Le 28 septembre, le Premier ministre de la République d'Arménie, Nikol Pashinyan, a présenté les détails sur la rencontre informelle avec le Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev à Douchanbé sur le réseau social Facebook .

Le Premier ministre a noté: «Je sais que mes contacts avec le Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev suscitent un certain intérêt. En fait, cette rencontre était également informelle et c’était notre première discussion de ce genre, le premier contact de ce genre. Vous vous souvenez que le 14 juin, jour de l’ouverture de la Coupe du Monde, le Président de la Fédération de Russie m'a présenté à Ilham Aliyev. C'est-à-dire que nous nous connaissions, mais après cela, il n'y a plus eu aucune communication, aucune conversation, et même pendant cette connaissance, il n'y a pas eu de conversation, mais juste nous avons fait connaissance. Cette fois, nous avons eu une conversation concrète et à la suite de cette conversation de fond, nous avons enregistré des points importants.

Le premier de ces points était que nous avions convenu de charger nos ministres de la Défense de prendre des mesures concrètes pour réduire la tension à la frontière. En d’autres termes, il s’agit des mesures prises pour prévenir les incidents à la frontière. Je pense que c'est un accord important.

J'ai immédiatement informé le Président de l'Artsakh, Bako Sahakian, de cet accord, et cet accord, en fait, était également acceptable pour lui. Et nous pouvons dire qu’il existe un accord pour prendre des mesures à la frontière arméno-azerbaïdjanaise et le long de la ligne de contact Karabakh-Azerbaïdjan, afin de prévenir les cas de violation du cessez-le-feu.

Hier soir j'ai donné l'ordre correspondant à nos Forces armées de Douchanbé. Je suis heureux de dire qu'hier soir la nuit dernière était la plus calme et tranquille, au moins après mon élection au poste du Premier ministre. Et j'espère que la logique qui a été utilisée récemment et que, malheureusement, il y a eu des victimes du côté arménien et du côté azerbaïdjanais, ce homicide devrait en réalité être arrêté et nous, moi et le Président de l'Azerbaïdjan, nous sommes parvenus à un accord.

Le point suivant- nous avons constaté notre attachement au processus de négociation et à la méthodologie des négociation. C’est-à-dire que la question du Karabakh devrait être réglée par des négociations.

Et le troisième point important est que nous avons convenu de mettre en place une communication opérationnelle. Maintenant, il s'agit d'un accord et nous ne avons pas d'un accord concret sur la nature technique de ce lien de communication. Nous avons simplement convenu que nous demanderons à nos départements respectifs de développer un tel système de communication opérationnelle afin qu'il soit possible d'établir des contacts opérationnels entre les parties parce que chaque fois que ce débat a lieu - qui a commencé qui a violé le cessez-le-feu, qui a tiré le premier, qui a tiré le second. Ce débat se poursuit sans fin et maintenant nous avons un problème pour essayer d'avoir des moyens de communication opérationnelle, si nous voulons vraiment que le régime de cessez-le-feu soit pleinement maintenu, car le régime de semi-cessez-le-feu n’est pas compréhensible. Nous devrions certainement avoir une telle communication opérationnelle.

En général, c'est notre accord avec le Président de l'Azerbaïdjan. Bien entendu, notre conversation a eu lieu hier soir et nous avons également des discussions aujourd’hui afin que nous puissions coordonner et clarifier ces points et enregistrer que nous nous comprenons correctement.

Nous avons eu des discussions générales, mais je tiens à dire qu’il n’ya pas eu de discussion sur le contenu. En d’autres termes, à ce stade, la discussion était la suivante: Comment pouvons-nous le faire pour réduire la tension au long de la ligne de contact et au long de la frontière arméno-azerbaïdjanaise, afin de prévenir les cas de violation du cessez-le-feu. Si nous parlons du règlement de la question en général, il est clair, n’est pas, que l’atmosphère de réglementation soit nécessaire au règlement. Quand il y a un fusillade quotidienne se produit, il n'est pas logique de parler d'un règlement, nous devons vraiment prendre des mesures pour pouvoir parler des principes, du contenu et des nuances dans un environnement normal. Et à vrai dire, je suis heureux que ces accords aient été conclus et j'espère qu'ils seront préservés. En tout cas, je pense que nous sommes tous conscients que le maintien de ces accords est extrêmement important. Nous ferons de notre mieux afin que ces accords soient efficaces.»