plus en plus indépendant, ce qui est très important. Cela nous ouvre de nouvelles opportunités, mais d'un autre côté, bien sûr, cela apporte aussi de nouveaux défis.

Bien sûr, la politique internationale actuelle comporte de nombreux défis, en particulier pour l'Arménie, et nous le ressentons, mais d'un autre côté, nous voyons que de nouvelles opportunités s'ouvrent à nous, et notre tâche consiste à gérer tous les défis et à profiter au maximum des opportunités.

Je voudrais attirer l'attention de ce public sur un sujet très important : la démocratie. Il est très important de souligner le fait que l'Arménie est désormais un pays où la démocratie se développe. C'est très important, et la communauté internationale reconnaît ce fait. Je pense que cette circonstance, je veux dire la démocratie, a une influence très importante sur notre politique étrangère, car lorsqu'un pays est démocratique, il devrait naturellement s'efforcer d'approfondir la coopération avec tous les autres pays démocratiques, et nous espérons que cet effort sera mutuel. D'ailleurs, nous le constatons et nous l'apprécions.

Nous poursuivrons l'agenda des réformes démocratiques. Bien sûr, la démocratie, comme partout, apporte des défis, mais elle apporte aussi des opportunités, et nous essayons de gérer tous les défis, y compris les défis internes, et de saisir toutes les opportunités pour le développement de notre pays, en gardant l'agenda de la sécurité au cœur de nos préoccupations, d'abord et avant tout.

Nous considérons que la prospérité et le bonheur, la liberté, la protection des droits de l'homme, un système judiciaire indépendant et, en général, la réussite de nos citoyens constituent l'extension la plus importante de la sécurité. Nous voulons qu'ils sentent que la démocratie est en effet un facteur qui peut apporter la sécurité, la prospérité et de plus en plus d'opportunités à tous les citoyens et à toutes les personnes vivant en Arménie. Nous espérons qu'à la suite de ces réformes, l'Arménie deviendra un pays plus attrayant pour les investisseurs, les habitants et les touristes. C'est la politique que nous essayons de promouvoir.

Bien sûr, nous avons le sentiment que la reconnaissance de l'Arménie en tant que pays démocratique augmente, ce qui est très encourageant, mais d'un autre côté, nous espérons assurer une plus grande reconnaissance, obtenir plus de soutien de la part de nos partenaires internationaux, rendre l'histoire du succès de l'Arménie en matière de démocratie, l'histoire des défis et des menaces à la sécurité plus visible pour la communauté internationale, ce qui, je pense, peut être et sera un facteur de stabilité et de paix pour notre pays et pour la région. J'ai essayé de présenter le tableau général de notre pays et de notre région, et je suis maintenant prêt à répondre à toutes vos questions. Je suis prêt à répondre à toutes vos questions.

Ambassadeur John Herbst, directeur principal du Centre Eurasie du Conseil atlantique : Monsieur le Premier ministre, je vous remercie pour ce discours instructif. Je vais avoir une brève conversation avec le Premier ministre, d'environ 15 minutes, après quoi je donnerai la parole au public. Je pense que vous avez déjà répondu à ma première question. Je voudrais vous demander pourquoi vous êtes si déterminé à faire la paix avec l'Azerbaïdjan. Mais je voudrais poser une autre question. Je pense que vous avez justifié de manière convaincante votre voie vers la paix, mais a-t-il été facile de convaincre le peuple arménien de suivre cette voie ?

Premier ministre Nikol Pashinyan : Il est évident que sans la paix, il est impossible d'avoir une indépendance, une prospérité et une sécurité réelles et durables. C'est tout simplement impossible. La population et les forces politiques arméniennes discutent de la manière de garantir la sécurité et de l'instrument le plus fiable pour assurer la sécurité de notre pays et de notre peuple. Il s'agit en effet d'une question très urgente et importante. Notre réponse est que la paix est le seul instrument fiable de la sécurité, le seul instrument fiable de la prospérité est la paix.

La paix est également la clé de la démocratie, car la démocratie est impossible en temps de guerre. Je peux dire qu'en raison de facteurs historiques, les Arméniens ne sont pas très optimistes quant à l'agenda de la paix. Mais d'un autre côté, si vous me demandiez si je suis optimiste ou pessimiste dans ce contexte, je répondrais à cette question de la manière suivante : je ne pense pas que nous devrions être optimistes ou pessimistes, nous devrions être actifs, créatifs et nous devrions constamment travailler à la mise en œuvre de cet agenda.

Personne ne peut garantir que le processus sera réussi, la seule garantie est le travail acharné, la créativité et l'activité, et il ne faut pas abandonner et travailler constamment pour atteindre ce que l'on souhaite. Il est évident que les bénéfices potentiels de la paix sont importants non seulement pour les personnes vivant en Arménie, mais aussi pour toute la région et même pour la communauté internationale, qui bénéficiera également de cette paix.

Nous considérons donc ce processus comme notre contribution à la paix mondiale. Comment la paix et la stabilité mondiales sont-elles façonnées ? Lorsque le plus grand nombre possible d'acteurs des relations internationales y contribuent, y travaillent. Nous considérons ce processus sous cet angle précis, et ce n'est pas seulement notre devoir envers nos citoyens, envers notre région, mais c'est aussi notre responsabilité envers la communauté internationale, envers la stabilité et la paix internationales.

Nous espérons que la communauté internationale envisagera également ce processus sous cet angle. Nous comptons sur le soutien de nos partenaires internationaux, sur leur encouragement à poursuivre dans cette voie. C'est pourquoi nous essayons d'expliquer à nos partenaires internationaux toutes les nuances de nos intentions.

Ambassadeur John Herbst, directeur principal du Centre Eurasie du Conseil atlantique: Merci. Vous avez dit qu'au cours des négociations avec l'Azerbaïdjan, vous étiez parvenus à un accord sur 15 des 17 points du traité de paix. Quant à deux points, ils n'ont pas encore fait l'objet d'un accord. Je serai sincère, mais en même temps, respectant l'éthique diplomatique, je pense que les négociations dureront longtemps si les autorités de Bakou ne sont pas intéressées par la paix, ce qui serait une victoire pour les deux parties. Comment votre gouvernement aborde-t-il cette question ? Pouvez-vous nous parler des deux points sur lesquels un accord n'a pas encore été trouvé et des perspectives d'un tel accord ?

Premier ministre Nikol Pashinyan: L'un des points concerne le déploiement de forces tierces le long de la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. L'Azerbaïdjan propose d'interdire le déploiement de forces tierces le long de la frontière, c'est-à-dire la Mission civile européenne d'observation. Nous avons pris note de ce souhait de l'Azerbaïdjan et fait notre proposition, qui implique l'application de cette clause uniquement dans les parties de la frontière où la délimitation a été effectuée. En d'autres termes, si nous avons délimité un territoire donné, cela signifie qu'aucune force tierce ne doit s'y trouver. Nous avons soumis notre proposition par écrit et attendons une réponse de l'Azerbaïdjan.

Le point suivant concerne les procès engagés les uns contre les autres dans des structures juridiques. L'idée est que toutes ces poursuites soient retirées. En général, nous ne sommes pas non plus opposés à cette idée, mais notre proposition ne consiste pas seulement à retirer ces poursuites, mais aussi à ne pas soulever ces questions dans le cadre des relations bilatérales. Sinon, une situation étrange pourrait se produire lorsque, par exemple, une action en justice est retirée d'un tribunal international, mais que l'une des parties tente de soulever cette question dans le cadre des relations bilatérales, et que l'une des parties pourrait utiliser cette question pour provoquer une escalade. Dans ce cas, il ne serait plus possible d'intenter une action en justice sur cette question devant les instances internationales. Nous ne sommes pas non plus opposés à cette idée. Nous proposons de mettre un terme aux discussions sur les questions conflictuelles et d'ouvrir une nouvelle ère de relations bilatérales, en commençant par une page nouvelle et propre.

Si vous l'avez remarqué, cela signifie que tous les points importants du projet de traité de paix ont déjà fait l'objet d'un accord. Ce projet contenait des sujets très profonds et sensibles, mais il y a déjà un accord sur toutes ces questions. Par exemple, l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont accepté de reconnaître l'intégrité territoriale de l'autre sur la base des frontières de l'Arménie soviétique et de l'Azerbaïdjan soviétique.

Nous nous sommes mis d'accord sur le fait que l'Arménie et l'Azerbaïdjan n'ont pas de revendications territoriales l'un contre l'autre et qu'ils n'en feront pas à l'avenir. En fait, il s'agit de la pierre angulaire de la paix future, et tout est convenu sur cette question. Pourquoi est-ce que je dis cela ? Parce qu'il est évident que la paix est aujourd'hui plus que réalisable et qu'il ne manque plus que la volonté politique de finaliser le projet d'accord de paix, de le signer et de parvenir à une paix durable.

Ambassadeur John Herbst, directeur principal du Centre Eurasie du Conseil atlantique: Vous reconnaissez également l'importance de la normalisation des relations avec la Turquie. Des progrès évidents ont été accomplis dans ce sens, mais ils n'ont pas encore été réalisés. Quelles sont les perspectives de normalisation des relations avec Ankara ?

Premier ministre Nikol Pashinyan: Nous poursuivons et poursuivrons ce dialogue. Je pense que l'Arménie et la Turquie n'ont jamais eu un dialogue aussi actif qu'aujourd'hui. En fait, il n'y a pas d'obstacles à la communication avec la Turquie, et nous sommes en contact. Nos ministres des affaires étrangères se rencontrent et communiquent régulièrement, nos représentants sont en contact, nous travaillons très activement et il y a une compréhension commune de ce qui doit être fait. Mais, bien sûr, il y a quelques nuances et nous avons besoin de quelques étapes finales pour parvenir à un véritable résultat. Nous espérons que ce résultat sera très bientôt atteint.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a participé au Sommet international sur la liberté religieuse à Washington, D.C., où il a prononcé un discours et répondu aux questions de l'orateur.

Dans son discours, le Premier ministre a notamment déclaré :

« Mesdames et Messieurs,
Chers participants au Sommet international sur la liberté de religion,

C'est un honneur pour moi d'avoir l'occasion de partager mon point de vue sur ce sujet très important.

À mon avis, la liberté de religion est une question de démocratie. Il ne peut y avoir de démocratie sans liberté religieuse, car être libre signifie être libre dans sa perception de Dieu et dans sa perception de la religion.

Mais être libre, d'un autre côté, signifie tolérer les opinions religieuses des autres, et l'un sans l'autre peut conduire au fanatisme religieux et à l'extrémisme.

Croire en Dieu ou non est une question de foi personnelle et de liberté individuelle. La manière de croire en Dieu, à travers quelle religion, est une question de foi personnelle et de liberté personnelle.

Bien sûr, les États-Unis sont un pays exemplaire et leader dans la garantie de la liberté religieuse pour toutes les religions. C'est dans cette optique que l'Arménie a rejoint l'Alliance internationale pour la liberté religieuse et la croyance, inspirée par les États-Unis, en février 2020, au cours de la première administration du Président Trump.

Mesdames et Messieurs,

La principale institution religieuse de la République d'Arménie est l'Église apostolique arménienne, et c'est naturel, car l'Arménie est le premier pays au monde à avoir adopté le christianisme comme religion d'État, ce qui a été fait en 301 par le roi arménien Tiridates III. Depuis lors, l'Église apostolique arménienne a joué un rôle important pour notre peuple.

En Arménie, nous avons également l'Église catholique arménienne et l'Association missionnaire arménienne d'Amérique, qui opèrent librement et jouissent d'un grand respect dans notre société. Il existe également d'autres organisations religieuses basées sur le christianisme, qui opèrent librement.

Je voudrais également mentionner que l'Arménie accueille la plus grande communauté yazidie du monde, et que le plus grand temple yazidi du monde a récemment été construit en Arménie. L'Église orthodoxe russe, l'Église assyrienne, les Molokans russes et les païens sont présents en Arménie.

La communauté juive d'Arménie, bien que petite, joue un rôle important dans notre société diversifiée, sa vie spirituelle étant centrée sur la synagogue d'Erevan.

Au centre de notre capitale, Erevan, nous avons une mosquée musulmane qui fonctionne et qui constitue un élément très important de notre patrimoine culturel.

Mesdames et Messieurs,

La liberté religieuse est un élément très important de la démocratie en Arménie. En termes de relations régionales, trois des quatre pays voisins - l'Iran, la Turquie et l'Azerbaïdjan - ont des populations majoritairement musulmanes. Notre autre voisin, la Géorgie, a une population majoritairement chrétienne et une importante communauté musulmane. Cela montre à quel point la tolérance religieuse est importante pour la stabilité de notre région.

Heureusement, malgré les contradictions politiques et ethniques, nous avons une bonne tradition de tolérance et de respect religieux dans notre région, ce qui rend plus réalistes une paix et une stabilité durables dans le Caucase du Sud. Nous espérons transformer nos différends régionaux en un dialogue régional, et la liberté religieuse est l'un des outils qui peuvent faire de ce projet une réalité.

Je vous remercie de votre attention. »

Le Premier ministre Pashinyan a répondu ensuite aux questions de l'orateur David Curry.

David Curry - Merci, Monsieur le Premier Ministre, d'être ici aujourd'hui, c'est un honneur pour nous. La question la plus cruciale aujourd'hui est de savoir comment parvenir à la paix dans le quartier complexe où vous vivez. Je voudrais vous féliciter pour l'initiative « Carrefour de la paix». Quelles sont les perspectives de l'initiative « Carrefour de la paix » ?

Premier ministre Nikol Pashinyan - Je vous remercie encore une fois. C'est une très bonne occasion et un honneur pour moi d'avoir cette conversation. Oui, nous avons lancé un programme que nous avons appelé « Carrefour de la paix ». Il s'agit tout d'abord d'ouvrir nos communications régionales, mais pas seulement, car si nous envisageons la question sous l'angle de la tolérance religieuse, il s'agit aussi de la communication entre les gens, car lorsque les communications de transport sont ouvertes, c'est tout d'abord l'occasion pour les gens d'interagir les uns avec les autres. C'est un facteur très important pour une paix durable. Il s'agit d'une proposition ouverte adressée aux pays de notre région et, bien sûr, nous travaillons avec chacun d'entre eux pour mettre en œuvre ce projet.

David Curry - C'est incroyable. Depuis des millénaires, l'Arménie est au cœur de ce carrefour des religions abrahamiques. Au-delà de l'économie, comment l'Arménie peut-elle s'inscrire culturellement dans un dialogue interreligieux entre musulmans, chrétiens, juifs et autres ?

Premier ministre Nikol Pashinyan - J'ai déjà mentionné que nous avons différentes communautés religieuses dans notre pays. Bien sûr, il n'y a pas de tension entre les différentes communautés religieuses de notre pays. Bien sûr, il y a certaines forces, comme partout, qui essaient de prendre des mesures provocatrices de l'extérieur, mais nos institutions y réagissent efficacement, ne permettant à personne de semer la tension entre les communautés religieuses.

Un véritable dialogue est en cours dans notre pays. Comme je l'ai mentionné, nous avons la plus grande communauté yézidie au monde, et cette communauté est une partie très importante de notre pays, de notre patrimoine national. Bien sûr, nous avons un immense respect pour les musulmans, les juifs et les autres groupes religieux. J'ai déjà dit que la plus grande institution religieuse en Arménie est l'Église apostolique arménienne, mais nous avons aussi l'Église catholique arménienne et d'autres églises. C'est une tradition très importante pour nous.

David Curry - Cela fait des années que l'Arménie est passée du statut d'empire à celui d'État indépendant. Comment le peuple arménien a-t-il accepté émotionnellement le fait d'être devenu un État véritablement indépendant tout en restant interconnecté avec le reste de la région ?

Premier ministre Nikol Pashinyan - Vous savez, c'est une question très importante. Aujourd'hui, nous essayons de rapprocher les idées d'État et d'indépendance de notre peuple. Car vous avez raison, il s'agit de choses absolument différentes selon que l'on est citoyen d'un empire ou d'un pays indépendant et démocratique. Pendant longtemps, pendant plusieurs siècles, l'Arménie n'a pas eu d'État indépendant, et il y a 30 ans, nous avons commencé à construire notre indépendance, et maintenant nous sommes en train de créer une démocratie durable et institutionnelle. Ce n'est pas un chemin facile, mais il est extrêmement important. Mais nous y parvenons, comme je l'ai dit, nous sommes une démocratie qui s'efforce, ce qui montre que la démocratie a un grand avenir en Arménie.

David Curry - Nous avons eu une brève conversation en coulisses et j'ai appris que vous aimiez faire du vélo, ce que je faisais moi-même il y a des années. Je suis allé plusieurs fois en Arménie, j'ai vu ce beau pays, j'ai même jeté un coup d'œil sur les territoires disputés, où des événements tragiques ont eu lieu ces dernières années. J'aimerais que l'Arménie devienne un pays de voyage, où les gens viendraient... Quel avenir vous attend ? Pensez-vous que l'Arménie deviendra un jour un pays attrayant pour les voyageurs ?

Premier ministre Nikol Pashinyan - Oui, bien sûr. D'ailleurs, nous travaillons à l'organisation d'un tournoi professionnel, qui s'appellera peut-être « Voyage en Arménie »...

David Curry - Puis-je toucher des droits d'auteur pour cela ?

Premier ministre Nikol Pashinyan - Oui, bien sûr. C'est pourquoi nous avons décidé d'organiser cette année une course cycliste amateur du sud au nord de l'Arménie, et je vous invite tous à y participer. Ce sera une très bonne occasion de voir la belle nature de la République d'Arménie, et nous aimerions vous voir tous dans notre pays.

David Curry - Merci d'être venus. Votre présence signifie que vous croyez en la liberté religieuse, que chacun a le droit de pratiquer sa religion. Quel est votre dernier message à ces personnes qui ont des croyances différentes, mais qui croient que les gens ont le droit de pratiquer la foi qui vient de leur cœur. Que diriez-vous pour les encourager ?

Premier ministre Nikol Pashinyan - Vous savez, pour moi, les valeurs de la Sainte Bible, du Nouveau Testament sont très importantes et, en fait, le début de mon activité politique était basé sur elles. Lorsque j'étais en prison, en tant que prisonnier politique, c'est la Bible qui m'a aidé à surmonter cette épreuve. Bien sûr, il est très important d'être guidé par la Bible, en particulier par le Nouveau Testament, pour savoir comment se comporter dans le travail quotidien.

Bien sûr, ce n'est pas facile, surtout en politique, mais nous essayons d'avoir des politiques fondées sur des valeurs, que ce soit en politique intérieure, en politique économique ou en politique étrangère. Pour cela, la tolérance et la liberté religieuses sont très importantes. Il est très difficile d'imaginer une démocratie sans liberté religieuse. Nous voyons donc l'Arménie comme un pays démocratique, un vrai pays démocratique, avec un dialogue politique vivant, un dialogue régional, un dialogue avec différents peuples, pays et civilisations.

Nous nous efforcerons de faire de l'Arménie un endroit très lumineux où les gens peuvent venir, échanger, faire du vélo, profiter de la nature, de la nourriture et visiter les lieux saints. Notre centre religieux est Etchmiadzin et, comme je l'ai dit, en 301 après J.-C., le christianisme a été adopté par le Roi arménien, ce qui était la première fois qu'un pays adoptait le christianisme en tant que religion d'État. Tous les lieux liés à ces événements se trouvent aujourd'hui en Arménie, ce sont des lieux saints, et je vous invite à les visiter. À Khor Virap, où notre premier Patriarche a été détenu en tant que chrétien, il y a eu des persécutions, mais après un certain temps, le Roi a compris que le christianisme était la meilleure religion, et il a pris la décision qui s'imposait. Je vous invite donc à visiter tous les lieux saints et à vous imprégner de cette histoire très riche et très importante.

David Curry - J'ai visité certains d'entre eux, ce sont de très beaux lieux saints. Merci, Monsieur le Premier Ministre, pour votre engagement en faveur de la paix.

Premier ministre Nikol Pashinyan - Merci.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a participé au « Petit-déjeuner national de prière » dans le cadre du 5e Sommet international annuel pour la liberté religieuse à Washington, D.C.

Le Premier ministre a prononcé un discours. L'événement s'est déroulé à huis clos.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a visité l'université de Georgetown à Washington. Le Premier ministre a été accueilli par le Professeur Joel Hellman, Doyen de l'Edmund Walsh School of Foreign Service.

Nikol Pashinyan a donné une conférence à laquelle ont assisté des étudiants et des professeurs de sciences politiques, de relations internationales et de sécurité.

Dans son discours, le Premier ministre a évoqué le développement et le renforcement de la démocratie en Arménie, le processus de réformes en cours, la situation actuelle dans la région, en particulier les processus qui se déroulent autour de l'Arménie et les défis actuels, ainsi que les mesures à prendre pour les résoudre. Le Premier ministre a souligné l'engagement du gouvernement de la République d'Arménie à renforcer la démocratie et à lutter contre la corruption, en insistant sur l'importance de développer les institutions et leurs capacités dans ce contexte.

Nikol Pashinyan a également évoqué la normalisation des relations avec l'Azerbaïdjan et la Turquie et a souligné l'engagement du gouvernement de la République d'Arménie en faveur de l'agenda de la paix. Le Premier ministre a présenté le projet « Carrefour de la paix » qui vise à débloquer les voies de communication régionales.

Au cours de la réunion, le Premier ministre a également répondu à plusieurs questions d'intérêt pour les étudiants et les professeurs.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a rencontré Daniel Twining, président de l'Institut républicain international (IRI) à Washington.

Au cours de la réunion, le processus de coopération entre le Gouvernement arménien et l'Institut, les programmes mis en œuvre en Arménie, ainsi que d'autres mesures conjointes visant à approfondir les réformes démocratiques ont été discutés.

Le Premier ministre Pashinyan a hautement apprécié le soutien de l'Institut républicain international et a souligné l'importance du développement des capacités de communication publique, qu'il considère comme la base d'une gouvernance ouverte et transparente. Le Premier ministre a également souligné l'importance de la Charte de partenariat stratégique signée entre la République d'Arménie et les États-Unis, qui créera de nouvelles opportunités pour développer les liens bilatéraux, y compris le renforcement des institutions démocratiques, l'augmentation des capacités de la société civile et la mise en œuvre efficace des réformes.

Daniel Twining a réaffirmé l'engagement de l'Institut républicain international à continuer de soutenir le programme de réforme du Gouvernement arménien et le développement démocratique.

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Le Premier ministre Nikol Pashinyan a eu une réunion avec des Représentants de l'American Heritage Foundation for Strategic Studies.

Dans le cadre de la signature d'un document sur le partenariat stratégique entre l'Arménie et les États-Unis, le développement de la coopération bilatérale dans les domaines de l'économie, de l'énergie, des investissements, de l'éducation, des soins de santé et d'autres domaines a été souligné.

Un échange de vues sur des questions d'importance régionale et internationale a eu lieu entre les deux parties.

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Le Premier ministre de la République d'Arménie, Nikol Pashinyan, a rencontré le vice-président américain, James David Vance, à la Maison Blanche, à Washington.

Au cours de la réunion, des questions liées aux relations bilatérales entre l'Arménie et les États-Unis, ainsi qu'à l'agenda régional, ont été au cœur des discussions.

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