Le Premier ministre Nikol Pashinyan était présent à la séance solennelle consacrée au 101e anniversaire de la création du Bureau du Procureur de la République d'Arménie et à la Journée de l'employé du Parquet. Le Premier ministre a prononcé un discours de félicitations.

«Monsieur le Procureur général de la République d'Arménie,
Monsieur le Président de la Cour de cassation,
Chers représentants du Gouvernement,
Hommes d'Etat, invités,
Chers employés du Bureau du Procureur ,

Je nous félicite cordialement à l'occasion du 101e anniversaire de la création du Bureau du Procureur de la République d'Arménie et de la Journée de l'employé du Bureau du Procureur. Pourquoi ai-je dit à nous, parce que la conversation que nous avons entamée dans cette salle l'année dernière se poursuit, en fait, non seulement dans le Bureau du Procureur, mais également dans l'ensemble du système administratif d'Etat et de maintien de l'ordre.

Notre objectif et notre vision sont que chaque citoyen de la République d'Arménie considère la Journée de l'employé du Bureau du Procureur comme sa journée car la fonction la plus importante du Parquet est de protéger et de préserver les droits des citoyens ainsi que les intérêts et les valeurs étatique.

Récemment, j'ai eu l'occasion de lire un article de Michael Nalbandian, un grand intellectuel arménien. J'ai pris des notes de cet article que je veux citer maintenant. Première citation: «La loi punit le délit; l’Asiatique voit ici une vendetta, mais dans cet expiation juste, nous voyons la protection du droit public. Deuxième citation: « La vie de la nation se trouve dans la justice, et ce n'est que sur la base de cette loi qu'une nation peut avancer », c'est-à-dire progresser.

La cause de nombreuses pages catastrophiques de notre longue histoire est le manque de justice dans notre réalité qui est le facteur le plus puissant qui désunit la nation, quand les gens sont divisés en 1er ou 2e rang, quand le droit devient un instrument d'élite. Et ce phénomène a de nombreuses expressions dans notre littérature classique et dans notre folklore. Par exemple, il existe de nombreux récites sur ce sujet. Pour le moment, je me souviens du récit «La dignité du pauvre», qui montre comment les droits des citoyens ordinaires peuvent être bafoués dans les cas où la justice se tenir à côté de ce citoyen.

Malheureusement, depuis longtemps notre système judiciaire a souvent suivi cette logique. J'ai spécialement cité des classiques afin que mon discours ne soit pas politisé dans le contexte de la conjoncture actuelle. J'ai cité notre littérature classique dans le contexte de notre histoire pour montrer que ce n'est pas du tout un problème nouveau, ce n'est pas un problème pour les décennies passées. Cela fait longtemps que ce problème nous accompagne et maintenant, notre mission et surtout la mission la plus importante du Bureau du Procureur est de résoudre ce problème. C’est grâce aux activités du Bureau du Procureur et du système chargé de l’application de la loi que chaque citoyen arménien devrait sentir que l’État se tient fermement de son côté. Chaque citoyen de la République d'Arménie et chaque être humain en République d'Arménie doit se sentir protégé dans notre pays comme dans les vraies familles, les gens se sentent protégés, et les gens doivent se sentir protégés dans la famille comme dans un État bien protégé. Il s’agit d’une mission extrêmement importante et, bien entendu, le bureau du procureur joue un rôle meneur dans cette mission.

Le droit en République d'Arménie ne devrait plus être une grâce élitaire. Chaque citoyen doit être sur que ceux qui portent cet uniforme et ces épaulettes servent toujours les droits de chaque citoyen, quels que soient son statut, son statut social, son origine, son lieu de résidence, son emploi et sa profession. Et cette mission a vraiment une signification historique, décisive, et je n’aurai pas peur de le dire, même révolutionnaire.

À cet égard, je voudrais dire qu'au cours de la dernière année, j'évalue les activités du bureau du procureur comme efficaces. Cela ne signifie pas impeccable, je pense que l'activité de personne n'est parfaite et, malheureusement, il est difficile de dire si nous pourrons toucher à la perfection ou non. Mais au cours de la dernière année, je pense que le Bureau du Procureur de la République d'Arménie a clairement démontré que le Bureau du Procureur de la République d'Arménie est vraiment un Bureau du Procureur de la Nouvelle Arménie et est prêt à mener à bien la mission qui lui a été confiée par le peuple de la République d'Arménie, haut détenteur de l'autorité de la République d'Arménie.

À cet égard, je voudrais remercier tous les employés du Bureau du Procureur pour leur travail et exprimer mon espoire que ce travail sera plus efficace dans un avenir proche et chaque jour, chaque année, de plus en plus de citoyens de la République d'Arménie, et tous les citoyens, verront que le Bureau du Procureur est leur bureau et que le bureau du procureur assure leur avenir.

Nos plans futurs sont très clairs: le délinquant doit recevoir sa punition inévitable. La sous-culture criminelle devrait être éradiquée de la République d'Arménie. Le Procureur général a déclaré et je voudrais souligner que, dans la lutte contre la corruption, oui, nos activités et les activités du Bureau du Procureur devraient être plus efficaces. Et en disant corruption, nous ne devrions pas comprendre la corruption passée ou actuelle. La corruption reste la corruption. À cet égard, nous sommes vraiment au carrefour du passé et du futur et je pense que la mission la plus importante du système de maintien de l'ordre est, au sens figuré, donner le feu rouge au passé et le feu vert - à l'avenir, garantir l'accès à cet avenir, à cet avenir protégé et légitime.

Monsieur le Procureur général de la République d'Arménie,
Chers employés du Bureau du Procureur,

Permettez-moi de vous féliciter encore une fois à l'occasion du 101e anniversaire de la création du Bureau du Procureur de la République d'Arménie et de la Journée de l'employé du Bureau du Procureur. Merci. »